single-emission.php

Par avec Daniel Scimeca

Attention au syndrome automnal dépressif et au manque de lumière


Attention au syndrome automnal dépressif et au manque de lumière - Parlons santé
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Avec notre médecin Sud Radio, le docteur Daniel Simeca. Bonjour. Bonjour. Bonjour à tous.
- Docteur, il fait nuit de plus en plus tôt, il fait jour de plus en plus tard. Et en plus, il fait pas beau. Je me sens pas bien. C'est ça, la dépression automne ? C'est ça, la dépression automne, surtout pour les personnes les plus sensibles. On n'est pas égaux face à ce manque de lumière et à ce décalage de la lumière qui va pas s'arranger la semaine prochaine, bien évidemment, avec le retour à l'heure d'hiver. C'est le fameux syndrome automne dépressif, ce SAD.
- D'ailleurs, SAD, en anglais, ça veut dire... Oui, ça veut dire triste. Et l'acronyme, c'est Seasonal Affective Disorder. Ça revient au même.
- L'acronyme est le même. Cette sensibilité à la baisse de la lumière. On n'est pas programmé pour être dans le noir. Nos cerveaux ne sont pas programmés.
- L'équilibre de la mélatonine et de la sérotonine, vous savez, cette fameuse balance la nuit, le jour, ce calage de notre cerveau avec le cosmique, avec l'alternance des jours et des nuits, eh bien c'est absolument nécessaire pour nous.
- Alors quels sont les symptômes de syndrome dépressif automne ? Alors en premier, effectivement, un sentiment dépressif, une tristesse...
- Mélancolique. Une incapacité. Voilà, une incapacité.
- Une incapacité à faire les tâches habituelles, une fatigue, qui est une fatigue... Ça se mélange toujours, un peu physique, mais surtout un manque d'envie.
- Il y a des troubles du sommeil. Or, c'est paradoxal et c'est embêtant parce que précisément, c'est aussi le traitement de bien dormir.
- Et puis il y a une prise de poids. Ça, ce sont les symptômes les plus classiques. Ça peut aller chez les femmes jusqu'à un syndrome prémenstruel, une aggravation d'un syndrome prémenstruel. Ça donne énormément de perturbations dans l'organisme.
- Et donc quand on a ce genre de symptômes, il vaut mieux, mine de rien, consulter. Pourquoi pas son médecin généraliste ? Comment ça se traite ? Parce que je n'ai pas passé plus de temps au soleil.
- Alors on peut passer plus de temps, non pas tellement au soleil, là, ces jours-ci, mais au moins dehors.
- C'est-à-dire quand même, même si on n'aime pas le gris. Et il faut préciser tout de suite que c'est prépondérant dans les villes, parce qu'à la campagne, il y a moins de gris.
- Parce que les couleurs de l'automne...
- Théoriquement, au contraire, ça éclate. Mais évidemment, en ville, en bas, le goudron, c'est gris, le béton, c'est gris.
- Si en plus le ciel sert de couvercle gris, c'est pire.
- Donc passez le week-end de la campagne si vous le pouvez. C'est ça que vous nous dites.
- Oui. On reste un petit peu plus dehors. On fait attention à son temps de sommeil. On consulte, bien sûr, parce que dans les cas les plus importants, on peut se faire soigner avec des médicaments. On pense à parler à son médecin de la vitamine D si lui-même n'y a pas pensé, parce...

Transcription générée par IA

Revenir
au direct

À Suivre
/