Politique étrangère d’Emmanuel Macron : a-t-il perdu la boussole ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Coup de couteau et la mort de ce jeune, c'est bien cela."
Jean-Jacques Bourdin : Il est 9h07, merci d'être avec nous, vous réagissez évidemment 0826 300 300. Je voudrais revenir sur ce qui s'est passé dans la Drôme, parce que c'est vraiment dramatique, dans la nuit de samedi à dimanche, ce jeune de 16 ans tué coup de couteau, hein. Deux autres, deux autres jeunes ont été grièvement blessés, c'était à l'issue, enfin c'était à la fin d'une fête de village, dans ce village de Crépol dans la Drôme, à une vingtaine de kilomètres nord de Romand. Soirée privée dans la salle des fêtes de la commune, les jeunes faisaient la fête et puis une bande venue d'ailleurs, venue peut-être d'un quartier de Romand, on ne sait pas, coup de couteau et la mort de ce jeune, c'est bien cela.
Benjamin Glaise : Un jeune homme, un adolescent de 16 ans, effectivement, qui est décédé, coup de couteau, lors de cette rixe générale qui a eu lieu après l'irruption d'une dizaine de personnes dans cette salle des fêtes où 350 jeunes étaient réunis pour un bal, on parle d'une commune, d'un village de 500 habitants, le vigile a refusé l'accès à ces jeunes, à cette dizaine de personnes, le vigile qui a été poignardé, qui est blessé, et c'est ensuite qu'a eu lieu donc cette rixe générale. Une enquête a été ouverte pour homicides et tentatives d'homicide, selon les premiers éléments recueillis, et bien par cette enquête, la venue des agresseurs semble préméditée, peut-être liée, dit le procureur de Valence, à un compte a réglé avec quelqu'un présent à la soirée, pour l'heure en tout cas, aucune interpellation n'a été réalisée.
Jean-Jacques Bourdin : Une bande est venue pour tuer des gens, c'est ce qu'a déploré le maire, la maire, Martine Lagut, la maire de Crépol, citée par nos confrères du Dauphiné libéré, il n'était pas venu pour s'amuser, mais pour faire du mal. Si vous voulez témoigner, si vous habitez dans la région, n'hésitez pas, 0-826-300-300, évidemment. Bien, le parlons de la maire de Crépol, les maires qui sont de plus en plus confrontés à des agressions, mais de toutes sortes, toutes sortes d'agressions, Benjamin Glaise, des incivilités, des... C'est le congréait des maires de France.
"15% d'augmentation, c'est violence contre les maires pour l'année 2023..."
Benjamin Glaise : Exactement, qui commence ça aujourd'hui. 15% d'augmentation, c'est violence contre les maires pour l'année 2023, selon une enquête du CEVIPOF, l'an dernier déjà, plus 32% d'augmentation. Alors, dans le détail pour cette année, 69% des 8000 maires interrogés déclarent avoir été victimes d'incivilité, 69% alors qu'ils étaient 53% en 2020, 39% affirment avoir subi des injures et des insultes, un chiffre là aussi en rose, tout comme le nombre d'élus ayant été violemment interpellés sur les réseaux sociaux, 27% d'entre eux.
Jean-Jacques Bourdin : Le maire de Montjoie, dans le Tarn-et-Garonne, sera avec nous dans quelques instants. Le maire aussi de Plœuc-L'Hermitage c'est dans le 22, 22 ce sont les côtes d'Armor, qui lui aussi va témoigner des incivilités, de la violence subie par les maires, en forte progression, je vous le disais, le Congrès des maires de France qui s'ouvre aujourd'hui, d'ailleurs mercredi nous serons en direct à 8h30 du Congrès des maires de France, avec le ministre du budget Thomas Cazenave, nous allons parler évidemment du budget des collectivités territoriales et des collectivités locales, tout à l'heure, tout à l'heure, c'est mercredi matin, entre 8h30 et 9h00, bien. Autre sujet, Benjamin Glaise, que nous allons aborder, Benjamin, les déserts médicaux, la SNCF, la SNCF va installer des centres de télémédecine dans 300 gares.
Benjamin Glaise : Oui, c'est l'idée mise en place pour lutter contre ces déserts médicaux, si vous voulez réagir justement à cette information, à ces 300 centres de télémédecine dans ces gares, du coup pour lutter contre les déserts médicaux, ben allez-y, appelez-nous et puis savoir si vous allez justement passer par là pour justement, si vous êtes confrontés à ces déserts médicaux.
"Moi, je me demande si on va bientôt commander le train via Doctolib."
Jean-Jacques Bourdin : Romina est avec nous, Romina est infirmière libérale, Vic-en-Bigorre dans Les Hautes-Pierre-Aînées. Bonjour Romina.
Invitée : Bonjour M. Bourdin.
Jean-Jacques Bourdin : Bonjour. Alors, centre de télémédecine dans 300 gares.
Invitée : Oui, très bien. Moi, je me demande si on va bientôt commander le train via Doctolib.
Jean-Jacques Bourdin : Ça, c'est pas impossible. Dites-vous bien que... Vous plaisantez, mais je ne plaisent pas totalement, vous savez. Les plateformes servent à tout maintenant, de plus en plus.
Invitée : Eh oui, effectivement. Alors, on s'aperçoit que l'espace dans les grandes gares est destiné à l'implantation des commerces. Aujourd'hui, on y retrouve de véritables galeries marchandes. C'est que la SNCF a transformé l'image de la gare bruyante de Jadis. Oui. C'est-à-dire que les locaux sont loués à prix d'or, 2000 à 4500 euros le mètre carré. C'est vrai. (...)