Adama Camara x Rose Ameziane : Délinquance, les pères sont-ils fautifs ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Et sous le sapin qu'est-ce qu'on a notamment ?"
Jean-Jacques Bourdin Il est 9h05, 0826 300. 300 vous intervenez évidemment sur tous les sujets d'actualité. Avant de parler du rejet du projet de loi immigration, je voudrais que nous jouions. Benjamin Glaise, le grand sapin de Noël Sud Radio est là.
Benjamin Glaise : Et sous le sapin qu'est-ce qu'on a notamment ? On a votre séance photo professionnelle avec la Shootingbox.com, on a aussi un casque Bluetooth offert par Sud Radio et la Confédération des pluralistes. Ou bien vos vacances, tout simplement pour gagner. Vous nous appelez 0826 300. 300. Vous nous appelez maintenant. Tenez le 14e appel. Gagnons. Bonne chance à tous.
Jean-Jacques Bourdin : Il est 9h06. Bonne chance à tous. La gagnante ou le gagnant tout à l'heure ? Bien. Nous revenons sur le rejet du projet de loi immigration. Benjamin, la suite maintenant. Qu'est-ce qui va se passer ? Parce que c'est la question qu'on se pose. Conseil des ministres, je crois.
"Mais quelle confusion et quelle alliance ?"
Benjamin Glaise : C'est ça. Donc la décision sera prise et annoncée dans les toutes prochaines heures. Ce qu'on sait, c'est que l'abandon du texte a été écarté par le ministre de l'Intérêt, Gérald Darmanin. Il ne reste plus que deux options. La piste qui serait privilégiée, ce serait celle de la convocation d'une commission mixte paritaire, c'est-à-dire sept députés, sept sénateurs pour tenter de trouver un compromis.
Jean-Jacques Bourdin : C'est-à-dire que le projet de loi poursuit sa route parlementaire.
Benjamin Glaise : C'est ça. Les Républicains sont majoritaires au Sénat. Il sera donc largement représenté dans cette commission mixte paritaire, ce qui leur permettrait de garder la main finalement sur le texte. Autre option, le projet de loi serait renvoyé au Sénat en seconde lecture avant de revenir à l'Assemblée, avec ou non ensuite un 49.3 du côté de l'Assemblée nationale. Et puis il y a une toute dernière option également, il ne faut pas l'oublier, celle de la dissolution de l'Assemblée nationale, option qui appartient au président Macron. Jordan Bardella a pris la parole récemment. Il la demande, cette dissolution, et se dit prêt à gouverner. En tout cas, effectivement, la décision sera prise dans les prochaines heures.
Jean-Jacques Bourdin : Mais quelle confusion et quelle alliance ? Enfin, Benjamin Lucas a refusé le mot alliance ce matin, mais enfin il y a vote commun dans tous les cas, s'il n'y a pas d'alliance. Effectivement, vote commun. Ça vous fait réagir. Laurent et Sylvain sont avec nous. Laurent Bergerac. Bonjour Laurent.
Invité : Bonjour Jean-Jacques.
"C'est vrai que les Français, dans toutes les enquêtes d'opinion qui sont parues ces derniers temps, étaient favorables à ce texte."
Jean-Jacques Bourdin : Vous dites "je suis en colère ce matin", pourquoi ?
Invité : Je suis en colère parce qu'en fin de compte, nos députés, qui soient de la NUPES, ou qui soient d'URN, ou Renaissance, ou LLL, je pense qu'à un moment donné, il faut aussi écouter ce que des gens disent dans la rue. Parce que les gens parlent de cette loi dans la rue. Il y a beaucoup de choses dans cette loi. Moi, je suis chef d'entreprise. Je vois par exemple qu'aujourd'hui, les travailleurs qui sont des travailleurs, donc pas forcément déclarés, mais qui ont un plan de droit du travail, ça c'est important. Parce que dans le domaine du bâtiment, surtout, parce que c'est surtout dans le domaine du bâtiment, alors actuellement, il y a ça dans d'autres professions, donc voilà, il faut régulariser ça le plus rapidement possible. Alors on va dire oui, mais ça haute du travail à des Français. Oui, certes que le travail qu'on leur propose, il a été proposé à des Français qui ne veulent pas travailler. Donc aujourd'hui, il faut l'amener. Mais moi, ce que je veux dire aujourd'hui, qu'on tient pas compte du malaise qui est dans la rue, qu'on tient pas compte des Français, qu'on tient simplement nos députés, que ce soit nos députés à l'Assemblée nationale, que ce soit nos sénateurs, que ce soit aussi nos élus locaux, parce que c'est ça aussi qu'il faut se dire. Vous savez à quoi ils pensent ? Ils pensent simplement au porte-monnaie, à leur porte-monnaie derrière. Il ne faut pas oublier que c'est devenu un vrai métier aujourd'hui d'être un politicien. Ils ne pensent pas aujourd'hui aux Français.
Jean-Jacques Bourdin : C'est vrai que les français, dans toutes les enquêtes d'opinion qui sont parues ces derniers temps, étaient favorables à ce texte.
Invité :Mais oui, et tout d'un coup, alors je ne cache pas que là, l'affaire se jouepour le RN. le RN n'a aucune publicité à faire et n'a aucun collage à effectuer sur le secteur. il se prépare pour les élections de 2027 et ça donne d'abord. (...)