Par Jean-Marie Bordry avec Daniel Scimeca
Le mois de novembre dédié à la sensibilisation et à la prévention des cancers
Le mois de novembre dédié à la sensibilisation et à la prévention des cancers - Parlons santé
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Ce qui ne se délocalisera jamais, c'est aussi notre santé. Enfin, on peut l'espérer. Bonjour, Daniel Siméka.
- Bonjour. Bonjour à tous.
- Bon, vous êtes à distance, en duplex sur Sud Radio, mais vous êtes bien en France. Un médecin made in France, évidemment.
- Vous nous parlez de cette drôle de mode. Une bonne partie des hommes qu'on peut croiser commencent à cesser de pousser la moustache au mois de novembre.
- On le rappelle, Mauvember, une opération qui nous vient d'un pays anglo-saxon. C'est un mois de sensibilisation contre les cancers masculins.
- Quels sont les cancers qui touchent le plus les hommes ? Principalement, on parle de la prostate et on parle des testicules. Bien évidemment, il ne faut pas oublier les cancers liés à l'alcool et liés au tabac, les cancers pulmonaires. Mais ça n'est pas spécifiquement masculin.
- Ça touche les femmes aussi. C'est pour ça que vous disiez.
- Les femmes aussi.
- Donc les cancers spécifiquement masculins. Et le mouvement Mauvember ou Novembre bleu, pour parler un peu plus, pour rester français, sensibilise sur ces deux cancers. Un cancer qui survient plutôt après, majoritairement après 65 ans, le cancer de la prostate, et le cancer du testicule qui touche plutôt l'adulte jeune, même parfois très jeune, adolescent, et en tout cas avant 45 ans.
- Et donc cette sensibilisation...
- Alors il y a le folklore un petit peu amusant de ce mouvement qui est né en Australie, 1999 et 2003 surtout, où on se laisse pousser la moustache.
- C'est pour le clin d'œil.
- Comme vous pouvez le voir, ni vous ni moi n'avons pas...
- C'est vrai. On ne sera pas des bons ambassadeurs là-dessus. Quoi qu'il en soit, Daniel Siméka, parlons du cancer du testicule, parce que c'est vrai qu'on en parle très peu.
- Vous dites que ça touche plutôt des jeunes hommes. Comment on se dépiste ? Oui, parce que...
- Il y a 300 nouveaux cas par an quand même, et 100 % de guérison si c'est dépisté très tôt.
- Donc c'est pas compliqué. Nous avons entre guillemets à la fois la fragilité mais la chance d'avoir des glandes à l'extérieur du corps.
- On n'a pas besoin d'échographie. On a nos doigts. On prend notre douche.
- Et tout simplement, c'est l'autopalpation où il ne faut pas s'inquiéter pour rien.
- Le testicule est comme un petit œuf de caille en quelque sorte, plus ou moins gros.
- Qui est surmonté d'un épididyme. Donc il y a quelque chose... Il y a une petite excroissance qui est normale.
- C'est surtout le fait de le faire de temps en temps. On va pas faire ça tous les jours.
- Donc qu'est-ce qu'on doit déceler ? On doit déceler une irrégularité qui n'était pas là auparavant. Et dans ces cas-là, on consulte...
- Un peu le même principe que pour le cancer du sein chez les femmes, par exemple.
- Donc dans ces cas-là, il faut pas avoir honte d'appeler son médecin, de prendre rendez-vous si on a un doute.
- On lève le doute.
- C'est très...
Transcription générée par IA