Par Jean-Jacques Bourdin
avec Jérôme Bayle, Philippe Boisson, Rémi Dumas, Jean-Paul Pelras, Laurence Marandola
Jean-Jacques Bourdin donne la parole aux agriculteurs
Émission spéciale : Jean-Jacques Bourdin donne la parole aux agriculteurs
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Au cœur de cette colère agricole."
Jean-Jacques Bourdin : Il est 9h04, merci d'être avec nous, vous savez combien nous recueillons avec un immense plaisir la parole des agriculteurs ici sur l'antenne de Sud Radio, et encore une fois j'ai bouleversé notre programme puisque de 9h à 10h nous avons parlé agriculture avec de très nombreux intervenants qui vont pouvoir nous dire, faire le point d'abord, où en est-on de la colère, où en est-on des revendications, où en est-on des réponses apportées par le gouvernement, sont-elles suffisantes, insuffisantes, que va-t-il se passer dans les heures et les jours qui viennent, voilà des questions que nous allons poser, nous allons réfléchir à tout ça ensemble, vous allez intervenir 0826 300 300, je parlerai des taxis aussi qui manifestent, parce que je ne veux pas les oublier, au cœur de cette colère agricole, il y a aussi des taxis qui manifestent pour tout un tas d'autres raisons, mais nous en parlerons ce matin, avant 9h, Benjamin Glaise, avant d'appeler Jérôme Bail, je suis très content d'avoir Jérôme avec nous dans un instant, mais avant d'appeler Jérôme Bail, Benjamin Glaise, les blocages, où en est-on, alors province et région parisienne, faisons bien la distinction.
Benjamin Glaise : Alors du côté de Paris, on a déjà quelques ralentissements, notamment autour de Rungis, opération Escargot en cours sur la 13, mais là ça concerne les taxis, vous en parliez Jean-Jacques, sinon le reste, c'est attendu pour 14h, à partir de 14h, les syndicats FNSEA et jeunes agriculteurs qui prévoient un siège autour de Paris, au total 8 points de blocage installés à une quarantaine de kilomètres autour de la capitale, sur les principaux axes qui mènent à Paris, préfecture de police de Paris qui recommande de prendre les transports en commun plutôt que la voiture, 1500 à 2500 tracteurs sont attendus, avec des renforts policiers, 15 000 policiers et gendarmes mobilisés, des blindés positionnés à Rungis, mais aussi du côté de Roissy, des hélicoptères aussi utilisés pour suivre le parcours des agriculteurs, et puis trois lignes rouges fixées par le ministre de l'Intérieur, on les rappelle un Gérald Darmanin qui ne veut pas de blocage de Rungis ou des aéroports, il ne veut pas non plus que les agriculteurs entrent dans Paris ou dans les grandes villes.