Retranscription des premières minutes du podcast :
- Nous reviendrons évidemment sur cette histoire qui fait l'actualité, qui fait toujours débattre. Mais tout de suite, on parle de votre santé.
- C'est important pour tout le monde. Daniel Simeca, bonjour. Bonjour. Bonjour à tous.
- Alors c'est un cri d'alarme qui a été poussé cette semaine par l'Institut Pasteur.
- Ose des méningites, ça fait peur. Depuis près de 2 ans, depuis 2022, d'abord, on rappelle les quelques symptômes des méningites.
- Une méningite, ça commence comme une petite rhinopharyngite. Ça commence par de la fièvre, par des symptômes assez bannaux.
- Il faut être vigilant, au fait, chez les enfants non vaccinés, mais d'une façon générale, aux enfants qui se plaignent de nausées, qui se plaignent de maux de tête.
- Et bien évidemment, ensuite, ça, c'est à évaluer par le médecin. Le signe principal, en dehors de cela, c'est une nuque un petit peu raide.
- Et ensuite, les choses s'emballent assez vite, d'où la nécessité de faire un diagnostic très tôt, parce qu'ensuite, ça s'emballe très vite.
- Et ça peut devenir dangereux. Exactement. Comment ça s'attrape ? Ça s'attrape... C'est un virus. Donc ça s'attrape comme n'importe quel virus, par voie rhinopharyngée essentiellement.
- Et il faut savoir surtout que nous avons une arme qui s'appelle la vaccination, qui doit être absolument...
- Il y a deux types de vaccination. Une qui est strictement obligatoire et une autre qui est vivement recommandée.
- Et c'est absolument nécessaire. On rappelle 70 à 80 % des méningites sont virales. Et donc la plupart du temps, ça se passe bien.
- Mais il y a des méningites aussi bactériennes. Et c'est celles-ci, à Méningocoque, qui sont les plus dangereuses.
- On rappelle 10 % de décès quand même. 10 % sur une population d'enfants. C'est un drame. C'est une catastrophe, un chiffre pareil.
- Alors les explications de cette hausse observée par l'Institut Pasteur.
- D'abord, une diminution de la circulation de ces bactéries pendant la période Covid.
- Parce qu'automatiquement, il y a moins d'immunisation. Cette immunisation un petit peu permanente des enfants entre eux a fortement diminué.
- Donc retour ensuite à une vie normale. Eh bien de nouveau, les enfants se fréquentent à la crèche, à l'école, etc.
- Et puis surtout, une désaffection des vaccinations. Mais ça, on l'observe pour tout.
- Nous payons en quelque sorte la rançon de l'obligation vaccinale.
- Le vaccino-scepticisme, hélas, hélas, a augmenté en France depuis le Covid.
- Et là, on en voit des conséquences qui peuvent être dramatiques.
- Alors le vaccin, justement, sur cette maladie-là, il se fait comment ? Dans quel cadre ? Alors il se fait dans le cadre, il faut voir évidemment son pédiatre ou son médecin.
- Ce sont des vaccins qui se font dans les premiers mois de la vie.
- Il y a deux catégories de vaccins et les deux se font de toute façon avant deux ans.
- Il faut que les enfants soient absolument vaccinés et même plus tôt que cela.
- Il faut savoir, on parle des nourrissons, ça peut toucher aussi les enfants plus grands.
- Ça peut toucher...
Transcription générée par IA