Israël / Gaza : Un cessez-le-feu impossible ? C'est la grande confrontation du jour
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Il ne faut pas les oublier de nos otages, il y a toujours des otages français qui sont retenus par le Hamas à Gaza."
Jean-Jacques Bourdin : Il est 9h06, merci d'être avec nous, 0-826-300-300, c'est à vous, l'antenne est à vous, parlons vrai chez Bourdain, vous n'hésitez pas, vous prenez la parole, nous allons évoquer de très nombreux sujets à travers vos témoignages, bien sûr, nous allons parler parce qu'il ne faut pas les oublier de nos otages, il y a toujours des otages français qui sont retenus par le Hamas à Gaza, et Valérie souhaite en parler, Valérie sera avec nous dans un instant, nous parlerons des visas vers le Maroc ou des visas pour les Marocains, baisse de la tension entre la France et le Maroc, assouplissement pour donner des visas, donc ça s'améliore la situation, on en parlera aussi, le projet de loi immigration voté par le Sénat, de quoi parlerons-nous encore, des risques de grève à la SNCF pour les vacances de fin d'année, DSUV aussi, Benjamin, Benjamin, commençons avec les otages, commençons avec la situation au Proche-Orient, Benjamin.
Benjamin Glaise : Oui, l'armée israélienne qui a affirmé lundi avoir découvert des indices qui font penser que le Hamas détenait des otages dans un hôpital, c'est important de le préciser. Le plus grand hôpital de Gaza. Preuve avancée, notamment un biberon ou un bout de corde près d'une chaise, également une feuille accrochée à un mur présentée comme un planning des geôliers de ces otages. Israël qui déclareraient récemment ne pas avoir eu de preuves de vie, de nouvelles de la part de ces otages. De son côté, le Hamas accuse Israël de tergiverser quant aux discussions justement sur ces otages.
Jean-Jacques Bourdin : Bien, nous parlons aussi des SUV à Paris, interdiction, enfin interdiction, il y aura un référendum, début février, nous allons en parler Benjamin, il y aura aussi des réactions de nos auditeurs. D'ailleurs, si vous voulez réagir sur ce sujet, 0826-300-300. Les otages, Valérie Etagarch. Bonjour Valérie.
"Mais là, on n'a vraiment aucun signe de vie."
Invitée : Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
Jean-Jacques Bourdin : Et merci vraiment d'être avec nous, Valérie. C'est un plaisir de vous savoir là le matin sur l'antenne de Sud radio. Vous savez que vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux pour écouter Sud radio. Ce n'est pas compliqué. L'appli Sud radio sur votre smartphone, vous appuyez, vous écoutez. Valérie, allez-y.
Invitée : Sur les otages, je pense qu'on n'a pas assez de nouvelles pour savoir s'ils sont en vie, s'ils sont en bonne santé, s'ils sont soignés. Il y a quand même des petits enfants, des bébés, des personnes âgées, etc. Et on n'entend pas assez parler chez nous enfants, ni de la part de la Croix-Rouge, ni de la part du gouvernement, ni du président. J'imagine qu'évidemment, ils sont peut-être en train de parler, de négocier avec des personnes qui les détiennent ou qui les détiennent directement. Donc, ils sont tenus à une certaine retenue. Mais là, on n'a vraiment aucun signe de vie. On est quand même 39e jour, je crois. Et ça fait plus d'un mois et demi. Ce n'est pas normal. Il y a des otages de tous les pays qui ne sont pas d'ailleurs concernés par le conflit avec le Hamas. Et voilà, la France a envoyé un bateau hôpital pour aider. Voilà, ce n'est pas normal qu'on ait aucune information.
"Le problème peut-être est là. C'est-à-dire que je me demande si le gouvernement français a réellement des informations sur la situation des otages, Valérie. Parce qu'est-ce qu'ils sont vivants, est-ce qu'ils sont décédés ?"
Jean-Jacques Bourdin : Valérie, je me demande qui a des informations ? Le problème peut-être est là. C'est-à-dire que je me demande si le gouvernement français a réellement des informations sur la situation des otages, Valérie. Parce qu'est-ce qu'ils sont vivants, est-ce qu'ils sont décédés ? Ça, c'est la première question. Deuxième question, est-ce qu'ils sont toujours détenus à Gaza, ailleurs dans la bande de Gaza, à l'extérieur de la bande de Gaza ? Par qui sont-ils détenus ? Vous comprenez, Valérie ? Moi, je suis comme vous, nous n'avons aucune réponse. Est-ce que les Israéliens eux-mêmes ont des réponses ? Je n'en suis même pas certain.
Invitée : Écoutez, je pense qu'ils ont peut-être des réponses partielles. Peut-être qu'ils les partagent ou pas, on n'en sait rien. Mais ce qui est sûr, c'est que la France a quand même des contacts avec le Hamas, avec je pense aussi le Qatar. Lui parle avec le Hamas. Oui, qui joue les intermédiaires. Voilà, qui joue les intermédiaires et ils sont quand même, normalement, en mesure d'apporter des garanties, des informations et d'aider à, vous voyez, ces otages.
Jean-Jacques Bourdin : Je comprends que vous vous posiez la question, Valérie, parce qu'effectivement, à chaque fois qu'il y a des prises d'otages, évidemment, nous en parlons beaucoup. Et là, même, moi, j'aimerais en parler, mais je n'ai strictement, Valérie, j'ai beau regarder, pas que la presse française, je regarde la presse internationale et même la presse arabe et même les télés arabes. Je ne vois rien. Je n'entends rien sur ces otages. (...)