Retranscription des premières minutes du podcast :
- Avec le traitement de l'espoir contre la maladie d'Alzheimer et notre médecin sud-radio Roger Rua. Bonjour, Roger.
- Bonjour.
- Alors docteur, le Lekembi, traitement de l'espoir contre Alzheimer, ce Lekembi, qu'est-ce que c'est ? Alors ça fait partie des médicaments qu'on appelle des anticorps monoclonaux qui sont fabriqués pour aller détruire spécifiquement une matière amyloïde, comme on l'appelle, qui est entre les cellules nerveuses et qui est le résultat de la dégradation de protéines et qui est le résultat des déchets, disons, du fonctionnement cérébral, mais qui, dans la maladie d'Alzheimer, qu'on n'entend pas, s'accumule d'une façon trop rapide et altère petit à petit et de plus en plus rapidement la fonction cérébrale.
- Donc ce médicament...
- Ce médicament est fait pour atténuer, ralentir, voire stopper les effets de la maladie. On est d'accord ? On est d'accord. Pour l'instant, les études montrent qu'il y a une décélération de l'accélération, si on peut dire, de la maladie.
- Mais on n'a pas de preuves que ça peut l'arrêter.
- Pour l'instant, non. Et encore moins que cela peut guérir. Ce médicament, il vient de recevoir son autorisation de mise sur le marché par l'Agence européenne des médicaments.
- Ça veut dire qu'on va pouvoir se le procurer, évidemment, sur ordonnance.
- Dans combien de temps en France ? Alors déjà, pour la France, il va falloir que ce médicament passe l'étape de la Haute Autorité de santé pour la mise sur le marché en France.
- Après, c'est un médicament qu'on ne pourra pas acheter en pharmacie et se procurer pour prendre avec son médecin.
- Parce que c'est un produit qui est injecté sous forme de perfusion tous les 15 jours, qui doit se faire dans un milieu hospitalier, parce qu'il y a des effets secondaires dont on doit surveiller, ces effets secondaires, avec des IRM.
- Au moment de la prise du médicament.
- D'accord. Donc on surveille ça. Évidemment, ce sera un peu plus compliqué.
- Avant d'en arriver là, parlons quand même un minimum de la prévention. Ce sera ma dernière question, Roger Rua.
- On peut prévenir les effets d'Alzheimer avant d'en être atteint, notamment par l'activité intellectuelle et même l'activité physique ? Tout à fait. De toute façon, l'hygiène de vie avec l'activité physique en miroir est une façon essentielle d'éviter toutes ces maladies dégénératives ou métaboliques.
- Oui, métaboliques, dont on parle avec l'Alzheimer, mais aussi le diabète, le cholestérol et autres choses.
- Et en un mot, à partir de quels indices ou quels doutes je dois encourager mes proches à consulter leur médecin ? Alors là, c'est plus compliqué. Mais bon, il existe un test Alzheimer sur la mémoire précoce, avec cinq mots dont on doit se rappeler de façon simple.
- Oui.
- Alors moi, je ne m'en rappelle pas, d'ailleurs.
- Je sais qu'il y a limonade dans le premier. Mais bon, bref, c'est un test simple où on voit que la mémorisation instantanée peut être un tout petit peu déficiente.
- Et à ce moment-là, il faut que le médecin déclenche d'autres types de...
Transcription générée par IA