Antoine Laurent x Jean-Louis Schilansky : Sortir des énergies fossiles, est-ce réalisable ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Imaginons que le rejet du texte soit voté. Que se passe-t-il ?"
Jean-Jacques Bourdin : Le plaisir, le plaisir de vous retrouver. Début de semaine, comment s'est passé le week-end ? Racontez-nous si vous voulez. Votre week-end, il n'y a aucun problème. 0826 300 300, la ligne est ouverte. Elle est à vous. Ici, vous êtes chez vous. C'est ici que ça se passe, je le dis. C'est ici qu'on vous écoute. C'est ici que vous avez la parole. Vous avez la parole pour aborder de nombreux sujets. Mais vous avez aussi la possibilité de gagner. Parce que, n'oublions pas, Noël approche, tout le monde le sait. Et nous faisons gagner des cadeaux.
Benjamin Glaise : C'est dans deux semaines Noël. Alors, le grand sapin de Noël Sud Radio, c'est parti à gagner, notamment qu'offrez des célèbres couteaux de tables des ateliers français Perceval ou encore votre bon cadeau d'une valeur de 75 euros. (Je les connais.) Vous les connaissez ? Ils sont efficaces, ou pas ?
Jean-Jacques Bourdin : Très très bons couteaux. Fabriqués à tiers. Tout à fait. Très bons couteaux.
Benjamin Glaise : Et bien, pour gagner, en tout cas, c'est simple. Vous nous appelez 0826 300 300. Allez, le treizième appel. Gagnons 0826 300 300. Bonne chance à tous.
Jean-Jacques Bourdin : Allez, le treizième appel gagnant. Vous appelez 0826 300 300. Vous appelez aussi pour témoigner, pour parler de l'actualité, Benjamin Glaise. Parlons de l'immigration avec cette motion de rejet, cette motion de rejet qui sera voté ou pas, dans l'après-midi. Nous allons voir ce que vont faire les députés LR et les députés du Rassemblement national parce que, attention, imaginons que le rejet du texte soit voté. Que se passe-t-il ? Bien, c'est le texte du Sénat qui revient en discussion. Oui, d'accord. Mais imaginons que le gouvernement, tout à coup, décide de dégainer une dissolution de l'Assemblée nationale. C'est pas impossible. C'est pas impossible. Intéressant, non ? Intéressant. Je pense pas que LR soit très favorable à une dissolution de l'Assemblée nationale. Nous verrons...
"Il y a le racisme anti-arabe, ça existe aussi."
Benjamin Glaise : Peut-être ouvrir les débats quand même.
Jean-Jacques Bourdin : Bon, alors. Vous pensiez que le débat sera ouvert ? Nous verrons bien.
Benjamin Glaise : On verra bien. Ce sera au début d'après-midi, déjà, pour savoir un petit peu du côté du RN et des républicains, de savoir ce qu'ils vont faire par rapport à cette motion de rejet donc proposée par les écologistes. Concernant le texte, c'est un peu compliqué de s'y retrouver. C'est sûr, le Sénat est passé par là, puis la Commission des lois. En tout cas, sur ce qu'il y a à savoir dans ce texte, l'aide médicale d'État, l'AME, qui avait été supprimée par les sénateurs, a été réinstaurée par les députés.
Jean-Jacques Bourdin : Sauf qu'elle sera sortie du texte.
Benjamin Glaise : Voilà. Sur les quotas d'immigration, un article prévoyait que ce soit le Parlement qui les fixe chaque année. Finalement, ils sont maintenus, mais ce sera finalement une obligation pour le gouvernement de donner et de justifier des objectifs chiffrés tous les trois ans. Sont prévus également l'expulsion facilité des étrangers condamnés, la simplification également des procédures pour les OQTF, qu'elles soient davantage exécutées, et puis régularisation des sans-papiers dans les métiers sous tension. C'était un article qui faisait largement débat. Eh bien, elle sera possible, mais à titre expérimental jusqu'à fin 2028, et le préfet pourra s'opposer à cette demande si la personne représente une menace pour l'ordre public.
Jean-Jacques Bourdin : Bien. Alors, qu'il soit bon ou mauvais, je ne sais pas ce que vous pensez de ce texte, mais dites-nous. Dans tous les cas, 0-826-300-300, est-ce qu'il faut un texte ou pas ? On en parle. Bien, à propos de la situation et d'une forme de racisme latent dans notre pays. On a beaucoup parlé du racisme anti-blanc, il existe, il est réel, mais il n'y a pas que le racisme anti-blanc. Il y a l'antisémitisme, le racisme anti-juif, ça existe. Il y a le racisme anti-arabe, ça existe aussi. Et je voudrais vous proposer ce matin un témoignage, celui de Walid, qui est à Clamart, pas très loin d'ici. Bonjour Walid. (Bonjour.) Ça va mon cher Walid ?
"Ces mots horribles qui nous attaquent personnellement, entre les noirs et les arabes, qu'on nous demande d'être dehors."
Invité : Écoutez, oui ça va, ça pourrait aller mieux, mais ça va, on avance.
Jean-Jacques Bourdin : Bon, vous avancez, vous êtes restaurateur à Clamart, vous avez ouvert votre restaurant il y a cinq ans Walid, c'est cela ? (Tout à fait.) Votre clientèle sont des étudiants, beaucoup ?
Invité : J'ai installé ce kiosque dans une place stratégique, je suis au niveau de l'IRSN et du CEA, c'est l'Institut de recherche atomique et nucléaire, et en fait j'ai un lycée, donc je sers tout type de clients, plus des étudiants que des cadres, mais j'ai un peu de tout.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, un peu de tout et des étudiants, des cadres qui viennent vous voir, bien. Tout s'est passé bien jusqu'à la fin de la semaine dernière. Qu'est-ce qui vous est arrivé ?
Invité : Dans la nuit de mercredi à jeudi, j'arrive le matin entre 9h et 9h30, mais mes équipes arrivent elle le matin tôt, à 7h, en ce moment il fait nuit à cette heure-là, donc ils n'ont rien remarqué, donc quand je suis arrivé à 9h30, comme chaque matin, on a deux portes, une condamnée et une qui nous permet de rentrer dans notre kiosque, et là j'ai trouvé ces mots, ces mots horribles qui nous attaquent personnellement, entre les noirs et les arabes, qu'on nous demande d'être dehors. (...)