L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Cette histoire de fraude aux aides sociales…"
Jean-Jacques Bourdin : 0800 N6 300 300, vous êtes avec nous, merci vraiment d'être là, vous avez entendu Thomas Cazenave, le ministre délégué chargé des comptes publics, c'est lui qui dirige le budget, le budget qui sera présenté la semaine prochaine en Conseil des ministres. Alors, je lui ai posé beaucoup beaucoup de questions concrètes parce que le budget de la France, c'est le nôtre, et puis c'est notre budget aussi qui subit les conséquences des choix budgétaires. Évidemment, notre budget du quotidien et nos difficultés pour boucler les fins de mois pour beaucoup, dans tous les cas. Alors, dans le projet de loi, j'ai vu ce qui a scandalisé beaucoup de personnes, cette histoire de fraude aux aides sociales avec ce youtubeur qui se vante de toucher des aides sociales jusqu'à 1800 euros par mois, c'est ça ?
Benjamin Glaise : 1800 euros net par mois, notamment en fraudant l'allocation adulte handicapé, en prétextant une maladie psychique qui n'existerait pas.
Jean-Jacques Bourdin : Alors, j'ai posé la question tout à l'heure au ministre du budget, Thomas Cazenab, il a répondu que dans le projet de loi, il créerait un délit.
Benjamin Glaise : Oui, un délit sur la promotion de la fraude, ce qui concerne en l'occurrence ce youtubeur qui disait qu'il donnerait ses conseils en échange d'une somme 300 euros. Voilà ce qu'il disait dans cette vidéo.
"Votre quotidien, c'est le coup de la vie, c'est les difficultés."
Jean-Jacques Bourdin : Voilà, donc délit, il va tomber sous le coup de la loi ce youtubeur, et ça me paraît logique, ça me paraît normal, ça vous fait réagir, vous n'hésitez pas. La fraude sociale, les aides sociales, l'emploi, j'en parlerai demain avec le ministre de l'Emploi, Olivier Dussopt, qui sera mon invité demain, Sandrine Rousseau sera avec moi vendredi de 8h30 à 9h00. Bon, ce sont les prochains invités. Mais regardons un peu le quotidien, notre quotidien et notre quotidien, votre quotidien, c'est le coup de la vie, c'est les difficultés. Tous les matins, nous avons des témoignages sur ces questions-là. L'essence, la vente à perte de carburant proposée par le gouvernement Faites un bide, mon cher Benjamin.
Benjamin Glaise : Oui, mais il maintient, il maintient Thomas Cazenave, il l'a dit à l'instant. L'idée, on l'aura compris, c'est de dire à la grande distribution, eh bien maintenant vous n'avez plus l'excuse de ne pas pouvoir vendre à perte, maintenant vous pouvez diminuer les prix à la pompe, puisqu'on va faire sauter cette interdiction-là à vous de jouer. Donc il maintient, même si la grande distribution a dit pour l'instant, pas question.
Jean-Jacques Bourdin : Pas question. Nous verrons bien si le front uni de la grande distribution, s'il n'y a pas un distributeur qui tout à coup s'est dit, tiens moi je vais vendre à perte beaucoup moins cher l'essence, ça va faire venir des clients, et ça fera venir des clients dans mon hyper, ou mon supermarché, ça c'est le réflexe habituel. Nous verrons bien, j'attends de voir. Nathalie est à Bordeaux. Bonjour Nathalie. (Bonjour tout le monde.) Bonjour Nathalie, vous êtes coiffeuse et esthéticienne Nathalie.
"le petit fonds de commerce, ça fonctionne bien ?"
Invitée : Oui tout à fait, coiffeuse, esthéticienne et masseuse. Donc je faisais du domicile jusqu'à présent depuis 10 ans, et puis j'ai décidé, j'ai trouvé un petit fonds de commerce en Banlieue-Bordelaise sud-est, donc j'ai rouvert un commerce, mais je fais encore du domicile pour des personnes qui ne peuvent pas se déplacer, et qui ne voulaient pas, enfin qui m'avaient demandé de ne pas les laisser tomber, donc voilà.
Jean-Jacques Bourdin : Bon, mais ça va bien, le petit fonds de commerce, ça fonctionne bien ?
Invitée : Oui, ça va, ça va, ça va, c'est plus le débat. Oui, oui, je suis relativement heureuse. Ouais, ouais, ouais, franchement les dépôts sont...
Jean-Jacques Bourdin : Ils sont plutôt bons. (Ils sont plutôt bons, voilà.) Bon, ce qui vous permet de regarder le soin domicile avec un peu plus de distance, si je peux dire. (Oui, ouais, ouais, ouais.) Parce qu'avec le coût du carburant, les soins domiciles…
Invitée : Ça n'empêche que, voilà, je me déplace moins, mais mon budget carburant évidemment est toujours le même, parce que l'essence a terriblement augmenté, voilà. Je m'étais dit, je vais réduire mon prix, mais non. Donc, bon, j'ai été obligé de d'impacter un petit peu ma clientèle, les gens demandent pas un tout petit peu, quoi.
Jean-Jacques Bourdin : Ouais, alors l'essence est très chère en France, mais je regardais dans les autres pays d'Europe, ça a aussi beaucoup augmenté, et il y a même des pays où c'est plus cher qu'en France, notamment l'Italie, par exemple. Ou là, le truc… Non, mais c'est terrible, non, mais c'est…
Invitée : Ouais, non, mais c'est affolant, on se demande où on va, quoi
"On est au plus haut niveau depuis 10 mois."
Jean-Jacques Bourdin : Oui, oui, oui, non, mais je… Les prix du pétrole vont être hauts pendant longtemps, si j'ai bien compris Benjamin Glaise.
Benjamin Glaise : Bah oui, on se rapproche dangereusement, eh bien, de ce seuil des 100 dollars pour le prix du baril de Brent. On est au plus haut niveau depuis 10 mois.
Jean-Jacques Bourdin : Bien, vous continuez à appeler, merci Nathalie, vous continuez à appeler sur le coût de la vie, les difficultés, le pouvoir d'achat, avec cette info aussi, le prix des assurances qui va augmenter.
Benjamin Glaise : Eh oui, qui va augmenter, ça c'est une autre information. Qui fait mal, on l'a appris, avec l'augmentation des mutuelles santé, les assurances habitations, autour de plus 8%.
Jean-Jacques Bourdin : Pour les assurances habitations, plus 4 pour la... (Pour l'assurance auto.) Pour l'assurance auto, plus 4% en 2024. (…)