"Je crains que demain, on ne vive face à face" : Gérard Collomb annonçait-il un affrontement face aux banlieues ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"C'est-à-dire que celui qui consomme de la drogue va peut-être hésiter en se disant si jamais je suis pris, c'est sur mon casier judiciaire, c'est-à-dire que ça va me poursuivre toute ma vie."
Jean-Jacques Bourdin : Avec Benjamin Glaise, nous regardons l'actualité, plusieurs choses, plusieurs choses à préciser. D'abord, cette information qu'a donné Sabrina Agresti Roubache, qui va changer beaucoup de choses. Vous êtes consommateur de drogue, si vous êtes arrêté, vous savez, aujourd'hui, vous payez une amende. C'est un délit, une amende délictueuse. Vous payez jusqu'à maintenant, vous payez l'amende, bon, et puis on passe à autre chose. Jusqu'à la prochaine arrestation. Eh bien, si j'ai bien compris, le gouvernement prépare, c'est ce que nous a annoncé ce matin la secrétaire d'État, la citoyenneté à la ville, le gouvernement prépare un changement, c'est-à-dire que ce délit sera inscrit au casier judiciaire.
Benjamin Glaise : Oui, c'est ce qu'elle souhaite, elle dit, je pense que ça va être proposé au Parlement, donc par le gouvernement, c'est ce qu'elle souhaite. Pas de consommateur, pas de dealer, c'est un délit de consommer de la drogue, elle est donc favorable. Elle le dit sur Sud Radio, à ce que soit inscrit au casier judiciaire, justement, eh bien, c'est consommation de drogue.
Jean-Jacques Bourdin : Vous vous rendez compte, le changement ? C'est-à-dire que celui qui consomme de la drogue va peut-être hésiter en se disant si jamais je suis pris, c'est sur mon casier judiciaire, c'est-à-dire que ça va me poursuivre toute ma vie. C'est très très intéressant.
Benjamin Glaise : Notamment pour certains emplois.
Jean-Jacques Bourdin : Exactement, notamment pour certains emplois. Bon, ça c'est la première chose. Deuxième chose, les otages, là, les otages, toujours pas d'otages français d'ailleurs.
Benjamin Glaise : Non, toujours pas d'otages français libérés. On en a 58 otages libérés depuis le début de la trèfle vendredi. Sabrina Agresti Roubache nous disait que le gouvernement français ne sait pas si les otages français sont vivants ou morts.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, et ils ne savent pas non plus du côté du gouvernement s'ils sont otages du Hamas ou du djihad islamique. C'est une autre question qui se pose à huit Français toujours portés disparus.
"Bien, Crépol. Crépol, alors ? Crépol ou en étant ?"
Jean-Jacques Bourdin : Bien, Crépol. Crépol, alors ? Crépol ou en étant ?
Benjamin Glaise : Oui, avec un week-end sous tension du côté de Romance sur Isère, avec une descente d'un certain nombre de militants de l'ultra-droite. Il y a une centaine samedi soir, une quarantaine encore hier qui ont défilé dans le centre-ville. C'est dans cette ville que sont originaires certains jeunes mis en examen dans la mort de Thomas, donc à Crépol. Réaction hier soir du procureur de la République de Valence. "Nul ne peut se faire justice en dehors de la loi. Vu l'extrême gravité des faits, ajoutent-ils, ceux qui s'y opposent par la violence illégitime en répondront". Au total, ce week-end, 24 personnes ont été interpellées.
Jean-Jacques Bourdin : Bien, vous voulez revenir sur cette descente de militants d'extrême droite à Roman. N'hésitez pas. 0826 300 300. Nous allons parler du projet de loi immigration qui arrive devant la Commission des lois. Dans un instant, Benjamin, de la vente de munitions de chasse dans les bureaux de tabac. Nous allons parler de tout cela avec aussi nos auditeurs. Mais je voudrais revenir sur la libération des otages avec Patrick qui est à Narbonne. Bonjour, Patrick.
Invité : Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
Jean-Jacques Bourdin : Qu'est-ce que vous vouliez dire, Patrick, ce matin ?
Invité : Que l'on focusse félicité de l'arrêt des combats, de la libération des otages, et on espère que justement tous nos grands pays qui jusqu'à présent n'ont pas brillé feront le maximum pour que justement les combats ne repartent pas, que tout soit garantie pour la sécurité des otages et de toutes les personnes, et qu'on arrête cette spirale infernale et qu'on arrive véritablement à une politique où il y aura deux États qui seront établis avec une garantie et une protection des populations.
"Alors, c'est la volonté, et effectivement c'est la solution, les deux États."
Jean-Jacques Bourdin : Alors, c'est la volonté, et effectivement c'est la solution, les deux États. On est totalement d'accord. Le problème, c'est qu'il y a plus de 400 000 colons israéliens en Cisjordanie. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, le seul interlocuteur reconnu côté palestinien, enfin reconnu, c'est le Hamas, reconnu par les Palestiniens, par le peuple palestinien. Le problème, enfin, il y a très bien la solution à deux États, mais il y a du chemin.
Invité : Bien sûr qu'il y a du chemin, mais je pense qu'à un moment donné, il faut que chacun, en tout cas que l'État, il serait bien reconnais de cet ordre et qu'il fasse marche arrière. Il a fait marche arrière dans les territoires de Gaza. Je pense qu'il doit rendre l'ensemble des colonies qui sont en Cisjordanie et rendre la possibilité aux Palestiniens de vivre tranquillement et sereinement. Donc il faut qu'ils fassent le nécessaire. Et c'est à eux de changer. Et si ces données ne font pas d'eux-mêmes, je pense que nous avons des fonctions internationales à mettre en place pour obtenir cette réalisation des choses. Juste à présent, l'État hébreu se fiche totalement des décisions internationales et des résolutions de données. C'est vraiment deux fois caractérisés. De bonnes fois caractérisés.