Les Français doivent-ils forcément admirer Napoléon Bonaparte ?
Les Français doivent-ils forcément admirer Napoléon Bonaparte ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"C'était une fête, une bande est arrivée, des couteaux sont sortis et là, un peu au hasard, en frappant un peu au hasard, un mort, un mort et puis..."
Jean-Jacques Bourdin : est 9h04, 0826, 300, 300, vous n'hésitez pas, vous vous exprimez, vous nous parlez de ce que vous vivez, nous en avons besoin, Laurie évoquait il y a un instant le Congrès des maires, nous y serons demain, 8h30, 9h avec le ministre du budget, Thomas Cazenave, et j'ai beaucoup de questions autour du coût de la vie parce que c'est, je regardais toutes les enquêtes, c'est vrai qu'on parle beaucoup de ce qui se passe au Proche-Orient, on parle beaucoup de l'Ukraine, on parle beaucoup des faits divers et je vais revenir sur les affrontements, cette descente mortelle dans le village de Crépol dans la Drôme, descente d'une bande de jeunes, mais je constate que la préoccupation principale, votre préoccupation principale reste le pouvoir d'achat. Donc on en parlera demain avec Thomas Cazenave et j'en parlerai aussi jeudi avec notre invité Michel-Édouard Leclerc, très très intéressant parce que est-ce que les prix vont augmenter ou pas à Noël, enfin qui approche les courses, enfin bon plein de questions à Michel-Édouard Leclerc, vous serez avec nous, vous serez avec nous jeudi matin évidemment de 8h30 à 9h, mais je voudrais commencer avec cet affrontement dans le village de Crépol, 2 heures du matin dans la Drôme, c'était dans la nuit de samedi à dimanche, c'était une fête, une bande est arrivée, des couteaux sont sortis et là, un peu au hasard, en frappant un peu au hasard, un mort, un mort et puis...
Benjamin Glaise : Un adolescent de 16 ans.
Jean-Jacques Bourdin : plusieurs blessés, c'est bien cela, le procureur s'est exprimé et a apporté des précisions parce que je me méfie de l'emballement des réseaux sociaux, c'est insupportable d'ailleurs, quand on voit sur les réseaux sociaux les commentaires qui affluent de tout bord, de tout bord, même chose pour l'agression dont a été victime Mourad, on va d'abord commencer avec Crépol dans la Drôme.
Benjamin Glaise :Vous avez rappelé les faits, c'est important effectivement Jean-Jacques, depuis les investigations avancent, c'est ce qu'affirme le procureur de Valence, des suspects sont en cours d'identification, c'est important, ils ne sont pas tous originaire de la même quartier, contrairement aux rumeurs qu'on a pu entendre à ce stade de l'affaire, la logique de territoire n'a pas été retenue, au total une cinquantaine de témoins ont déjà été entendus, une cinquantaine d'autres le seront dans les prochaines heures selon le procureur, en tout cas on peut espérer une évolution rapide de l'enquête, ce sont ces mots.
"En raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion."
Jean-Jacques Bourdin :Oui, c'est insupportable parce que les commentaires précèdent maintenant la moindre explication, la moindre analyse, on ne sait pratiquement rien des faits ou peu de choses, si ce n'est qu'une bande est arrivée avec des couteaux et a frappé au hasard, ça on le sait, mais c'est tout ce qu'on sait, mais ça y est, on est déjà dans le temps du commentaire. Même chose à ce qui concerne Mourad, Mourad c'est un jardinier de 29 ans je crois.
Benjamin Glaise : C'est ça, un jeune père de famille, dans le Val-de-Marne de Jardinier, il a été agressé par un septuagénaire, au motif que sa camionnette lui bloquait l'accès à la sortie d'une impasse. Il s'agit d'un homme de 75 ans, en l'occurrence qu'il a d'abord traité de bougnoule, tu dégages, tu rentres chez toi, c'est ce qu'il a lancé donc à ce jardinier avant de sortir un cutter et lui trancher la gorge. Ce jardinier présente une plaie d'une dizaine de centimètres de long, donc à la gorge. L'homme de 75 ans a été placé en garde à vue, libéré hier à placer ce contrôle judiciaire, le motif de tentative domicile n'a finalement pas été retenu, il a été mis en examen pour usage d'une arme, un jour non public en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion, il sera jugé en mai prochain.
Jean-Jacques Bourdin : Bien, la guerre entre Israël Hamas, donc l'accord pour libérer des otages en échange d'une trêve, serait donc imminent, on en a beaucoup parlé, je vais pas insister, la trente-neuvième campagne des Restos du Cœur débute aujourd'hui.
Benjamin Glaise : Oui et cette année les Restos du Cœur s'attendent à servir quelques 170 millions de repas, une hausse des demandes 200 000 personnes supplémentaires, près de 30 millions de repas servis en plus et une inquiétude avec l'inflation, celle de devoir refuser des familles cette année sur 10 familles accueillies, 2 à 3 pourraient être refoulées faute de repas suffisants.
"Est-ce que c'était pour vous un grand stratège Napoléon ? Était-il un grand homme ou pas ?"
Jean-Jacques Bourdin : Bien, à 9h15, on va un peu bousculer nos habitudes, nous avons engagé le débat vers 9h15, 9h20, pourquoi ? Bien tout simplement parce qu'on a beaucoup d'appels, déjà sur Napoléon, si vous voulez vous exprimer, est-ce que c'était pour vous un grand stratège Napoléon ? Était-il un grand homme ou pas ? Parce qu'il y a certains le contestent et nous aurons deux historiens avec nous, Dimitri Casali, c'est bien cela Benjamin ?
Benjamin Glaise : Tout à fait, historien, auteur de la France napoléonienne, Napoléon 1er, Napoléon 3 et puis Frédéric Réjean, lui aussi, historien, auteur de la France et ses esclaves, de la colonisation aux abolitions.
Jean-Jacques Bourdin : Oui,
Benjamin Glaise : Ridley Scott n'aime pas trop le réalisateur de Napoléon qui sort demain. (...)