Montée de l’antisémitisme en France en parallèle au conflit israëlo-palestinien
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"La une du jour, c'est la tempête."
Stéphanie De Muru : 9h02, merci de nous rejoindre, chers auditeurs, c'est votre moment. C'est le moment de vous entendre, de vous écouter. Vous savez que vous êtes ici, chez vous, sur Sud Radio. On aime entendre vos avis, vos témoignages. Manu, vous accueille au standard, comme chaque jour, 0800, 26, 300, 300. Et Maxime Trouleau, qui est avec moi dans le studio. Bonjour Maxime. Évidemment, la une du jour, c'est la tempête.
Maxime Trouleau : Et oui, la tempête ciaran, avec malheureusement, l'a appris il y a quelques minutes, ce chauffeur routier qui est mort dans le nord de la France, un an l'année, alors que c'est l'ouest qui a été le plus largement touché depuis hier soir, mais surtout ce matin, cette nuit, on a également deux blessés légers, dont un pompier volontaire, ça c'est dans le Finistère. Mais c'est donc les conséquences ce matin, avec des gens qui se sont réveillés, des habitants qui se sont réveillés, avec des gros dégâts, des arbres couchés au sol, des racinés, des coupures d'électricité, des voies bloquées, des toitures arrachées, une grue qui a même été rompue à Brest. 1,2 million de clients sans électricité à 7 heures, dont 780 000 rien qu'en Bretagne, c'est ce qu'annonçait Enedis tout à l'heure. Une grande partie de ses foyers vont retrouver d'électricité dans la journée, annonce ce matin du ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, à votre micro Stéphanie. On va parler également de la vigilance rouge, plus qu'un département vigilance la Manche jusqu'à 10 heures. Les Côtes-d'Armor et le Finistère qui sont repassés en orange. Le Finistère qui est donc repassé en orange, interdiction de rouler tout de même dans ce département.
Stéphanie De Muru : Et des auditeurs nous joignent, Maxime, pour témoigner. Nous sommes en direct avec Alice, qui nous appelle d'Ouessant. Bonjour Alice.
Invitée : Bonjour.
Stéphanie De Muru : Bonjour, alors merci de prendre le temps, parce qu'on imagine que la nuit a peut-être été courte pour vous. Comment ça s'est passé ?
"Mais bon, il y a un petit côté apocalypse ce matin."
Invitée : Alors, ça a été très agité. On n'a pas beaucoup dormi. C'était très, très, très bruyant et violent, parce que le toit est en partie tombé de la maison. On a perdu aussi un bout de notre cheminée. Mais bon, il y a un petit côté apocalypse ce matin. Plus de réseau de mon côté, donc j'ai entre un peu un téléphone. Mais bon, c'est plus de peur que de mal. On a de la chance, personne n'est touché autrement que par une petite nuit.
Stéphanie De Muru : Enfin vous dites, heureusement personne n'est touché, mais vous dites quand même la moitié du toit s'est envolé. Ça a dû être extrêmement violent, le ressenti.
Invitée : Oui, ça a été très violent. Et puis ce matin, on est parti vérifier un peu les dégâts dans le jardin. Et voilà, on part à la chaise au-dessus du toit.
Stéphanie De Muru : Vous avez un petit peu regardé les alentours. Vous êtes encore très prudent parce qu'il faut l'être à attention. Il y a encore une vigilance en cours, je crois, même dans votre département, me semble-t-il. Vous avez regardé autour de vous. Il y a beaucoup de dégâts.
Invitée :Alors oui, pour l'instant, on a surtout regardé l'intérieur de la maison. On a épongé le sol qui était quand même jonché d'eau à certains endroits. Et puis on va sortir petit à petit. On dirait que les vagues sont très impressionnantes. On les voit de la fenêtre. Donc on va rester, je pense, bien au chaud aujourd'hui.
"Vous êtes dans des conditions compliquées."
Stéphanie De Muru : Alors c'est vrai qu'il faut être très prudent. Le ministre de la Transition écologique nous l'a rappelé. Il va y avoir des vagues. Submersions à vigilance très importantes. Vous avez peur de ça dans la région, justement, parce que c'est peut-être là qu'il peut y avoir potentiellement le plus de dégâts aussi. (Comment ?) Je vous en prie, j'imagine que la liaison est difficile. On rappelle qu'il y a une coupure de courant. Vous êtes dans des conditions compliquées. Justement, il y a une vraie vigilance chez vous, une inquiétude par rapport à ces vagues qui vont être importantes tout à l'heure ?
Invitée : Nous, on est habitué aux tempêtes à 800. Mais c'est vrai que là, on a fait les cours d'hier. On sait qu'on ne va pas sortir aujourd'hui. On va être prudente et essayer de ne pas se mettre en danger immédiatement. Parce que c'est vrai que les vagues sont très intéressantes.
Stéphanie De Muru : Effectivement, restez bien au chaud chez vous. Merci d'avoir pris le temps de l'appel. Et puis soyez patients pour les coupures d'électricité. Ça devrait être rétabli dans les prochaines heures, a promis le ministre. Merci à vous, Alice.