Conflit Arménie - Azerbaïdjan : La France doit-elle couper le gaz de Bakou ?
Conflit Arménie - Azerbaïdjan : La France doit-elle couper le gaz de Bakou ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Rien n'est prévu. Prévu à l'avance, c'est un peu un pléonasme."
Jean-Jacques Bourdin : Il est 9h03, merci d'être avec nous, c'est un plaisir de vous retrouver tous les matins à 8h30 pour l'interview politique. Bon parfois, c'est un peu rude ces interviews politiques, mais comme je le répète à chaque fois, c'est pas compliqué. L'interview politique en face à face, c'est pas compliqué. Il y a celui qui pose des questions qui est responsable de ces questions et celui qui répond aux questions qui est responsable de ces réponses. Et rien n'est prévu à l'avance. Rien n'est prévu. Prévu à l'avance, c'est un peu un pléonasme. Rien n'est prévu. Il n'y a pas d'accord sur les questions qui seront posées. Ça, il n'en est pas question et je ne le ferai jamais. Je préfère m'arrêter de faire de l'interview politique plutôt que de préparer les réponses à l'avance. Les questions et les réponses. Il n'y aura aucun… C'est clair. Que ça soit clair. C'est une façon de travailler, c'est ma façon de travailler, c'est comme ça. Les invités politiques viennent répondre aux questions, quelles que soient les questions. Et ce n'est pas l'invité politique qui détermine le choix des questions. Il est 9h04. Bien. À part ça, nous allons parler de quoi, Maxime Trouleau ? Beaucoup de sujets. (Oui, beaucoup de sujets.) Évidemment, beaucoup de sujets. Et notamment, notamment du Haut-Karabakh tout à l'heure. Débat entre 9h30 et 10h00. Alors, Yael Braun-Pivet, qui est la présidente de l'Assemblée nationale, dénonce une épuration ethnique et elle se montre favorable à l'instauration de sanctions européennes contre l'Azerbaïdjan, y compris contre la famille du président Ilham Aliyev. Elle était sur RTL. C'est bien cela, Maxime ?
"Une république séparatiste autoproclamée."
Maxime Trouleau : Oui, tout à fait. Alors, peut-être rappeler un petit peu ce qui se passe là-bas au Karabakh, qui est, je l'appelle donc, une république séparatiste autoproclamée. Et dernièrement, à mi-septembre, il y a eu une offensive de l'Azerbaïdjan, alors que là-bas, au Karabakh, des milliers d'Arméniens y vivaient. Mais, conséquence de cette offensive militaire, elle a entraîné l'exode de dizaines de milliers d'Arméniens, laissant leur maison, leur vie là-bas, à plus de cent mille Arméniens quitter cette région du Haut-Karabakh. Cette région du Haut-Karabakh qui avait fait scission avec l'Azerbaïdjan après la chute de l'URSS, ça remonte, 1991. Depuis, il y a eu à Jean-Jacques plusieurs conflits, qui avaient fait 30 000 morts dans la fin des années 80, début des années 90. Un conflit même à l'automne 2020, beaucoup plus récemment, qui avait fait 6 500 morts en 6 semaines.
Jean-Jacques Bourdin : Alors, peut-on, doit-on se passer du gaz à Zéry ? C'est l'une des questions de fond, et ce sera le débat tout à l'heure que nous verrons entre 9h30 et 10h. Qui seront nos deux invités ?
Maxime Trouleau : Alors, Jean-Jacques, vos invités, ce sera Anne-Laurence Pétel, députée Renaissance des Bouches du Rhône, et puis Jean-Christophe Buisson, journaliste au Figaro Magazine, spécialiste en Histoire.
Jean-Jacques Bourdin : Bien, il est 9h06, merci d'être avec nous d'autres sujets. Vous réagissez, 0826 300 300. D'autres sujets font réagir nos auditeurs, Maxime.
"La France a un besoin de sécurité et d'ordre,"
Maxime Trouleau : Ah oui, on peut parler notamment de cette sortie hier d'Emmanuel Macron, qui était du côté du lot de Garonne à Tonneins. Nous avons un problème de sécurité partout dès que nous n'avons pas de présence des autorités. Voilà ce que déclare le chef de l'État hier. La France a un besoin de sécurité et d'ordre, alors il a fait des annonces, le chef de l'État. 238 nouvelles brigades partout sur le territoire d'ici 2027. Elles seront fixes ou mobiles. En chiffre, ça fait quoi ? Ça fait à peu près 2144 postes de gendarmes supplémentaires. Sur les 8 500 créations d'effectifs de force de l'ordre annoncées par le gouvernement, d'ici la fin du quinquennat, les premières seront installées dès novembre.
Jean-Jacques Bourdin : Alors, est-ce que ça va permettre de réduire la délinquance dans les zones rurales, notamment au périurbaine ? Je peux en douter, mais nous verrons bien. Mais dans tous les cas, au moins ça peut permettre à certains, je ne sais pas moi, d'aller au renseignement dans une gendarmerie ou d'aller déposer plainte plus facilement, si c'est plus prêt. Tiens, nous allons prendre le témoignage de Corinna qui est à Brassac, dans le Tarn. Bonjour Corinna.
Jean-Jacques Bourdin : Eh oui, mais il y en a plusieurs Brassac d'ailleurs en France. (Il y en a plusieurs.) Oui, il y en a plusieurs. Corinna, alors, votre commune de Brassac-Tarn-et-Garonne fait partie des communes concernées ?
Invitée : Concernées, indirectement, parce que j'ai été souvent sur Internet et voilà, donc à mon avis, il n'y aura rien sur Brassac. (...)