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Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"les dernières informations que vous avez sur le cyclone Belal, cyclone tropical."
Jean-Jacques Bourdin : 9h05, nous allons partir pour la réunion tout de suite, mais auparavant Benjamin Glaise, 0826-300-300 si vous voulez intervenir évidemment, et quelles sont les dernières informations que vous avez sur le cyclone Belal, cyclone tropical ?
Benjamin Glaise : Alors tout le monde à alerte maximale, au moins jusqu'à demain matin, l'œil du cyclone était hier, encore quelques minutes sur le nord de l'île, l'aurait en parlé un mort pour l'instant à Saint-Gilles-les-Bains à l'ouest de l'île, c'est une personne sans abri, on compte à l'heure actuelle 38 000 personnes sans électricité, 55 000 personnes privées d'eau, les vagues 8 mètres en moyenne jusqu'à 15 mètres de haut, des vents jusqu'à 250 km heure attendue, 636 personnes ont pu aller se réfugier dans les centres d'aide, la population sur place c'est environ 9000.
Jean-Jacques Bourdin : Nathalie bonjour,
Invitée : Bonjour.
Jean-Jacques Bourdin : Nathalie, Nathalie vous êtes à Saint-Leu, c'est à l'ouest de l'île, c'est ça ?
Invitée : C'est ça oui.
Jean-Jacques Bourdin : Bon, quelle est la situation en ce moment Nathalie ?
Invitée : Alors nous avons pas mal de vent, très peu de pluie, donc c'est très très fort, voilà ça reste...
Jean-Jacques Bourdin : Ça reste raisonnable, vous avez connu plus fort ?
Invitée : Voilà.
Jean-Jacques Bourdin : Bon, vous avez connu plus fort, mais que vous dites les autorités ? Evidemment vous êtes chez vous ?
Invitée : Oui on est chez nous, on est enfermé et on ne doit pas bouger. Evidemment ne pas mentionner dehors, c'est peut-être dangereux avec des chutes d'arbres, ce qui est arrivé, d'ailleurs on a une branche qui est tombée d'un arbre, et les vagues peut-être très fortes jusqu'à 200-250 km heure, donc c'est important, et pour l'instant on n'en est pas encore là, ça viendra apparemment plus tard, un petit peu plus tard.
"On n'est pas tout à fait dans l'œil du cyclone, mais apparemment on ne serait pas loin."
Jean-Jacques Bourdin : Un petit peu plus tard, un peu, vous êtes en quelque sorte dans l'œil du cyclone ?
Invitée : On n'est pas tout à fait dans l'œil du cyclone, mais apparemment on ne serait pas loin, parce qu'il avance de fin de nuit jusqu'à la fin de nuit, donc dans le nord de l'île, et nous il arriverait.
Jean-Jacques Bourdin : Et il arriverait vers chez vous ? Oui. Je rappelle que Saint-Leu, c'est à l'ouest, c'est le paradis des surfeurs, Saint-Leu. C'est directement. Nathalie, c'est à l'ouest de l'île, est-ce qu'il y a des dangers de submersions de vagues importantes ?
Invitée : Alors, moi, comme je suis en haute part, je ne vois pas trop, mais oui, certainement, eh ben oui.
Jean-Jacques Bourdin : Bon, restez tranquillement chez vous, Nathalie.
Invitée : Voilà, on ne bouge pas.
Jean-Jacques Bourdin : Vous ne bougez pas. Alain est avec nous également, il est à Saint-Denis, justement, dans le nord de l'île. Bonjour Alain.
Invité (2) : Bonjour Monsieur Bourdin.
Jean-Jacques Bourdin : Bon, vous êtes dans l'œil du cyclone, là ?
Invité (2) : Oui, effectivement, ici, c'est calme. Ça l'a été beaucoup moins ce matin, nous avons pris le système pour le coup en pleine poire, comme on dit. Ça a été assez violent, on a eu des vents, des rafales à supérieur à 200 km heure, là où nous étions, là où nous sommes nous. Donc, pas mal de dégâts sur la végétation, mon portail a fait un petit vol plané, il est parti. Mais sinon, après, c'est des dégâts matériels, quoi, donc on est habitué à ça à la Réunion.
"En tout cas, moi, je n'ai pas vu ça depuis Firinga en 1989."
Jean-Jacques Bourdin : Vous êtes habitué à ça à la Réunion, finalement ? Pour l'instant, ce cyclone n'est pas plus fort que d'autres.
Invité (2) : Alors, si, moi, de mémoire, j'ai 44 ans, il est clairement comparable. Pour ce que je vois à Saint-Denis, après, vous savez, la topographie de l'île fait que très vite, les vents peuvent être modifiés d'un endroit à un autre. Mais, globalement, là où moi je me trouve, en tout cas, moi, je n'ai pas vu ça depuis Firinga en 1989.
Jean-Jacques Bourdin : D'accord, depuis 1989. Là, comment ça se passe ? Il y a d'abord des vents, puis ça se calme, et ensuite, ça reprend plus fort, c'est ça ?
Invité (2) : En fait, il faut vous imaginer une tempête où vous allez avoir des vents qui soufflent parfois assez raisonnablement, et puis, tout à coup, vous allez avoir des rafales qui arrivent pendant 30 secondes, 40 secondes, et c'est des rafales ultra puissantes, et c'est celles-là qui sont les plus dangereuses, parce qu'elles font tomber les branches des arbres, les branches elles-mêmes peuvent voler sur les maisons, et elles seront volées sur ce que nous avons, les voitures et ce genre de choses. Donc voilà, et si quelqu'un est dehors, forcément, c'est là où le risque est le plus important.
Invité (2) : Complètement, on attend que ça se passe, et puis ensuite, il y aura un grand temps de nettoyage pour nous. Moi, j'ai une pensée, bien sûr, pour ces forces de sécurité qui nous protègent et qui s'assurent que les personnes qui subissent les dégâts puissent être protégées vraiment là. (...)