Narcotrafic : comment arrêter la "submersion" ? Béatrice Brugère x Me Jérôme Goudard
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Mohamed Amra, libéré par un commando."
Jean-Jacques Bourdin : Deux sujets nous occupent évidemment. La mort de deux surveillants pénitentiaires dans cette attaque à l'arme lourde. On aurait dit une scène de guerre. Cette attaque à l'arme lourde pour faire libérer un détenu. C'était hier, on en parle dans un instant avec Wilfried Fonck et avec Frédéric, qui est un ancien directeur de prison, qui nous a appelé au 0826 300 300. Et ensuite, nous parlerons d'un Nouvelle-Calédonie. J'appellerai Sonia Backès, qui est présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie. On en serait à trois morts dans les émeutes en Nouvelle-Calédonie. Bien, pour l'instant, on n'a pas la confirmation de cette troisième victime. Mais revenons sur les dernières informations concernant ce qui s'est passé hier dans l'heure.
Benjamin Glaise : Et toujours en poursuite pour retrouver ce détenu, Mohamed Amra, libéré par un commando. Deux agents de la pénitentiaire, vous l'avez dit, sont décédés. Un autre serait encore entre la vie et la mort. Le profil, rapidement, Mohamed Amra, c'est un homme qui a été déjà condamné à 13 reprises, notamment pour vol avec violence, avec arme. Il est par ailleurs mis en examen de nombreuses reprises, notamment pour meurtre ou tentative de meurtre. C'est un dispositif inédit mis en place pour tenter de le retrouver, de les retrouver, selon Gérald Darmanin.
"Quand on voit l'équipement dont disposait le commando qui a attaqué le convoi, on se sent un peu tout nu."
Jean-Jacques Bourdin : Wilfried Fonck est avec nous, secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP. Ça, bonjour.
Wilfried Fonck : Bonjour, Jean-Jacques.
Jean-Jacques Bourdin : Merci, Wilfried, d'être avec nous. Wilfried, ce fourgon attaqué dans l'heure. L'émotion est extrêmement forte partout en France. Deux agents pénitentiaires, deux surveillants tués à l'arme de guerre. Deux, trois autres blessés, dont un est encore dans une situation critique. Vous avez des nouvelles de sa santé ?
Wilfried Fonck : Alors, pour le moment, non. On sait qu'il est toujours, en tout cas, son pronostic vital est toujours engagé. On n'a pas d'autres éléments d'information pour l'instant. Donc, on est aussi en attente de bonnes nouvelles, espérons-le.
Jean-Jacques Bourdin : Avant de revenir sur ce que vous demandez aujourd'hui, j'ai été frappé par une chose. Cette attaque était une attaque de guerre. C'était les fourgons bloqués au péage, avec des hommes en noir armés de kalachnikovs d'armes lourdes qui tirent sans hésiter une seconde sur les surveillants. Les surveillants qui répliquent Wilfried Fonck, mais en ne disposant pas des mêmes armes.
Wilfried Fonck : Non, c'est certain qu'en termes d'équipement, quand on voit l'équipement dont disposait effectivement le commando qui a attaqué le convoi hier, on se sent un peu tout nu. Après, la grosse difficulté dans ce genre de situation, c'est de vouloir partir sur des choses encore plus sophistiquées, avec un niveau de protection encore plus élevé. Mais malheureusement, on sait que, dans ce type d'escalade, on ne sera pas forcément non plus les gagnants. (...)