Faut-il interdire de fumer dans tous les lieux publics ?
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Les yeux dans les yeux. Dix ans après, j'ai des quantités de questions."
Jean-Jacques Bourdin : Bien, nous sommes avec Benjamin Glaise pour regarder l'actualité. Nous allons revenir sur tout ce qui a été dit. Regardons l'actualité avec vous. 0800 26 300 300. Je vous rappelle que demain, je recevrai Jérôme Cahuzac. Les yeux dans les yeux. Dix ans après, j'ai des quantités de questions. Vous imaginez bien, vous imaginez bien que d'ailleurs, d'ailleurs, nous garderons Jérôme Cahuzac. Il a accepté après 9 heures. Il répondra à vos questions. Donc n'hésitez pas. 0800 26 300 300. Si vous avez des questions à lui poser, si vous voulez dialoguer avec lui, n'hésitez pas. Il nous doit bien ça. Il me doit bien ça. D'ailleurs, c'est ce qu'il nous dira. C'est la raison pour laquelle il vient demain matin. Il vient pour répondre à toutes mes questions et elles seront précises et nous reviendrons sur ce qui s'est passé il y a dix ans maintenant. C'était il y a dix ans quand le ministre du budget, il m'avait menti, il avait menti aux auditeurs d'RMC à l'époque et aux téléspectateurs de BFMTV. Il avait menti aussi à tous les députés. Il sera avec nous, il va nous expliquer. Il revient, il a payé. Donc il revient. Pourquoi ? Pourquoi revient-il ? Quelles sont ses ambitions ? Ce sont des questions que je lui poserai évidemment demain matin. Jérôme Cahuzac, notre invité, donc les yeux dans les yeux dix ans après. Bien. Je remarque, je remarque que il ne faut pas trop écouter ce qu'on nous dit. Ça, vous le savez, mais il y a huit jours, j'étais avec le ministre des comptes publics du budget. Je sais pas si vous vous souvenez, Thomas Cazenave. Que nous disait-il à propos des péages ? Qu'il n'y aurait pas d'augmentation. Et voilà. Et on apprend ce matin qu'il y aura une augmentation des péages. De moins de 3%, dit Clément Bonne. Oui, c'est vrai que c'est moins que l'inflation. Mais il y aura une augmentation, alors que le gouvernement n'a cessé de nous dire qu'il n'y aurait pas d'augmentation du prix des péages. Il y aura donc une augmentation. Le gouvernement a cédé devant les sociétés d'autoroute. Je voulais simplement faire cette remarque, si ça vous fait réagir. Nous allons beaucoup parler du tabac. Benjamin Glaise, rappelez-nous ce que nous dit le ministre de la Santé.
Benjamin Glaise : Alors plusieurs mesures. Tout d'abord le prix du paquet de cigarettes qui continue d'augmenter. Il va suivre l'inflation 1er janvier prochain avec une hausse de 40 à 50 centimètres. Il passera ensuite à 12 euros ce paquet en 2025, 13 euros en 2026 en moyenne. Autre mesure phare, c'est l'interdiction de fumée élargie à d'autres lieux publics, aux plages, aux parcs et forêts, ainsi qu'aux abords des écoles concernant l'interdiction des puffs. Vous savez ces cigarettes électroniques jetables qui attirent particulièrement les plus jeunes. Et bien un texte est actuellement étudié en commission à l'Assemblée. Il sera ensuite examiné en séance le 4 décembre. Le gouvernement y est favorable à cette interdiction, tout comme pas moins de 8 groupes politiques.
"Je pose la question publiquement, pourquoi monsieur Olivier Véran ne veut-il pas venir sur Sud Radio ?"
Jean-Jacques Bourdin : Bien, j'aimerais beaucoup d'ailleurs avoir des précisions du gouvernement sur beaucoup de sujets. De nombreux ministres viennent avec plaisir ici, mais il y en a un qui se refuse à venir. Et pourtant, il est porte-parole du gouvernement. Il s'appelle Olivier Véran. On se demande pourquoi, mais il refuse toutes nos invitations. D'ailleurs, il ne nous répond même plus. Pourquoi ? Je pose la question publiquement, pourquoi monsieur Olivier Véran ne veut-il pas venir sur Sud Radio ? Alors qu'un jour ou l'autre, il s'explique. Vous savez ce que nous allons faire ? Je vais le faire tous les jours. Je vais poser la question. Allô ? Olivier Véran ? Où êtes-vous ? Olivier Véran ? Où êtes-vous ? Je vous repose la question. Olivier Véran, où êtes-vous ? Hein ? Bien. Tous les jours. Nous, on fait ça, c'est un peu amusant. Enfin, c'est pas si amusant que ça, parce que franchement, quand on est porte-parole d'un gouvernement, on est là pour porter la parole et répondre aux questions, me semble-t-il. 9h08. Vous êtes sur Sud Radio. Merci donc d'être avec nous. Parlons vrai sur Sud Radio. Le plan anti-tabac. Avec nous, un auditeur que je connais depuis longtemps, puisqu'il était sur RMC, souvent. Il s'appelle Toufik et il est Marseillais. Bonjour Toufik.
Invité : Bonjour Jean-Jacques. Merci et merci de me donner la parole sur Radio Sud.
Jean-Jacques Bourdin : Sud Radio, Toufik ! Mais vous n'avez pas l'habitude, parce que vous êtes un nouvel auditeur.
Invité : Non, non, depuis... Jean-Jacques, je vous dis la vérité, depuis 2008, je vous suis... Radio, aujourd'hui, vous êtes sur Radio Sud, c'est compliqué pour moi de... Mais c'est bon, c'est bon, ça va rentrer.
"Je vous connais, je vous suis depuis très longtemps..."
Jean-Jacques Bourdin : Bon, c'est bon, ça va rentrer, Toufik. Donc, vous êtes venu sur Sud Radio pour nous écouter. C'est vrai que ça fait longtemps qu'on se connaît, Toufik.
Invité : Je vous connais, je vous suis depuis très longtemps, parce qu'à Marseille, vous êtes venu, enfin, à Mozart, trois fois, vous êtes venu quand vous avez interviewé... Il y avait un grand car avec votre photo, vous vous souvenez ?
Jean-Jacques Bourdin : Oui, je me souviens. Bien évidemment, évidemment.
Invité : Vous êtes venu sur le vieux port, vous avez interviewé Patrick Vinci à l'époque, il était porte-parole, vous êtes venu une fois aussi au tournoi de la Pétanque, mais vous n'êtes pas resté longtemps, et vous êtes venu la dernière fois au parc Chanot pour interviewer, justement, la dame que vous avez interviewé lundi.
Jean-Jacques Bourdin : Eh bien dites-moi. Dites-moi, Toufik, vous êtes au courant de tout, hein. (...)