Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, midi 14h, Alexis Poulain sans réserve. » « François Bayrou espère s'imposer comme l'homme de la situation. » « Hum, burger. » « Nous allons découvrir ce soir le destin d'un génie mondialement connu. » « Citron bouillant avec du miel. » « Ah, voilà. » « Bon, d'accord. » « Non. » « Il peut se flatter d'avoir le grand roi pour défenseur. » « Je remercie François Bayrou de son choix. » « Excusez-moi. Excusez-moi. » « Ce silence-là, c'est vraiment du Molière. » « Nous ne produisons pas assez et nous ne travaillons pas assez. » « Voilà comment il se définit. » « Le fond de ce que je suis, c'est père de famille. » « Les Français se sont reconnus dans cette autorité paternelle. » « La personnalité reste pleine de zones d'envie. » « J'ai mon ascendant balance. » « Centriste. » « Non, non, non. C'est central. » « Ah là là, on ne va pas parler que de François Bayrou. » « Mais on va commencer évidemment avec lui. » « Est-il maître de la situation ou bien nous mène-t-il tous en bateau ? » « Luc Grapp, politologue. » « Auteur de la démocratie en péril sera notre invité. » « Ensuite, à 12h30, on parlera de Boilem Sansal. » « Va-t-il enfin devenir un sujet d'État ? » « D'ailleurs, le comité de soutien à Boilem Sansal a rencontré François Bayrou cette semaine. » « Arnaud Badenetti, rédacteur en chef de la revue Politique parlementaire » « et fondateur du comité de soutien international à Boilem Sansal sera notre invité. » « Puis, à 13h, on va parler de racisme, d'antiracisme avec Kevin Boucaud-Victoire, » « rédacteur en chef débat et idée à Marianne, cofondateur de la revue Le Comptoir » « et auteur de Mon Antiracisme aux éditions des Clés de Brouwer. » « Restez avec nous, on est sur Sud Radio ensemble jusqu'à 14h. » « À tout de suite. » « Alexis Poulin, sans réserve, l'invité. » « Et notre invité pour commencer cette émission est Luc Grapp, politologue, auteur de la démocratie en péril. » « Bonjour, Luc. » « Bonjour, Alexis. » « Merci d'être avec nous. » « Alors, je voulais avec vous revenir sur les déclarations de François Bayrou lors de cette conférence de presse. » « Enfin, je ne sais pas comment il a appelé ça. » « Il a expliqué que les Français ne travaillaient pas assez et que le budget de l'État était dans le rouge pour ne pas dire qu'on était en faillite. » « Qu'est-ce que vous avez pensé de cet exercice qui, finalement, était une sorte de bâton de parole pour dire aux Français que c'était très grave et qu'il allait falloir faire beaucoup d'efforts ? » « À part ça, pfff. » « Bien. Vous avez bien raison, Alexis. Le bâton de pèlerin ne va pas faire de miracle. » « Je pense principalement à deux annonces. Un, la situation est catastrophique. Et deux, je n'ai aucune idée de solution à proposer aux Français. Or, c'est tout l'inverse qu'il aurait peut-être fallu faire. Dire aux Français, on a de nombreux atouts, même si la situation est incontestablement difficile sur le plan financier. Mais voilà les pistes. Voilà ce qu'on attend d'un Premier ministre qu'il soit nommé parce qu'il a des idées. » « Chacun sera invité à réfléchir dans la perspective de trancher le 14 juillet. Au lieu de ça, il renvoie la patate chaude aux autres, mais lui-même n'a rien proposé. Donc je trouve que pour mener un pays, il faut avoir une vision et il faut emmener le peuple dans une direction. Et ça n'a, me semble-t-il, pas été fait ce jour-là. » « Nous allons prendre le temps de parler et puis on fera des annonces critiques pendant les vacances des Français. C'est la méthode Bayrou, ça. On devrait ne pas être surpris. » « Alors c'est ce que j'ai résumé. Rappelez-vous, le titre de cette conférence, c'était « La vérité permet d'agir ». Et en une seule formule, l'immobilisme permet de durer. Et c'est vrai que François...
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