Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et on se retrouve le vendredi ensemble pour 2h jusqu'à 14h sur Sud Radio. Au sommaire de cette émission, on va parler de la crise agricole qui est loin d'être finie.
- Bien au contraire, avec notre invité Patrick Legra, porte-parole de la coordination rurale, qui sera là pour répondre à nos questions.
- On va aussi faire un point sur le salon de l'automobile avec Luc Châtel, président de la plateforme automobile, où en est la filière auto en France.
- Est-ce qu'il y a de quoi s'inquiéter avec les folles lois européennes ? Et puis on parlera des folles lois européennes, mais aussi plus largement de cette vision mondialiste avec notre invité à 13h, Ludovic Grelling, pour son livre « Le monde qu'ils veulent ».
- Si vous souhaitez réagir, posez vos questions. 0826 300 300, le standard de Sud Radio. On vous attend à tout de suite dans Poulain sans réserve.
- Alexis Poulain, sans réserve, l'invité.
- Et notre invité, c'est pour parler de la crise agricole. Patrick Legra, porte-parole de la coordination rurale, responsable des grandes cultures également. Bonjour.
- Bonjour.
- Alors, la crise agricole, elle est loin d'être terminée, ne fait que commencer. On se rappelle, en début d'année, c'était le sujet.
- Le show de Gabriel Attal, alors Premier ministre, il n'avait fait qu'une chose, se mettre en scène avec des fiches Bristol sur une mode de foin pour expliquer qu'il avait compris.
- Rien ne s'est passé depuis, on a l'impression. Les panneaux de villages sont à nouveau mis à l'envers. On voit qu'il y a toujours la question.
- Et puis, pire encore, on apprend par le journal Politico que l'Europe est en train de réfléchir à acheter le silence des agriculteurs.
- Les agriculteurs français pour faire passer la pilule très amère du Mercosur. Encore un traité mondialiste pour assurer la casse finale de l'agriculture française européenne.
- Où en est la mobilisation aujourd'hui ? Alors, je vais... La coordination rurale, on va commencer par un point positif politique, puisque vous faites allusion aux fiches Bristol sur un balleron.
- À cette époque, M. Attal avait pris l'engagement de sortir l'agriculture de l'OMC.
- Ça nous avait scotché.
- En parler. Mais c'est resté l'être morte. C'est la première et la seule fois dont on en a parlé.
- Magnifique.
- Aujourd'hui, il faut être clair. Alors tant pis, on va jouer pour ne pas avoir trop d'ennuis.
- Aujourd'hui, l'Europe et la France, on va dire, couvrent ou jouent sur un système, on va dire, pernicieux.
- Parce que ce n'est pas bien de dire mafieux, mais le système pernicieux de la mondialisation de l'agriculture.
- Donc, comme vous reprenez...
- Et au mois de février, ça allait déjà mal. Février-mars, on avait 40% des agriculteurs qui étaient en sursis.
- Avec la crise actuelle, c'est-à-dire les conditions de prix, les conditions de production, les conditions climatiques, ces fameux 40% de sursitaires, maintenant, ils sont en prison.
- Alors, pourquoi en prison ? Et je prends ce mot exprès.
- En prison par rapport au niveau financier, c'est-à-dire ils sont prisonniers...
Transcription générée par IA