Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Regards de Femmes, Michel Vianès.
- Bonjour Michel.
- Bonjour Jean-Marie.
- Fondatrice de l'organisation non-gouvernementale Regards de Femmes.
- Vous ne parlez pas des femmes ce matin Michel, ou presque.
- Vous nous parlez des filles.
- Vendredi prochain, le 11 octobre, ce sera la journée internationale des droits des filles.
- Une journée qu'on oublie souvent d'ailleurs.
- Oui, d'ailleurs les filles sont trop souvent oubliées.
- Elles sont soit dissoutes dans les droits des enfants ou dans les droits des femmes.
- Et donc il est indispensable de mettre l'accent sur les obstacles auxquels les filles sont confrontées.
- Et pour qu'elles soient éradiquées, donc ces obstacles, mais surtout pour promouvoir leur autonomie et le respect de leurs droits humains.
- Et justement, hier le 4 octobre, nous avons organisé au village de la Francophonie un atelier dont l'intitulé était les filles actrices du changement et levier transformatif du développement.
- Parce que trop de filles sont invisibles, n'ont pas d'identité, ne sont pas scolarisées, ne reçoivent pas de soins médicaux.
- En gros, elles n'ont pas accès aux droits humains universels.
- Alors quand on parle de droits, on parle de quels droits en particulier ? Alors, des droits fondamentaux.
- D'abord le droit à une vie sûre, vivre sans violence.
- Préserver donc de toutes les pratiques aussi néfastes et préjudiciables.
- Et puis d'abord, bien sûr, préalable indispensable en tant qu'être humain, c'est avoir une identité juridique, donc un déclaré à la naissance.
- Mais aussi l'accès à des services de santé qui les protègent des maladies, des mutilations et de la mortalité maternelle.
- Et l'accès à une éducation de qualité, justement, pour leur procurer des aptitudes, des opportunités, afin qu'elles puissent elles-mêmes déterminer leur futur.
- Alors on est bien d'accord, Michel, les droits dont vous parlez, ils sont plutôt en moyenne respectés en France.
- Là, le problème, il se passe vraiment dans le reste du monde, c'est ça ? Tout à fait, puisqu'on est en plein sommet de la situation.
- C'est la francophonie en France.
- C'est pour ça que je prenais le soin de le préciser.
- Qu'est-ce que vous préconisez, justement, pour faire avancer ces droits dans le monde ? Tout à fait. Alors d'abord, les préparer à prendre leur place dans un avenir où, justement, les deux moitiés de l'humanité ne soient bien à la table des négociations et qu'elles puissent parler.
- Et pour résoudre, justement, les fameuses crises, celles qui sont liées aux problèmes du changement climatique, aux conflits politiques, à la croissance économique, à la prévention surtout des maladies.
- Parce que les filles, elles ont bien...
- Elles ont bien le potentiel de changer le monde.
- Ce sont les travailleuses de demain, les entrepreneuses, les mentors, des chefs de famille ou des dirigeantes politiques.
- Et pour assurer, je dirais, un avenir plus équitable et plus prospère dans un monde où les femmes ne seront plus exclues de la prise de décision.
- Et une fille qui réussit, elle devient un rôle modèle, je dirais, pour toutes ses amies.
- Et ça fait une espèce d'effet domino de transformation...
Transcription générée par IA