Retranscription des premières minutes du podcast :
- Évidemment, parlons santé sur Sud Radio. On vous l'a dit, il fait gris, il fait plutôt froid si vous sortez, et légèrement humide.
- Bref, un temps idéal pour attraper un bon vieux rhume. Bonjour, Roger Rua. Bonjour.
- Médecin généraliste. On a beaucoup parlé des rhumes et surtout des médicaments anti-rhume dans les semaines qui viennent, parce qu'un certain nombre de médicaments qu'on a toujours utilisés et toujours connus ne sont plus disponibles en libre accès pour soigner un rhume.
- Je parle de Dolirume, par exemple. Il y en a d'autres. Question. Comment on fait maintenant pour soigner son rhume, Roger Rua ? Alors théoriquement, on devrait faire ou on doit faire ce qui était toujours le but avant que ces prédits n'arrivent sur le marché, c'est-à-dire il faut décongestionner le nez, prendre éventuellement un paracétamol, un imuprofène si on a un tout petit peu de fièvre, et laisser passer le temps, parce qu'un rhume, de toute façon, c'est viral la plupart du temps.
- Mais il faut faire le diagnostic. Et ça t'a guéri tout seul en 7 jours, quoi qu'on fasse.
- Donc il faut qu'on attende et qu'on reprenne l'habitude d'attendre une semaine pour que le rhume s'en aille, alors même que pendant des décennies, on s'était habitué à prendre des médicaments qui le faisaient disparaître beaucoup plus vite.
- Exactement. C'est ce qu'on appelle les médicaments de confort. Pour avoir le nez décongestionné en quelques minutes, c'était facile de prendre ces produits.
- Alors maintenant, on peut toujours les prendre parce qu'ils ne sont pas interdits. Ils sont simplement sur prescription médicale.
- C'est-à-dire que c'est le médecin qui doit juger de l'utilité et de l'efficacité de ces produits en fonction des contre-indications éventuelles de son patient.
- Alors on rappelle, ils sont désormais disponibles seulement sur ordonnance, parce que s'ils apportaient un vrai confort, en gros, ils arrêtaient le rhume, ils avaient un vrai risque. En même temps, c'était un risque de faire un arrêt vasculaire cérébral. Donc le risque n'était pas compensé par le confort, quoi. C'est ça ? Tout à fait. Pour ces médicaments-là, le bénéfice-risque, on en a beaucoup parlé pendant la crise de la Covid, très, très insuffisant, le service médical rendu aussi.
- Donc mieux vaut se moucher pendant une semaine plutôt que de risquer un AVC. C'est ce que vous nous dites, en tout cas, Roger Ruat.
- J'ai peut-être une dernière question pour vous, et c'est important. Les bons vieux remèdes de grand-mère. Vous avez dit qu'il faut décongestionner le nez.
- Ça veut dire quoi ? Je me mets des gouttes, je me mouche. Qu'est-ce que je fais ? Je traîne un rhume qui dure depuis 4, 5, 6 jours.
- Eh bien oui, les bons vieux remèdes de grand-mère, c'était de prendre de l'eau de mer, enfin, ou de l'eau du sérum phi.
- J'ajoute un tout petit peu de sel et on fait des nettoyages des narines. Ça décongestionne pas mal aussi.
- Bon, simplement, c'est un peu moins rapide, c'est un peu moins confortable. Mais...
Transcription générée par IA