Macron propose une coalition internationale pour lutter contre le Hamas : possible ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"La situation au Proche-Orient, évidemment, au cœur de l'actualité, toujours."
Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous sur Sud Radio, il est 9h02, la situation au Proche-Orient, évidemment, au cœur de l'actualité, toujours. Nous allons entendre le témoignage de Thauva, qui est de confession juive, qui est juriste, qui sera avec nous dans quelques instants. Maxime Trouleau, quelles sont les dernières informations ?
Maxime Trouleau : Et bien c'est le jour 2 pour Emmanuel Macron au Proche-Orient. Le président de la République s'est posé hier soir en Jordanie, il rencontrera aujourd'hui, tout à l'heure, même à 11h, le roi Abdallah II. Et peut-être, peut-être, à la rencontre aussi du président égyptien, Al Sisi, ça ce n'est pas sûr, on verra ça évidemment aujourd'hui. Hier donc Macron était en Israël, et à Ramallah, en Cisjordanie, il a fait cette annonce qui a un peu surpris. L'ambassadeur d'Israël lui-même, à votre micro Jean-Jacques, a été surpris. Macron qui souhaite mobiliser la coalition internationale contre l'Etat islamique pour lutter contre le Hamas. Une nouvelle qui nous a surpris donc, mais elle mérite réflexion, nous a dit ce matin l'ambassadeur.
"Et puis, et puis, le fond du problème, c'est la position française."
Jean-Jacques Bourdin : Voilà, elle mérite réflexion. Et puis, et puis, le fond du problème, c'est la position française. Que pensez-vous de la position française ? La position française, c'est deux États vivant en paix côte à côte. Le problème, c'est aussi l'un des problèmes majeurs, c'est la colonisation engagée par Israël dans les territoires palestiniens. Et là, à ce propos, l'ambassadeur n'était pas très clair. Mais je lui ai posé la question, est-ce que vous allez mettre fin à la colonisation ? Il n'a pas répondu oui. Donc il va bien falloir, à un moment donné ou à un autre, que les Israéliens comprennent que chacun a droit à une terre, les uns comme les autres. Bien, parce que c'est la seule solution, solution, et puis aussi une autorité palestinienne, une véritable autorité palestinienne. Mahmoud Abbas a 88 ans, je ne suis pas certain que les jeunes palestiniens le suivent, même je suis certain qu'ils ne le suivent pas. Donc il va bien falloir qu'une autorité palestinienne soit légitime et légitimée par le peuple, par les palestiniens, pour pouvoir trouver un processus de paix. Pas facile, le processus de paix, on n'en est pas là, loin de là. Bien, vous réagissez 0826 300 300, vous réagissez aux propos de l'ambassadeur d'Israël, n'hésitez pas, n'hésitez pas. Maxime ? (Oui ?) De quoi allons-nous parler encore ?
Maxime Trouleau : On va parler également ce matin, Jean-Jacques, de la voiture électrique, avec un de nos auditeurs tout à l'heure qui nous appelle au 0826 300 300, avec cette mesure voulue par Emmanuel Macron, le chef de l'Etat, ce leasing de 100 euros. Vous pairez donc, si vous le souhaitez, une voiture électrique tous les mois, 100 euros, ça évite de débourser une somme d'argent assez importante pour acheter ces voitures électriques qui coûtent assez cher encore. C'est un leasing qualifié de social qui doit donc permettre aux plus modestes d'acquérir un véhicule propre, et l'aide de l'Etat pourrait être revalorisée à jusqu'à 13 000 euros. Un bonus écologique, 7 000 euros plus une hausse de cette aide, donc qui pourrait atteindre en tout 13 000 euros.
"Et le contrôle technique des deux roues ?"
Jean-Jacques Bourdin : Et le contrôle technique des deux roues ?
Maxime Trouleau : Le contrôle technique des deux roues, également c'est le sujet du jour, puisque l'arrêté a été publié hier au journal officiel, et donc à partir d'avril prochain, avril 2024, vous devrez donc assurer votre deux roues avec ce contrôle technique qui va être déployé progressivement. Les premiers seront ceux immatriculés avant le 1er janvier 2010.
Jean-Jacques Bourdin : Voilà, alors que pensez-vous de ce contrôle technique des deux roues ? Là encore, ça fait réagir, je le sais, 0826 300 300. Nous prenons Thauva, bonjour Thauva.
Invitée : Bonjour monsieur Bourdin, bonjour à vos auditeurs, alors juste par rapport à ce que vous venez de dire au niveau de la colonisation, permettez-moi juste de vous suggérer, ainsi que vos auditeurs, à regarder sur internet le manuel anti-propagande Buffalo, Israël pour les nuls, ça évitera de parler de colonisation, alors que depuis 2005, il n'y a plus un seul juif en territoire au Gazaoui, mais bon, ça va mieux en disant.
"Regarder sur internet le manuel anti-propagande Buffalo, Israël pour les nuls, ça évitera de parler de colonisation."
Jean-Jacques Bourdin : Combien de colonisations ? Pardon Thauva, je m'excuse, il y a combien de colonies reconnues légalement ?
Invitée : 146. On aura ce débat pendant 100 ans, en 1880, quand les premiers juifs sont arrivés, 1880, j'insiste, il n'y avait rien à Gaza, il y a des écrits pour ça.
Jean-Jacques Bourdin : Je ne parle pas de Gaza, je parle de la Cisjordanie.
Invitée : Oui, mais la Cisjordanie, c'est pareil, quand, je veux dire, nous on n'a pas rendu l'Alsace et la Lorraine, c'est un territoire de guerre de 67, donc vous dites quoi ? On l'a rendu, on n'aurait jamais dû, voilà, mais bon après, c'est encore des histoires politiques.
Jean-Jacques Bourdin : Vous n'avez jamais dû, mais c'est la résolution de 1967.
"La désinformation et la débilité nation."
Invitée : La désinformation, la désinformation et la débilité nation d'Israël participe à tout ce qui est entouré en force aujourd'hui.
Jean-Jacques Bourdin : Thauva, je ne suis pas là pour désinformer, je suis là pour informer. 1967, il y a une résolution, est-ce qu'Israël l'a signé ou pas ?
Invitée : Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Ça ne sert à rien de tout ça ? (...)