LR - RN / PS - LFI : Compromis ou compromissions ?
Au programme : Jean-Jacques Bourdin reçoit Renaud Muselier / LR - RN, PS - LFI : Compromis ou compromissions ? Débat avec Alma Dufour et Bertrand Pancher
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Abrogation de la réforme des retraites si le RN arrive au pouvoir, des prix étatisés du gaz et de l'électricité et pas la démission d'Emmanuel Macron."
Jean-Jacques Bourdin : Bien, il est 9h06. Merci d'être avec nous. Jean-Philippe Tanguy a dit beaucoup de choses. Alors, j'ai remarqué quoi ? J'ai remarqué d'abord qu'il abrogerait bien parce que Jordan Bardella était un peu indécis sur le sujet. Et bien, Jean-Philippe Tanguy est clair. Il y aura abrogation de la réforme des retraites si le RN arrive au pouvoir. Ça, c'est la première chose. Ensuite, des prix étatisés du gaz et de l'électricité. Ça, c'est une deuxième chose. Il ne demande pas la démission d'Emmanuel Macron, une troisième chose. Et concernant Éric Ciotti, on a bien vu les différences de programme qui sont profondes entre le RN et les propositions d'Éric Ciotti lorsqu'Éric Ciotti était candidat en 2021. Vous vous rappelez pour être le candidat à l'élection présidentielle. Nous sommes avec Renaud Muselier. Bonjour Renaud Muselier. Merci d'être avec nous, président de la région Sud. C'est bien ça. Je ne dis plus Provence-Alpes-Côte d'Azur, je dis Sud. Je ne dis plus PACA. Provence-Alpes-Côte d'Azur, Sud.
Renaud Muselier : C'est-à-dire que si vous pouvez dire Provence-Alpes-Côte d'Azur avec ces trois marques, nous on dit Provence-Alpes-Côte d'Azur, la plus belle région d'Europe.
Jean-Jacques Bourdin : L'une des plus belles.
Renaud Muselier : Soyons un peu chauvins, mais être sur Sud Radio me va parfaitement. Merci de votre invitation, monsieur Bourdin.
"C'est l'histoire du gaullisme, quand même. C'est De Gaulle, Pompidou, le président Chirac, Sarkozy."
Jean-Jacques Bourdin : Il n'y a pas de soucis, Renaud Muselier. C'est cet après-midi. Vous n'êtes plus, je le rappelle, vous n'êtes plus LR. Que les choses soient claires. Cet après-midi, il y a le bureau politique. Éric Ciotti, pour l'instant, les électeurs quand même, Renaud Muselier, les électeurs LR, sont plutôt satisfaits, non ? De ce choix d'Éric Ciotti. Qu'en pensez-vous ?
Renaud Muselier : Je pense surtout qu'ils sont complètement déboussolés. L'histoire de mon ex-famille politique.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, votre ex.
Renaud Muselier : C'est une famille qui est issue, en quelque sorte, je le fais vite, mais c'est l'histoire du gaullisme, quand même. C'est De Gaulle, Pompidou, le président Chirac, après Sarkozy, ce sont des gens qui ont toujours battu contre les extrêmes. Après, dans un laps de temps plus court, c'est-à-dire Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, ont toujours fait rempart, car il n'y a jamais de porosité avec le Front National ou le Rassemblement National. La totalité des cadres et des élus, la totalité des cadres et des élus qui ont été élus, dans les communes, responsables départementaux, maintenant responsables régionaux, ceux qui sont ministres, qui ont été ministres, anciens ministres, tous sont contre, quand même. Donc l'initiative de M. Ciotti, qui a été élu...
"Ni avec Macron, ni avec Le Pen."
Jean-Jacques Bourdin : Mais pourquoi ? Pourquoi cette initiative pour être réélu député ?
Renaud Muselier : À la limite, si dans sa stratégie politique, il estime qu'il doit faire une alliance avec le Rassemblement National. Après tout, pourquoi pas ? Sauf que la veille, avec le Président du Sénat, le Président RoRetailleau, le Président de l'Assemblée Nationale, des groupes politiques qu'il préside dans les différentes assemblées, ses amis, ses copains, lui, le chef, leur a dit, ni avec Macron, ni avec Le Pen.
Jean-Jacques Bourdin : La veille ?
Renaud Muselier : La veille, la veille au soir ! (...)