Marche contre l’antisémitisme : la France fracturée ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
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"La Franc. La France fracturée, il y avait beaucoup de monde, c'est vrai, dans les rues de Paris notamment, contre l'antisémitisme. e fracturée, il y avait beaucoup de monde, c'est vrai, dans les rues de Paris notamment, contre l'antisémitisme."
Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous, 0826 300 300, vous avez votre numéro, vous pouvez appeler, c'est votre espace, c'est à vous, c'est à vous la parole. Parlons vrai ici sur Sud Radio, plus que jamais, mais plus que jamais, nous avons besoin de vous écouter. La France fracturée, il y avait beaucoup de monde, c'est vrai, dans les rues de Paris notamment, contre l'antisémitisme. Mais il y avait aussi beaucoup d'absents dans cette marche. J'ai vu peu de jeunes, j'ai vu peu de représentants de ce qu'on appelle la diversité. Ça m'a gêné, est-ce que la France est fracturée aujourd'hui ? On va en parler tout à l'heure, entre 9h30 et 10h. Tout de suite Benjamin Glaise, un mot avant de revenir sur cette marche, un mot sur ce chiffre. Écoutez bien, 15% des habitants d'Ile-de-France ont l'intention d'essayer de louer leur appartement, leur maison, pendant les Jeux Olympiques.
Benjamin Glaise : Oui, les Jeux Olympiques de 2025 qui se rapprochent. 15% des Franciniens effectivement, et ça monte même à 18% ce qui concerne les Parisiens. 25% des habitants de Seine-Saint-Denis envisagent de louer leur logement pendant ces Jeux Olympiques. Ils loueront en moyenne leur logement 3 fois le prix habituel, donc en région parisienne, jusqu'à 1000 euros la nuit. On parle notamment de ce chiffre là.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, 1000 euros la nuit et plus encore à Paris pour des appartements luxueux, beaucoup plus de 1000 euros la nuit. Vous avez l'intention de louer votre appartement pendant les prochains JO. Appelez-nous 0826-300-300, on a envie de savoir. On a envie de savoir, et qu'en pensez-vous ? Allez-y, 0826-300-300. Bien, l'AME, vous avez entendu Sylvain Maillard, c'était très intéressant l'interview de Sylvain Maillard qui est le patron des députés Renaissance, des députés de la majorité. Sylvain Maillard qui a été obligé de répondre sur l'absence d'Emmanuel Macron hier à La Marche, et puis on a parlé avec lui, je vais revenir sur cette absence, on a parlé avec lui de l'AME, et évidemment il dit que l'AME sera maintenue.
Benjamin Glaise : Oui, elle sera maintenue. Alors on peut discuter des procédures éventuellement à La Marche, mais l'idée c'est de maintenir cette AME, l'aide médicale de l'État. D'ailleurs, à ce propos, un 3500 médecins salariés et libéraux ont fait savoir dans un appel publié ce week-end qu'ils promettent de désobéir si l'AME est supprimé, ce qu'a voté le Sénat, en attendant bien sûr de savoir ce que donne l'Assemblée nationale. Réaction d'Aurélien Rousseau, notamment le ministre de la Santé, qui déclare comprendre ces médecins qui se disent prêts à désobéir. Est-ce qu'il les soutiendra ? Le cas échéant. Si la suppression est confirmée à l'Assemblée, là-dessus pas de réponse du ministre.
Jean-Jacques Bourdin : Moi j'ai une question, est-ce qu'il désobéira lui-même ? Eh bien, nous aurons demain Aurélien Rousseau qui sera notre invité. Demain matin 8h30, donc ne le ratez pas demain le ministre de la Santé. Bien, sur ce sujet, Marie-Alice, qui est infirmière libérale dans le Lotte-Garonne. Bonjour Marie-Alice.
"Non mais si on supprime l'AME, est-ce qu'il n'y a pas le risque ?"
Invitée : Bonjour.
Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous. Alors, l'AME, est-ce qu'il faut la maintenir, la supprimer, la remplacer, la ménager, qu'en pensez-vous ?
Invitée : Alors moi je pense qu'il faut la ménager. Nous sommes professionnels de santé, professionnels de soins, d'accord ? Oui. Toute personne a droit à une prise en charge de soins, etc. Par contre, après il faut du temps. C'est un droit ou c'est un devoir de soigner, Marie-Alice ?
Jean-Jacques Bourdin : Je dirais les deux. Les deux, oui. Moi je ne me vois pas refuser. Par contre, il faut que ce soit encadré, qu'il n'y ait pas d'abus. Et il faut qu'il y ait des choses précises mises en place. Vous comprenez bien qu'avec la désertification, avec les services fermés, les urgences, etc. Nous les libéraux, sur le secteur, ça va être compliqué. C'est déjà très compliqué. Voilà, après je...
Invitée : Non mais si on supprime l'AME, est-ce qu'il n'y a pas le risque ? C'est pour ça que l'aménagement me paraît la meilleure des solutions. Parce que si l'on supprime l'AME, n'y a-t-il pas le risque de voir toutes les personnes qui bénéficiaient de l'AME ? Pas toutes, mais certaines personnes qui bénéficiaient de l'AME, aller aux urgences. Et encombrer encore un peu plus les urgences.
Jean-Jacques Bourdin : Encombrer un peu plus les urgences, et on a surtout des risques de... On a déjà, à l'heure actuelle, des pronostics et des diagnostics tardifs. Les gens hospitalisés, qui se retrouvent finalement hospitalisés, sont hospitalisés plus longtemps, plus cher. Au niveau de la présention, à l'heure actuelle, on n'est pas très bon.