Yohan Saynac x Laurence Cristol : Vers une consultation chez le médecin à 30 euros, trop cher ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Le délit de provocation à l'abandon des soins."
Jean-Jacques Bourdin : Il est 9h06, merci d'être avec nous, 0800 26 300 300, vous n'hésitez pas, vous intervenez, vous réagissez sur tous les sujets d'actualité, ils sont nombreux. Ce matin nous allons parler évidemment du droit du sol à Mayotte, nous allons parler de l'insécurité, je regardais, on a déjà commencé d'ailleurs à évoquer le sujet vendredi, vous êtes de plus en plus d'une manière ou d'une autre, eh bien nous allons de nouveau en parler avec Sylvie, avec Jules, nous allons aussi parler de la manière dont les médecins vont être payés, rémunérés parce que la sécurité sociale fait des propositions, 30 euros la consultation, c'est bien ça Maxime Trouleau ?
Maxime Trouleau : Oui c'est ça, contre 26,50 aujourd'hui.
Jean-Jacques Bourdin : Contre 26,50, il y a aussi pour améliorer la prévention, une rémunération plus intelligente, dit la sécurité sociale, un seul forfait, c'est-à-dire qu'un forfait annuel par malade chronique suivi, un peu plus s'il est âgé, enfin nous détaillerons tout cela entre 9h30 et 10h avec notre débat tout à l'heure sur la manière dont rémunèrent les médecins généralistes, les médecins libéraux. Bien, les dérives sectaires aussi, on va en parler demain à l'Assemblée nationale je crois Maxime.
Maxime Trouleau : Exactement Jean-Jacques, l'Assemblée qui va examiner ce projet de loi pour je cite renforcer la lutte contre les dérives sectaires, un texte qui avait été voté la semaine dernière, le 7 février en commission des lois qui souhaitait s'attaquer notamment aux gourous 2.0, ces gourous que l'on retrouve notamment sur internet, sur les réseaux sociaux. Absolument, alors il y a deux articles, deux articles phares dans cet examen du projet de loi, notamment l'article 4, dans un premier temps rejeté par le Sénat d'ailleurs puis réintroduit dans la loi par l'Assemblée qui crée le délit de provocation à l'abandon des soins. Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est quand une personne est malade et qu'elle est incité à abandonner ses traitements médicaux en deux manières répétées et intentionnelles, et bien l'Assemblée pourrait voter celle-ci. (...)