Retranscription des premières minutes du podcast :
- Puisqu'il est 7h42, voilà autre chose qui concerne des millions de Français. L'obésité dont la définition va changer.
- On en parle avec notre médecin Sud Radio. Roger Rua, bonjour. Bonjour.
- Bienvenue sur Sud Radio. Médecin généraliste et médecin du sport, précisément. Tiens, ça peut servir justement pour la prévenir, l'obésité.
- La définition de l'obésité qui pourrait changer. Alors on est obèse à partir de quoi ? Alors aujourd'hui, un des principaux critères de la mise en pratique du diagnostic de l'obésité, c'est l'IMC.
- L'indice de masse corporelle. L'indice de masse corporelle, voilà, qui est une formule chiffrée entre le poids et la taille.
- C'est le poids par la taille au carré. Et donc ça nous donne un chiffre qui, normalement, ne doit pas dépasser 25.
- Entre 25 et 30, on appelle ça du surpoids, et au-delà de 30, de l'obésité. Et à partir de là, l'indication de la maladie est redéfinie par des articles récents qui ont été publiés, et qui définit que l'obésité est une pathologie complexe.
- L'obésité clinique est une pathologie complète. On ne connaît pas un petit peu les tenants et les aboutissants suffisamment, en tout cas pour y apporter des traitements efficaces.
- Et puis une obésité préclinique qui est... C'est-à-dire que l'indice de masse corporelle est au-delà de 30, mais les personnes qui ont cet indice corporel à 30, n'ont pas de pathologie particulière, n'ont aucun signe cardiovasculaire, aucun signe métabolique, comme le diabète ou autre.
- Et donc c'est cette définition basée sur l'IMC qui est remise un petit peu en question, de façon à ne pas laisser des gens passer au travers des mailles du filet du diagnostic, parce qu'il ne faut pas tarder à faire ce diagnostic pour pouvoir y apporter des réponses thérapeutiques.
- Et c'est difficile à dire, mais ce sera ma dernière question, elle est importante. Est-ce qu'il faut considérer l'obésité, comme une maladie ou pas ? Alors, l'obésité clinique, telle qu'elle a été redéfinie comme ça, oui, c'est une maladie complexe, qui nécessite une prise en charge, et qui nécessite des traitements, donc oui.
- Par contre, l'obésité préclinique, non. Et c'est là l'importance de cette nuance et des publications qui ont été faites.
- Voilà, et donc si je suis en obésité préclinique, ça veut dire que je n'ai pas forcément besoin d'y remédier ? De traitement, oui, tout à fait, on n'a pas besoin de traitement.
- On a besoin simplement d'une meilleure prévention, et là, on retombe sur ce qu'on disait tout à l'heure.
- Meilleure alimentation, qualité physique suffisante, et ça permet de retrouver un état qui ne soit pas préclinique en termes d'obésité.
- Surtout, oui, surtout trois semaines après les repas de fête. On n'a pas encore tout brûlé, pour un certain nombre d'entre nous.
- Merci beaucoup pour tous ces bons conseils, Roger Rua. Je rappelle que vous êtes médecin généraliste et médecin du sport.
- MangezBouger.fr, renseignez-vous dessus, vous verrez tous les conseils qu'on peut.
- Allez, restez avec nous, on se retrouve dans quelques instants.
- À suivre, Jean...
Transcription générée par IA