François Gemenne x Antoine Bueno : faut-il une dictature verte ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"A Nantes, un supporter a été tué à coup de couteau, comment et dans quelles circonstances ?"
Jean-Jacques Bourdin : Il est 9h07, merci d'être avec nous Benjamin Glaise et là 0800 26 300 300 vous êtes là et nous commençons avec notre jeu le grand sapin de Sud Radio.
Benjamin Glaise : Oui ça commence aujourd'hui, grand sapin de Noël, on se rapproche de Noël, grand sapin de Noël, Sud Radio c'est maintenant, on joue pour gagner, pour ouvrir votre cadeau de Noël en direct sur Sud Radio, tentez de gagner tout de suite le parc idéal de la marque française Lexone, la marque d'Object Design est connectée d'une valeur de 300 euros pour gagner, c'est simple, vous appelez 0800 26 300 300, tenez le 12e appel c'est gagner, 0800 26 300 300 bonne chance à vous.
Jean-Jacques Bourdin : Le 12e c'est le bon.
Benjamin Glaise : Le 12e c'est le bon, vous validez ou pas ?
Jean-Jacques Bourdin : Je valide. Allez 9h08, on a beaucoup parlé, je reviens à une actualité plus dramatique, on a beaucoup parlé évidemment de ce qui s'est passé samedi soir, on a beaucoup, à Paris, mais on a beaucoup moins parlé, je le regrette aussi, de ce qui s'est passé à Nantes, samedi. A Nantes, un supporter a été tué à coup de couteau, comment et dans quelles circonstances ? Témoin, témoin ce matin sur Sud Radio, un témoin important, David Tan, vous allez tout comprendre, vous allez comprendre pourquoi je dis important. David Tan, bonjour.
"Nous regrettons l'issue finale de cette tragédie et on apporte nos condoléances à la famille de la victime."
Invité : Bonjour Jean-Jacques Bondin.
Jean-Jacques Bourdin : Merci vraiment d'être avec nous David.
Invité : C'est un honneur d'être sur votre antenne.
Jean-Jacques Bourdin : Merci David, c'est un honneur nous aussi. Alors vous allez nous dire ce qui s'est passé en gros samedi soir, samedi soir, vous êtes chauffeur VTC, c'est cela ?
Invité : Voilà, donc tout d'abord, au nom des VTC Nantes, nous regrettons l'issue finale de cette tragédie et on apporte nos condoléances à la famille de la victime.
Jean-Jacques Bourdin : Bien, alors vous étiez avec d'autres VTC à l'approche du stade de Nantes et vous transportiez des supporteurs niçois, c'est cela ?
Invité : C'est ça, tout à fait, nous avons reçu une commande de 30 supporters niçois de 20 ans qui n'avait pas pu se rendre justement sur l'escorte. Donc on prend l'itinéraire simple pour passer vers le parcage visiteur qui se trouve boulevard de la Beaujoire. Le fait est que l'itinéraire GPS nous fait passer boulevard des Batignolles et moi en premier stade de cortège, j'arrive et je vois une foule de 300 individus, donc je connais les membres de l'ABL avec leurs caboulots.
"Voilà, ce sont des supporters Nantes des Ultra, Nantes, la Brigade Loire, c'est cela ?"
Jean-Jacques Bourdin : Voilà, ce sont des supporters Nantes des Ultra, Nantes, la Brigade Loire, c'est cela ?
Invité : C'est ça, je connais des amis, des membres de l'ABL. Pour nous, on affectionne ces supporters et je sais que des fois il y a des rendez-vous un peu de fight, si on appelle ça. Là, j'ai eu peur de ça, ils sont venus taper la voiture, ils sont là, ils sont là, les enculés, excusez-moi des termes, les niçois, mais non, c'est mes clients.
Jean-Jacques Bourdin : Ils se sont précipités sur vos VTC, ils ont commencé à taper sur les véhicules parce qu'ils savaient qu'à l'intérieur il y avait des supporters niçois.
Invité : C'est ça et depuis deux jours je me renseigne et on dirait qu'on est un peu pisté ou attendu ou un guet-apens. Moi, je ne pouvais pas m'enfuir puisque à ma gauche il y avait des voitures de stationnement et à ma droite il y avait le trottoir du tramway. Moi, j'étais obligé d'avancer. Ils ont ouvert les portières, ils ont voulu extirper mes clients. J'ai dit aux autres jeunes, non, reprenez-le, reprenez ma porte. Et actuellement, j'ai un véhicule de type anglais. Donc la porte, elle s'ouvre un peu antagoniste et donc les BL, ils tiraient, ils tiraient, en bref, j'ai accéléré. Il y a un BL qui a tapé mon pare-brise, donc étoilé. Il y en a un autre qui a mis un coup de pied dans ma canonne. Vu qu'il a rebondi sur mon pare-brise, il a glissé devant moi et je lui ai roulé dessus. Ah oui, moi, je suis obligé de fuir devant. En regardant mon rétro derrière, je vois que mes autres collègues, eux, ils sont assaillis et je comprends qu'ils vont avoir le même problème. Et quand moi, j'arrive, je me réfugie au poste de police et je dis « Messieurs, Messieurs, il y a une ambuscade, il y a une embrouille, allez aider mes collègues et tout. » Là, on voit des escadrons de ferres qui courent. Mon affaire, elle termine comme ça puisque je redépose...
"À l'heure actuelle, il y a une enquête en cours."
Jean-Jacques Bourdin : La vôtre se termine comme ça, vous redéposez bien. Mais les autres VTC derrière n'ont pas pu s'échapper. Qu'est-ce qui s'est passé ? Un des chauffeurs VTC est sorti de la voiture et, pris de panique ou pour défendre les Niçois, enfin pris de panique, il a sorti un couteau, c'est ça.
Invité : À l'heure actuelle, il y a une enquête en cours. À l'heure actuelle, il y a une enquête en cours.
Jean-Jacques Bourdin : On n'ira pas plus loin, vous avez raison, il y a une enquête en cours.
Invité : Mais ce que je sais, parce qu'il y a sept scénarios différents avec chaque chauffeur, c'est la même chose. Nous, notre mission de transport de services publics, c'est qu'on transporte des clients d'un point A à un point B en sécurité. Donc, à mon temps, mes collègues, je suis sûr qu'ils ont dit la même chose. Les gars, arrêtez nos véhicules, c'est nos outils de travail. Il y en a qui ont dit non, mais sortez-les, on va le faire en bref. Et il y en a qui sont défendus, ils l'ont tué. (...)