Patrick Vignal (Renaissance) x Rodrigo Arenas (LFI) : Gabriel Attal, un choix facile pour Macron ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Ceux qui pourrait partir, en gros, ce sont les fondeurs concernant la loi immigration. "
Jean-Jacques Bourdin : Vous êtes là, merci d'être avec nous, de plus en plus nombreux le matin, sur Sud Radio, pour vous écouter. Nous allons vous écouter. Le remaniement ministériel, qui reste, qui part ? Quelles sont les dernières infos ? Pas grand-chose, on ne sait pas grand-chose. Apparemment Gérald Darmanin resterait, c'est bien cela. C'est bien ce que vous savez.
Benjamin Glaise : Au ministère de l'Intérieur, effectivement, c'est ce qu'il se dit. Il restera sur ce ministère. Bruno Le Maire aussi devrait rester à l'économie. Il faut toujours utiliser le conditionnel. On le sait, avec Emmanuel Macron, ça peut bouger jusqu'au dernier moment. Ceux qui pourrait partir, en gros, ce sont les fondeurs concernant la loi immigration. Clément Beaune notamment, Christophe Béchu, Rima Abdul Malak , Roland Lescure, Patrice Vergriete ou encore Sylvie Retailleau. On parle aussi du départ probable de l'actuel ministre de la Santé, Agnès Firmin-Le Bodo. On parle également d'Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. Ceux qui restent mais qui pourraient bouger Aurore Bergé. Ministre des Solidarités de la Famille qui pourrait rejoindre le ministère de la Culture. Parmi les arrivés possibles, Maud Bregeon qui pourrait remplacer Olivier Véran et devenir porte-parole du gouvernement. On parle également, dans les rumeurs, de Karl Olive, député des Yvelines, proche d'Emmanuel Macron qui pourrait arriver au gouvernement. Tout comme Hélène Thoraval, vous savez, c'est la maire de Romand sur Isère. On parle pour elle potentiellement de l'éducation nationale. On n'est que sur des rumeurs, là.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, là, nous sommes sur des rumeurs. Attention, la rumeur n'est pas une information. Malheureusement, on vit dans un monde de rumeurs aujourd'hui, donc soyons extrêmement prudents. Je le dis toujours, moi j'ai horreur, je ne sais pas si vous avez vu maintenant sur les chaînes d'information en continu, les bandeaux, il n'y a que des points d'interrogation à la fin du bandeau. Point d'interrogation, ce n'est pas une information. Je le disais lundi, mais donc soyons prudents. Lorsqu'on dit, lorsqu'on donne une information, soyons sûrs de son information. Bon, oui.
Benjamin Glaise : Et ce qui est sûr, c'est que pas de conseil des ministres, aujourd'hui, reporté à vendredi. D'ailleurs, c'est ce qu'il se dit.
Jean-Jacques Bourdin : Ça, c'est une information. C'est une information, donc on peut...
Benjamin Glaise : Comme ça veut dire, après on la commente, on l'explique.
"C'est les chaises musicales, voilà."
Jean-Jacques Bourdin : Oui, vendredi, on est des annonces, ça, c'est sûr. Alors, la nomination de Gabriel Attal fait réagir, évidemment, fait réagir et ça alimente les conversations. Beaucoup de conversations. Et les vôtres ? Tiens, Diane, Arnaud, Richard sont avec nous, tous les trois. Diane, bonjour.
Invitée (1) : Bonjour tout le monde, bonjour.
Jean-Jacques Bourdin : Argelès sur mer, Diane. Aide soignante, merci d'être avec nous, Diane. Je vous prends, je vais accueillir Arnaud qui est à Vannes, que nous connaissons bien. Bonjour Arnaud.
Invité (2) : Oui, bonjour Jean-Jacques, content de vous parler.
Jean-Jacques Bourdin : Moi aussi, moi aussi Arnaud, très content. Et Richard qui est à Toulouse, qui est ingénieur. Bonjour Richard.
Invité (3) : Oui, bonjour à vous.
Jean-Jacques Bourdin : Bonjour. Alors, Diane, vous commencez la nomination de Gabriel Attal. Qu'en pensez-vous ?
Invitée (1) : C'est les chaises musicales, voilà. Moi je pense que voilà, on change simplement de chaises et ça ne change rien du tout. Rien du tout, ça ne change rien du tout.
"Macron c'est le roi, c'est sur sa chaise et c'est lui qui commande et tout le monde doit obéir au doigt et à l'œil."
Jean-Jacques Bourdin : Pourquoi selon vous, Diane ?
Invitée (1) : Parce qu'il ne laissera pas son pouvoir à qui que ce soit d'autre. Macron c'est le roi, c'est sur sa chaise et c'est lui qui commande et tout le monde doit obéir au doigt et à l'œil. Donc ça ne changera pas la chose. Et comme lui c'est vraiment politique et natale, il suivra tout ce que Macron dira.
Jean-Jacques Bourdin : Mais, Diane, dans tous les gouvernements depuis que la Ve République existe, c'est le Président de la République qui a beaucoup de pouvoir. C'est un régime présidentiel. Et c'est toujours, c'est un chef, c'est le chef. C'est lui qui commande, c'est comme ça. Quel que soit le Président de la République, ça serait comme ça d'ailleurs.
Invitée (1) : Oui, quand il y avait Chirac quand même, ça par lui c'est beaucoup commandé. Il a même parti, il a même démissionné. Donc ce qu'il ne peut pas faire, c'est de non plus Chirac. Quand il y avait Mitterrand. Et je ne me trompe pas.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, mais il n'était pas Président de la République, Chirac.
Invitée (1) : Non, c'était Mitterrand.
Jean-Jacques Bourdin : Et puis il y a eu une période de cohabitation. (...)