Le Hamas attaque Israël : le Proche-Orient s’embrase de nouveau, LFI fait polémique en France
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Où est-ce qu'on en est ?"
Jean-Jacques Bourdin : Il est 9h05, merci d'être avec nous. Parlons vrai, évidemment, vous avez écouté Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie et des Finances, qui était notre invité. Je voudrais remercier toutes celles et ceux qui nous ont permis de réaliser cette émission ce matin, parce que nous avons changé de locaux et nous sommes dans des studios tout neufs et vraiment nous sommes bien. C'est confortable, mais au-delà du confort, c'est efficace et c'est ce qui compte. Et nous pouvons vous accueillir avec d'autant plus de plaisir, 0826-300-300, vous n'hésitez pas, évidemment, le matin à être avec nous. Je sais que vous êtes avec nous, d'ailleurs, parce que vous êtes de plus en plus nombreux, on m'en parle de plus en plus souvent et j'en suis très heureux. Nous allons évidemment avec vous, Maxime Trouleau, et tous nos auditeurs, revenir sur ce qui se passe actuellement au Proche-Orient entre Israël, le Hamas, la bande de Gaza, dans la bande de Gaza, autour de la bande de Gaza, à l'intérieur d'Israël, encore du territoire israélien, avec aussi tous ces otages israéliens et même étrangers qui ont été pris, faits prisonniers par le Hamas, Maxime Trouleau. Oui, allez, (on va revenir sur les dates.) Oui, le dernier fait, où est-ce qu'on en est ?
Maxime Trouleau : On s'en souvient, la guerre a débuté samedi matin, donc les chiffres actuels, au moins 700 personnes sont mortes et plus de 2150 ont été blessées en Israël. Côté palestinien, le dernier bilan s'élevait à au moins 413 personnes mortes et 2300 blessées. Jean-Jacques, ça fait un total, malheureusement, de plus de 1100 morts. Les dernières actualités, c'est de l'armée israélienne qui annonce avoir frappé, je cite, plus de 500 cibles dans la bande de Gaza au cours de la nuit dernière. Et actuellement, Jean-Jacques, des combats sont en cours en 7 ou 8 points en Israël. Autour de cette bande de Gaza, je parlais des morts, une ressortissante française est morte, a déclaré le quai d'Orsay hier.
"Des combats entre l'armée israélienne et des terroristes du Hamas ?"
Jean-Jacques Bourdin : Et il y aurait des disparus, mais ça nous verrons, nous aurons des informations, évidemment, des disparus du côté français. Alors évidemment, il y a toutes les conséquences de ce conflit. Est-ce que ce conflit va embraser toute la région, tout le Moyen-Orient, tout le Proche et le Moyen-Orient, nous allons parler tout le monde, toutes les chancelleries du monde essaient de faire en sorte que ce conflit ne s'étende pas, évidemment, l'Iran pousse derrière le Hamas, l'Iran qui ne voulait pas d'un accord proche entre Israël et l'Arabie Saoudite. Nous avons sur place un témoignage important, celui de Julie, qui est situé actuellement, qui est actuellement à . Bonjour Julie. (Bonjour.) Julie, vous êtes à Netivot. Netivot, c'est un…
Invitée : Je ne suis pas vraiment à Netivot, je ne suis pas à Netivot. Je suis à une dizaine de kilomètres de Netivot au nord, à une quinzaine de la bande de Gaza, d'accord ? Dans un petit patelin qui s'appelle Maboum .
Jean-Jacques Bourdin : Maboum, à une quinzaine de kilomètres de la bande de Gaza, Julie. Il y a encore des combats sur le territoire israélien ? (Oui.) Des combats entre l'armée israélienne et des terroristes du Hamas ?( Oui.)
"J'imagine une forme de terreur dans laquelle vous êtes."
Invitée : Il y a des combats là sur…Là, on vient de recevoir les dernières informations. À l'heure actuelle, ils sont re-rentrés sur Sderot. Ils ont blessé quatre soldats qui attendent, qui ont attendu un relativement longtemps sur la route qu'on vient de les chercher entre Sderot et Maboum, donc voilà. À l'heure actuelle, sur la bande de Gaza, ils ont réinvesti des, comme vous avez dit, sept ou huit points où ils sont en train de se battre l'un face à l'autre. Ils sont armés comme je ne sais pas quoi et nous, on n'est pas du tout armés. Aux jours d'aujourd'hui, il y a eu un ordre de l'État qui a été lancé pour qu'on soit armé parce que nous, à part des couteaux de cuisine, c'est tout ce qu'on a. Donc, on ne fait pas le poids face à des terroristes armés jusqu'aux dents. Ils rentrent dans les maisons, ils ont volé des voitures de police, ils ont volé des ambulances, ils ont volé des voitures de l'armée. Ils sont habillés en policiers, en militaires, ils sont habillés en ambulanciers, ils toquent aux portes des maisons pour demander de lait, de boissons, etc. Ils rentrent comme ça dans les maisons et ensuite, ils tirent comme des lapins et ils tirent comme des lapins les gens qui ouvrent la porte, en fait. Ils rentrent dans les maisons, ils tirent comme des lapins.
Jean-Jacques Bourdin : J'imagine une forme de terreur dans laquelle vous êtes.
Invitée : Mon terreur est faible, on est en angoisse totale. Moi, dans mon patelin, on est enfermé dans les maisons à triple tour parce qu'ils sont aussi dans ma région. Cette nuit, ils en ont attrapé 2 ou 3 dans les villages aux alentours de chez moi. (…)