Attal - Bardella : fallait-il interdire ce débat ?
Attal - Bardella : fallait-il interdire ce débat ? Le grand débat entre Jordan Bardella et Gabriel Attal, qui aura lieu demain sur France 2, promet d’être un temps fort de cette campagne européenne.
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Vous savez ce qu'on va faire ? On va parler de la Nouvelle-Calédonie"
Jean-Jacques Bourdin : Il est 9h05, Benjamin Glaise est avec moi, vous êtes là aussi, 0826-300-300, pour réagir à l'actualité évidemment. Benjamin, nous allons aborder plusieurs sujets, mais la situation en Nouvelle-Calédonie, le Président de la République n'est pas encore arrivé, je crois, il est là ?
Benjamin Glaise : Non, il n'arrive pas ce soir, il arrive ce soir en Nouvelle-Calédonie.
Jean-Jacques Bourdin : Ce soir en Nouvelle-Calédonie, parce qu'il est 18h en Nouvelle-Calédonie, oui, il est 18h en Nouvelle-Calédonie.
Benjamin Glaise : Il arrivera donc le matin en Nouvelle-Calédonie et le soir chez nous ?
Jean-Jacques Bourdin : Oui, je ne sais pas si... Non, il va arriver dans la nuit, peut-être en Nouvelle-Calédonie. Vous savez ce qu'on va faire ? On va parler de la Nouvelle-Calédonie. Il va proposer une "mission", c'est cela ? Une "mission" ? On ne sait pas trop.
Benjamin Glaise : On met des guillemets à "mission", parce que pour le coup, on ne sait pas ce qu'il y a dedans.
"La situation de sécurité, reste tout à fait instable."
Jean-Jacques Bourdin : Oui, on ne sait pas ce qu'il y a dedans. Bien, on parlera d'autres choses tout à l'heure, mais je dois commencer avec la Nouvelle-Calédonie, Benjamin, parce que nous avons deux témoins importants. Le premier, c'est Hervé Mariton, qui est avec nous, maire de Crest. Bonjour, Hervé Mariton. Merci d'être avec nous. Oui, bonsoir. Quelle heure est-il donc en Nouvelle-Calédonie ?
Hervé Mariton : 18h05, il nous verra, et le président de la République devrait arriver demain matin.
Jean-Jacques Bourdin : Voilà, demain matin chez vous. Vous êtes président de la Fédération des entreprises d'outre-mer, c'est cela, Hervé Mariton ?
Hervé Mariton : Exact, tout à fait.
Jean-Jacques Bourdin : Vous êtes bloqué en Nouvelle-Calédonie ?
Hervé Mariton : Oui, parce qu'il n'y a pas d'avion pour rentrer en métropole, et la situation de sécurité, de fait, reste tout à fait instable. Ce matin, je devais me rendre, ce matin pour nous en Nouvelle-Calédonie, je devais me rendre à la société SLN, l'usine métallurgique, qui est le principal employeur de l'île. Ça paraissait faisable quelques heures avant, et à un moment, sur la route, les policiers nous ont bloqués, parce que manifestement, il s'était passé des choses très proches de l'usine, et de fait, ma réunion physique s'est transformée en visio, parce que très près du centre de l'agglomération de Nouméa, en vérité, les choses ne sont toujours pas totalement sous contrôle.
"Un certain nombre de barrages sont reconstitués."
Jean-Jacques Bourdin : Voilà, parce que la situation ne s'est pas calmée, Hervé Mariton, contrairement à ce que je peux lire ici ou là, en disant qu'il y a une nette amélioration dans la sécurité en Nouvelle-Calédonie. Ce n'est pas le cas ?
Hervé Mariton : Je pense qu'il y a une amélioration, mais que la situation insurrectionnelle n'est toujours pas terminée. On est clairement en face d'une insurrection importante, organisée. J'entendrais ce qui était évoqué juste avant, avec clairement un certain nombre de ramifications à l'étranger aussi, et la vérité est que les forces de l'ordre font un travail considérable qui permet de dégager un certain nombre de barrages, mais dès qu'elles sont parties, un certain nombre de barrages sont reconstitués. Et je vous le disais, à proximité immédiate du centre-ville, bien avant d'arriver à l'usine, dès le début de la deux fois deux voie, qui est au nord de Nouméa, en sortant du centre-ville de Nouméa, les choses étaient bloquées parce qu'un blocage proche de l'usine avait été relancé ce matin. (...)