Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, midi 14h, Alexis Poulin sans réserve. » « Françaises, Français, mes chers compatriotes. » « Je suis William Wallace. » « La Russie est devenue une menace pour la France et pour l'Europe. » « À l'aube, regardez à l'Est. » « La menace revient à l'Est. » « Réunis en défiance de la tyrannie. » « Alors face à ce monde de danger, rester spectateur serait une folie. » « C'est un homme libre que vous êtes venu vous battre. » « Je veux bien vous aider, mais si vous ne voulez pas, tant pis, je ne vais pas me battre. » « Il faut se battre ! » « N'hésitez pas à crier, monsieur, je vous assure, c'est pénible. » « Alors nous ferons face. » « Il me semble, monsieur, qu'il faut trembler. » « Oui, c'est l'humilité. » « Vive la République, vive la France. » « Vive la République et vive la France. » Magnifique intro, merci Julien.
- C'est le générique du jour.
- On est ensemble sur Sud Radio jusqu'à 14h.
- On va parler, bien sûr, de l'économie de guerre avec notre invité Marc Touati, conseiller économique, qui va nous expliquer qu'est-ce que c'est que l'économie de guerre.
- Ensuite, Bertrand Alliot, porte-parole de l'association Action écologique, qui a été renvoyé de son université pour climato-scepticisme.
- Voilà, les procès en climato-scepticisme qui fleurissent partout en France.
- Il sera notre invité.
- Et puis à 13h, le grand entretien avec Caroline Galactero, géopolitologue, présidente de Géopragma, pour parler, bien sûr, des déclarations d'Emmanuel Macron et des réponses de la Russie et de Trump dans tout ça.
- Est-ce que c'est la guerre encore ? Encore, j'ai envie de dire.
- Voilà, on marque une courte pause.
- Et on se retrouve dans un instant sur Sud Radio 0827 300 300 si vous souhaitez poser vos questions.
- C'est 826, c'est vrai.
- Pourquoi le 7 ? 0826 300 300.
- À tout de suite.
- Alexis Poulin, sans réserve, l'invité.
- Et notre invité dans cette première partie est l'économiste Marc Touati.
- Bonjour.
- Bonjour Alexis. Bonjour à toutes et à tous.
- Merci d'être avec nous pour parler de l'économie de guerre.
- Alors, on a eu, bien sûr, le discours d'Emmanuel Macron face aux Français qui étaient censés rassurer les Français.
- Bon, ça n'a pas vraiment rassuré.
- On peut dire que ça a créé plus de panique qu'autre chose.
- D'abord, qu'est-ce que c'est que l'économie de guerre ? Ce terme qu'on entend tout le temps.
- C'est ça qui est quand même dramatique.
- Parce que, bon, n'oublions pas déjà la situation de la France aujourd'hui.
- Une situation qui est catastrophique.
- C'est-à-dire que les faillites d'entreprises sont sur des sommets historiques.
- On est quasiment en récession.
- L'activité est en train de s'effondrer.
- Les indicateurs avancés montrent que la France, tenez-vous bien, est la lanterne rouge de l'économie mondiale.
- C'est quand même grave ce qui est en train de se passer.
- Et là, on nous sort.
- Là, il faut passer en économie de guerre.
- Alors, c'est quoi une économie de guerre ? Je vais vous donner la définition officielle.
- Comme ça, on sera clair.
- C'est un type d'économie dans laquelle les besoins de la guerre sont satisfaits prioritairement, et tenez-vous bien, par prélèvement autoritaire.
- Prélèvement autoritaire, ça veut dire quoi, ça ? Ça veut dire quoi ? Ça veut dire réquisition, livraison obligatoire, et bien sûr, impôts, inflation, voire ponction de l'épargne.
- Là, on joue en jeu.
- On joue en jeu.
- On joue en jeu extrêmement dangereux.
- C'est-à-dire que, encore une fois, j'espère qu'on va éviter ça.
- Moi, je prépare l'économie de paix, si vous voulez, ou alors la guerre économique, c'est-à-dire faire en sorte qu'on ait une économie plus dynamique.
- Mais là, on est en train d'entrer dans une situation très difficile.
- Et puis surtout, ne l'oublions pas, la France n'a pas les moyens.
- C'est-à-dire que nous sommes déjà sur-endettés, on a un dérapage des comptes publics, et là, on nous dit qu'on va augmenter la dépense publique d'au moins 50 milliards d'euros, voire plus, juste pour la France.
- 800 milliards au niveau de la zone euro, de l'Union Européenne, et 50 milliards au niveau de la France, uniquement sur les dépenses militaires.
- Ça...
Transcription générée par IA