Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Regards de Femmes, Michel Vianès.
- Bonjour Michel Vianès.
- Bonjour Jean-Marie.
- Il est 7h53 sur Sud Radio, le Regards de Femmes de Michel Vianès.
- Première polémique sur le gouvernement qui n'est pas encore formé.
- Un nom qui a été recalé, celui d'une sénatrice, Les Républicains, proposée par Michel Barnier à Emmanuel Macron pour entrer au gouvernement.
- Cette sénatrice, Les Républicains, a un profil manifestement trop conservateur qui fait que finalement elle n'entrera pas.
- On lui reproche notamment de ne pas avoir voté en faveur de la constitutionnalisation du droit à l'interruption volontaire de grossesse.
- J'imagine que pour vous, Michel Vianès, c'est donc une bonne nouvelle qu'elle n'entre pas au gouvernement.
- Écoutez, comme tout le monde, j'ai entendu ce qui circule.
- C'est-à-dire que le président de la République aurait demandé que la sénatrice, donc Laurence Garnier, n'entre pas dans le gouvernement, tout simplement parce qu'elle n'avait pas voté.
- Elle avait voté contre l'inscription dans la constitution de la liberté pour les femmes de décider de l'interruption volontaire de grossesse.
- C'est quand même un signal fort.
- Et j'ai trouvé très étonnant que Michel Barnier l'ait proposé.
- J'irais étonnant sur le fond et sur la forme.
- D'abord parce qu'il se doutait bien qu'il y aurait une opposition dans la mesure où ça va être la mesure phare gérée pour le président Macron.
- Cette inscription de l'IVG dans la constitution.
- Mais aussi, peut-être aussi une erreur sur le fond et sur la forme parce qu'il devait bien se rappeler qu'à ce moment-là, on allait rappeler que lui-même, en 82 en particulier, n'avait pas voté.
- Michel Barnier, oui.
- Oui, Michel Barnier n'avait pas voté justement contre le remboursement de l'IVG.
- Donc, ça permet de faire remonter, j'irais des choses qui avaient été oubliées.
- Donc, c'est ce côté extrêmement...
- réactionnaire et violent envers les femmes.
- Et à mon avis, quelque chose qui ne peut pas passer.
- Autre chose qui lui était reprochée d'ailleurs, à Laurence Garnier, avoir participé aux manifestations de la Manif pour tous contre l'ouverture du mariage à tous les couples, y compris les couples homosexuels.
- Ce sont des décisions politiques qui continuent à peser.
- Évidemment, on voit bien la situation aujourd'hui.
- Et puis l'intitulé qui a circulé, c'était la ministre, c'est la ministre de la famille.
- Or, aujourd'hui, on parle de ministre des familles.
- Je crois que c'est depuis Laurence Rossignol, où on a parlé au pluriel.
- On sait bien qu'il n'y a pas une famille, un simple modèle de famille aujourd'hui.
- Et heureusement d'ailleurs, que toutes les familles sont reconnues à juste titre.
- Exactement.
- Et puis, je pense qu'il est important, aujourd'hui, ça s'inscrit dans le contexte où on voit que la place des femmes n'a pas l'air d'être très prise dans...
- à la fois dans ce cas, les personnes qui entourent, comme Michel Barnier, puisque dans son cabinet, on ne voit que des hommes.
- Et alors qu'aujourd'hui, la France, par la voix de son experte Alassido, va rappeler que les femmes doivent être présentes dans tous les systèmes...
Transcription générée par IA