Dr Bernard Basset x Krystel Lepresle : Alcoolisme, l’Etat laisse-t-il trop faire ?
Les invités
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Ah, Brun, c'est lequel d'ailleurs ?"
Jean-Jacques Bourdin : Il est 9h06, merci. J'étais en train de... J'étais en train de penser à l'histoire des deux Bruns. Vous ne comprenez pas ce que je veux dire, les deux Bruns. Parce qu'il y a deux députés qui s'appellent Bruns à l'Assemblée nationale. Il y en a un qui est député de l'Ardèche. Ah, Brun, c'est lequel d'ailleurs ? Le député de l'Ardèche, vous savez vous, Benjamin Glaise ? Alors il y en a un qui s'appelle Frédéric Brun, me semble-t-il, et il y en a un qui s'appelle Philippe Brun. Je pense que Philippe Brun est le socialiste et Frédéric Brun est le député de l'Ardèche, mais...
Benjamin Glaise : Fabrice Brun, député de l'Ardèche.
Jean-Jacques Bourdin : Fabrice, pardon. Voyez, voyez. On se trompe. Fabrice Brun, député LR de l'Ardèche. C'est bien ça. Et Philippe Brun est député de l'heure, je crois. Regardez-moi.
Benjamin Glaise : Fabrice Brun qui est député LR de l'Ardèche. Oui, tout à fait. Et puis Philippe Brun, lui, de l'heure. De l'heure, c'est bien ça. Philippe Brun qui est député socialiste.
"Alors que va-t-il se passer ? Que va faire la gauche là ? Votera le texte, elle votera pas le texte. Et que va faire la droite ?"
Jean-Jacques Bourdin : Que s'est-il passé ? Le cabinet de Gérald Darmanin s'est trompé. Et a proposé une brigade de gendarmerie à l'un, pensant proposer cette brigade de gendarmerie à l'autre. C'est embêtant ça. C'est embêtant parce qu'il essayait évidemment d'attirer vers lui le député LR pour qu'il vote le projet de loi immigration. C'est anecdotique et en même temps ça ne l'est pas. Ça montre à peu près la pratique aujourd'hui politique, politicienne. D'ailleurs, entre nous, j'aimerais que vous réagissiez. 0826 300 300. Ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale depuis lundi, c'est absolument délirant. Non mais absolument délirant. C'est absolument incroyable. Voilà la gauche, la gauche, qui ne voulait pas de ce texte. Pourquoi ? Parce qu'il est trop dur, il est trop anti, immigré et qui vote. Très bien. Le rejet du texte. Voilà la droite qui dit ah non non, qui ne veut pas de ce texte parce que ce texte est trop mou. Mais non. C'est un texte qui attire les immigrés dans notre pays et qui vote. Contre, extraordinaire. Que va-t-il se passer ? Commission mixte paritaire. Le texte va être durci forcément puisque la droite est majoritaire au Sénat, elle va être majoritaire dans cette commission mixte paritaire. Alors que va-t-il se passer ? Que va faire la gauche là ? Votera le texte, elle votera pas le texte. Et que va faire la droite ? Parce que si le texte arrive à l'Assemblée nationale, le texte risque d'être rejeté. Parce qu'une partie des électeurs de la majorité ne voteront pas ce texte durci. Donc en définitive, il n'y aura plus de texte. Des mois pour rien. Et moi, il n'y aura pas de 49.3, dit le gouvernement sur ce texte. Remarquez, c'est extraordinaire. Parce que la réforme des retraites, les Français ne voulaient pas de la réforme des retraites. Il y a eu 49.3, là les Français veulent d'un texte sur l'immigration et il n'y aura pas de 49.3. Et le 49.3, s'il y avait un 49.3, eh bien on passerait ce texte... Non mais c'est... Comment voulez-vous ? Comment voulez-vous qu'on y comprenne quelque chose ? Mettez-vous à la place de celles et ceux. Et je me mets à votre place. Nous aussi c'est compliqué pour nous. Alors pour vous, le monde politique, quelle image nous donne tout ce monde politique ? Ils sont tous à mettre dans le même sac. Je vous le dis, tous. Quelle image donne cette classe politique aux Français ? Franchement, c'est minable. Je le dis, je le pense. 9h10. Vous êtes sur Sud Radio, parlons vrai. Eh bien, dites-moi, le janvier sec. Il n'y a pas d'alcool en janvier. Exactement. Ce sont des addictologues, Benjamin Glaise, qui demandent...
Benjamin Glaise : Il y a 48 addictologues, très précisément, qui demandent au ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, d'afficher son soutien clair, sans équivoque, à ce défi de janvier, donc celui du mois sans alcool. En quelques mots, le Dry January, c'est une idée qui a commencé, eh bien, avec l'Angleterre, tous par un collectif d'associations, une quarantaine d'associations, notamment SOS Addiction, la Ligue contre le cancer ou encore Addict Aide des villes, partenaires aussi, Grenoble, Nantes, Bresse, Paris et Toulouse. Les médecins demandent tout simplement une prise de position claire du ministre, en faveur d'une vraie politique de prévention sur l'alcool, l'Etat qu'ils mettent en cause, à la suite notamment de l'annulation de plusieurs campagnes de prévention.
" Le jeu, d'abord, on lance le jeu ?"
Jean-Jacques Bourdin : Doit-il le faire ? Tout à l'heure, non. Tout à l'heure, je prendrai Philippe de Perpignan, notre vigneron. Mais je voudrais commencer parce que j'avais une invitée. Le jeu, d'abord, on lance le jeu ?
Benjamin Glaise : Allez, c'est parti ! Le jeu du grand sapin de Noël, Sud Radio, c'est parti ! Vous, gagnez notamment, la gagnez, coffret d'objet design collecté de la marque française Lexone, le livre, gueule du rugby, ou encore (...)