Attaque terroriste du Hamas, réplique d’Israël : les politiques français sont-ils à la hauteur de l'évènement ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Quelles sont les dernières informations ?"
Jean-Jacques Bourdin : Bien 0826 300 300, vous n'hésitez pas, vous prenez la parole, nous allons voir de nombreux témoignages et évidemment autour de la situation autour de la bande de Gaza en Israël. Avec vous Maxime Trouleau, regardons les dernières informations, puis je vais appeler Julie. Vous étiez peut-être à l'antenne hier, enfin vous étiez peut-être en train d'écouter sur le radio hier matin Julie habita à quelques kilomètres de la bande de Gaza, elle nous racontait la terreur dans laquelle Julie et tout son village vivaient hier, qu'est la situation aujourd'hui ? Nous allons prendre des nouvelles, je ne tiens pas, je ne veux pas qu'on l'abandonne. Donc nous allons prendre des nouvelles de Julie dans un instant, nous allons le rappeler. Mais Maxime Trouleau, quelles sont les dernières informations ?
Maxime Trouleau : Alors les derniers chiffres Jean-Jacques, plus de 1600 morts depuis le début de la guerre samedi matin à côté israélien, on dénombre plus de 900 morts, côté palestinien c'est très exact, 704 morts et on prend en compte aussi les 1500 combattants du Hamas qui ont été tués sur le sol israélien. La France qui est touchée par ces morts, puisque deux Français sont morts, a annoncé le quai d'Orsay hier, un troisième selon le député Meir Habib et l'ambassadeur d'Israël-Enfance mais pas selon Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. 14 autres de nos compatriotes sont aujourd'hui portés disparus Jean-Jacques.
Jean-Jacques Bourdin : Bien, Maxime, merci pour ces informations. Vous surveillez, regardez s'il y a de nouvelles informations provenant de la bande de Gaza, de la région d'Israël. Julie est avec nous de nouveau. Julie, bonjour. (Bonjour.) Julie, je tenais à prendre de vos nouvelles parce que je m'inquiétais. Je m'inquiétais, vous êtes à quelques kilomètres, je rappelle quelques kilomètres de Gaza, vous êtes vers Bercheva, c'est cela ?
Invitée : Je suis entre Bercheva et Ashkelon, à mi-chemin.
"Maintenant, quand je parle d'une rafale, on chiffre en dizaines de missiles."
Jean-Jacques Bourdin : Voilà, à mi-chemin. Quelle est la situation ?
Invitée : La situation est la suivante. Hier, l'armée israélienne a réussi plus ou moins à reprendre le contrôle au niveau de la barrière, enfin de la frontière entre Gaza et Israël. Au niveau des alertes, on en a eu beaucoup moins. On a eu une très très grosse alerte pendant bien un quart d'heure où ils ont tiré direction Tel Aviv, direction Jérusalem, non-stop, direction Sdérot, c'était ce qu'on appelle une métare. Une métare, c'est quand ils envoient une rafale de missiles d'un coup. Maintenant, quand je parle d'une rafale, on chiffre en dizaines de missiles. Il y a eu des maisons qui ont été touchées. Hier, les villes de Sdérot,Yad Mordechai qui est un petit village à côté d'Ashkelon et d'autres endroits ont été évacués. Toute la journée, je suis infirmière de profession et je me suis occupé des soins en domicile. Je dirige l'unité des soins en domicile à Sdérot. Toute la journée, je me suis occupé pour l'évacuation de mes patients. On a été malheureusement interrompus dans l'évacuation parce que les terroristes sont à nouveau rentrés dans Sdérot. Quand on a commencé l'évacuation le matin, on a dû s'interrompre à cause des terroristes qui ont recommencé à vouloir faire un carnage sur Sdérot, mais ils n'y sont pas arrivés cette fois-ci. L'évacuation a repris aux environs de midi. A priori, la ville de Sdérot est quasiment vide aujourd'hui. Les soldats ont commencé à reprendre le contrôle au niveau des localités à côté de la bande de Gaza. Je vous donne un exemple. Il y a un village qui s'appelle Berri. Ils ont trouvé 108 corps de personnes décédées juste là-bas. Je vous laisse imaginer l'horreur. On parle d'un village d'à peu près peut-être de 500 personnes. Un cinquième de 20 pourcents de la population est morte d'un coup. Il y a des familles entières qui sont décimées. Aujourd'hui, on commence à compter nos morts.
"Aujourd'hui, les messages, c'est quitter la bande de Gaza en direction d'Egypte."
Invitée : C'est pour ça que le chiffre commence à monter au niveau de nos morts. On commence à voir qui est mort et qui est vivant. Malheureusement, on n'est plus ce côté mort qu'au côté vivant. Au niveau de la nuit, à part cette grosse rafale, ils n'ont pas tellement réagi. On leur a pas tellement donné le temps non plus de réagir. Il y a des tirs de tanks, des tirs d'artilleries lourdes et légères. Il y a les avions, les hélicoptères. Ils tournent non-stop. Hier, ils ont eu des messages comme quoi ils devaient quitter tel et tel quartier. Aujourd'hui, les messages, c'est quitter la bande de Gaza en direction d'Egypte. Parce que, a priori, le gouvernement, on pense maintenant que ce n'est pas de source sûre. C'est ce qu'on raconte. Vu la quantité de tanks qui a été ramené de jeeps, etc., et de soldats, on pense qu'il y aurait peut-être, mais encore une fois, ce n'est pas de source sûre. Peut-être qu'ils voudraient rentrer sur Gaza pour ramener les patients. (…)