Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Avec notre médecin Sud Radio, c'est pas de l'artisanat la médecine, mais là aussi on a parfois quelques difficultés de recrutement. On en parlera peut-être une autre fois, docteur Simeka, n'est-ce pas ? » « Oui, mais c'est quand même un art. » « Oui, bien sûr que c'est un art, évidemment. Et c'est un art ancestral. Là aussi, d'ailleurs, Molière en écrivait de belles choses. Mais je ne sais pas si vous êtes d'accord avec ce qu'il s'y écrivait.
- Quoi qu'il en soit, Daniel Simeka, on parle de votre santé et vous nous parlez d'un phénomène très grave. Je parlais des jeunes, notamment.
- Il y a une tendance qui pose problème, vraiment, et qui continue à s'élargir, à s'étendre. C'est la consommation de protoxyde d'azote.
- Il sera bientôt interdit à la vente pour les particuliers parce que ça fait de sacrés dégâts. » « Ça fait de sacrés dégâts à la fois au moment où on le prend et puis sur le long terme, ce qui est encore plus grave.
- Vous savez, c'est ce gaz qui permet à la fois d'aider les anesthésistes à vous endormir pour des interventions chirurgicales.
- Et qui permet aux industriels de fabriquer de la chantilly. Vous voyez, c'est deux utilisations qui n'ont rien à voir.
- Mais qui est aussi récréatif. C'est un des gaz dits hilarants qui donne sur l'instant une espèce de sensation de gaieté un peu irrationnelle.
- Et donc, évidemment, c'est utilisé à titre récréatif. C'est fun, comme on pourrait dire, lorsqu'on a l'âge pour prononcer ce mot.
- Sauf que ça donne effectivement une vraie ébriété. Si on en consomme de façon trop importante, ça peut donner des accidents.
- Si on est sur la voie publique, si on est avec les transports en commun, si on est sur une trottinette, etc.
- Ça, c'est le premier effet. Et surtout, c'est un toxique du système nerveux, du système nerveux central et périphérique.
- Ça donne des paralysies. Ça donne des troubles qui parfois sont pérennes.
- Qui ne s'arrêtent pas en arrêtant la consommation. Donc, effectivement, c'est très grave.
- Et je trouve que cette initiative de limiter... Alors, évidemment, pour l'usage médical.
- Pour l'usage industriel, je trouve que les chercheurs pourraient se creuser un petit peu pour trouver un autre gaz.
- Je pense qu'on pourrait fabriquer de la chantilly, sûrement avec autre chose.
- Mais enfin, si c'est réservé aux industriels, passe encore. Mais l'usage récréatif, c'est très bien de mettre le haut là.
- Bon, pas d'inquiétude. Vous qui nous écoutez, qui êtes gourmand, on ne va pas interdire.
- Dire la chantilly du jour au lendemain, c'est la distribution de gaz de protoxyde d'azote aux particuliers qui sera empêchée.
- Quel conseil vous donnez aux parents qui savent que leurs gosses en consomment ? Surtout d'être d'abord avant tout pédagogique. Je pense que quand même, on sait bien, les relations ados-parents sont toujours un petit peu compliquées.
- Oui, parce qu'on est tous passés par là, Daniel, si je peux me permettre. On est tous passés...
Transcription générée par IA