La grande confrontation du 22 novembre 2023 en direct du Salon des Maires
Agressions / Drogues / Pouvoir d’achat : être maire en France est-il une mission impossible ? La grande confrontation en direct du Salon des Maires
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Je voudrais que nous revenions d'abord sur cette marche blanche qui sera organisée à Roman sur Isère cet après-midi après le drame de Crépol, c'est cela, hein Benjamin ?"
Jean-Jacques Bourdin : Nous allons en direct, je le disais, sur le stand de la Confédération des Buralistes, et comme d'habitude, évidemment, nous allons vous donner la parole, 0826 300 300, ce n'est pas parce que nous sommes ici que vous n'avez pas droit à la parole, vous le savez, parlons vrai, chez Bourdin, le matin, vous avez le droit de savoir et vous avez le droit de vous exprimer en direct sur notre antenne. Benjamin Glaise est en studio, Benjamin, je voudrais que nous revenions d'abord sur cette marche blanche qui sera organisée à Roman sur Isère cet après-midi après le drame de Crépol, c'est cela, hein Benjamin ?
Benjamin Glaise : Oui, en début d'après-midi, le départ se fera depuis le lycée où était scolarisé un Thomas, cet adolescent de 16 ans, qui a été tué le week-end dernier à Crépol et puis cette marche blanche se dirigera ensuite vers le stade du club de rugby de Roman sur Isère où évoluait justement ce jeune homme de 16 ans.
Jean-Jacques Bourdin : Alors, témoignage sur l'antenne de Sud Radio ce matin, celui de Michelin, bonjour Michelin.
Invitée (1) : Oui bonjour.
Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous Michelin, Michelin, vous habitez Roman ?
Invitée (1) : J'habite plus Roman, vous avez mes coordonnées effectivement, parce que j'habitais Roman, j'habite plus Roman mais je suis de tout cœur avec Roman puisque j'ai passé toute ma vie là-bas.
"J'appelle vraiment à la paix, à l'amour de la différence, à oser être soi-même et à accepter les autres tels qu'ils sont et plus de violence, plus jamais ça, plus jamais ça."
Jean-Jacques Bourdin : Toute votre vie là-bas, et vous serez présente à la marche blanche ?
Invitée (1) : Je serai présente à la marche blanche, oui.
Jean-Jacques Bourdin : Vous avez très bien connu le papa de Thomas je crois Michelin ?
Invitée (1) : Non, non, je n'ai pas très bien connu le papa de Thomas, j'ai connu sa famille, j'ai connu sa famille mais il y a longtemps, enfin voilà, quand c'était il y a longtemps, mais je suis de tout cœur avec toutes les familles.. Je fais votre demande là, ce n'est pas parce que j'ai connu la famille, c'est parce que je suis une maman, je suis une femme humaine et je pense à toutes les mamans, à toutes les familles qui souffrent de situations comme ça et moi j'appelle vraiment à la paix, à l'amour de la différence, à oser être soi-même et à accepter les autres tels qu'ils sont et plus de violence, plus jamais ça, plus jamais ça. C'est terrible. Moi je pense à la grand-mère, je pense aux tantes, je pense à son papa, à sa maman, je pense à tout le monde et à toutes les mamans qui vivent ça et je pense, je vais peut-être faire dresser les cheveux sur la tête de certains, je pense aussi aux mamans de ceux qui ont fait ça parce que oui, des fois on parle d'une part d'éducation mais les mamans qui ont leurs enfants hauteurs, eh ben c'est terrible, mais là je pense vraiment à la famille de Thomas, à tout le monde et j'appelle à la paix, à la paix vraiment parce que moi j'ai œuvré depuis très longtemps, j'ai créé une association pour le droit à la différence, pour l'amour de la différence et pour, ben je ne suis pas laxiste, il y en a qui me disent tu es laxiste, tu acceptes les problèmes, non, il y a besoin de sanctions quand il y a des actes graves qui sont commis, il y a besoin de, mais pas de haine, ne pas entretenir la haine et c'est contre ça que je lutte, cette haine qui monte de partout les uns contre les autres, non, on est tous les humains et on a le droit au respect, respect de l'intégrité de l'humain et là vraiment de tout cœur je suis avec la famille parce que c'est terrible ce qui se passe, une fois c'est ici dans la Drôme, une fois c'est ailleurs, une fois c'est là, une fois c'est là, une fois c'est à l'autre côté de la planète, non, on respecte les humains, et on a vraiment la vie.
Jean-Jacques Bourdin : Michelin, je comprends Michelin, je comprends, j'aime votre message, j'aime votre message Michelin, mais il y a des réalités, les réalités c'est cette violence, cette violence qui gangrène notre société, Michelin, restez avec nous parce que Éric habite Bourg-de-Péage, Bourg-de-Péage ça colle roman, il faut le savoir, Éric bonjour.
"Vous serez présent à la marche blanche ?"
Invité (2) : Oui bonjour.
Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous, vous serez aussi présent à la Marche Blanche ?
Invité (2) : Oui tout à fait, par solidarité pour la famille, j'ai moi-même un enfant de 14 ans dont il y a deux ans près, donc je suis solidaire, par contre je ne partage pas tout à fait, elle parle très très bien Michelin, ça fait des années qu'on entend ça, on entend les bougies, les nounours, les Marche Blanche, j'ai même hésité à venir à la Marche Blanche parce que je ne voudrais pas que ce soit c'est toujours pareil, on va emmener des nounours, on va faire des mots etc., non, non...
Jean-Jacques Bourdin : Mais qu'est-ce que vous voulez faire Éric ? Qu'est-ce que vous voulez faire ?
Invité (2) : Ah ben moi si on tue mon enfant, croyez-moi qu'on aura ma haine, ça c'est clair, et puis la monnaie, bon vous savez s'est bien connu, vous passez à côté, il y a les caillassages, ce n'est pas...
Jean-Jacques Bourdin : Alors la monnaie, expliquez-nous parce qu'il faut comprendre, le quartier de la monnaie, c'est un quartier de roman Éric ? (...)