Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Regards de Femmes, Michel Vianès.
- Bonjour Michel.
- Bonjour Jean-Marie.
- Présidente de l'organisation non-gouvernementale Regards de Femmes.
- Regards de Femmes, tiens, justement, on va parler du regard des Français.
- Le regard des Français sur le féminisme.
- Vous avez décidé de revenir sur une enquête réalisée par l'IFOP Fiducial pour Sud Radio et Politique.
- Le regard des Français sur le féminisme et le procès épouvantable des viols de Mazan.
- Oui, c'est une étude extrêmement intéressante parce que les chiffres sont non seulement ventilés par sexe, âge et profession, mais également par appartenance politique et au point de vue géographique, donc les régions, les catégories d'agglomération.
- Je voudrais m'arrêter dans cette émission aujourd'hui sur la première partie de l'étude, celle qui est référencée féminisme.
- Mais évidemment, les réponses des sondés étaient bien sûr influencées par le procès des viols de Mazan, puisque 83% des sondés en avaient entendu parler et 68% savaient précisément ce dont il s'agissait.
- Alors, ce que vous avez retenu aujourd'hui, ce sont d'autres questions de ce sondage, notamment celles qui concernent le patriarcat.
- Ça existe ou pas le patriarcat, Michel ? Écoutez, il existe. C'est une réalité pour 68% des sondés, avec 75% pour les femmes de moins de 35 ans.
- Et surtout parmi les Français.
- 71% pensent qu'il est plus facile d'être un homme qu'une femme dans la société française actuelle.
- Surtout, alors là aussi, on a la différence avec les moins de 35 ans, c'est 80% pour les femmes et 75% pour les hommes.
- Et puis, alors ça, je pense que ça dépend vraiment du procès des viols de Mazan.
- Le chiffre extrêmement intéressant, enfin dramatique, mais intéressant, c'est que les rapports sexuels non consentis sont considérés, par 87% des Français, comme terriblement graves, et c'est 10% de plus que les coûts.
- Donc, on voit que les violences envers les femmes, elles concernent, je dirais, quelque chose de beaucoup plus vaste.
- Et justement, cette soumission, la soumission chimique, c'est qu'on reste sur le pouvoir par les hommes.
- S'ils n'ont plus géré dans la société, parce qu'on considère quand même que les femmes sont des sujets de droit, et qu'elles ont le même droit que les hommes, là, eh bien, on va les soumettre.
- Et on va les soumettre par la chimie.
- C'est ça qui est extrêmement intéressant dans ce sondage, qui rendrait d'ailleurs assez optimiste par rapport au combat que nous menons.
- Oui, alors après, on peut regarder le verre en partie vide.
- Après tout, ça veut dire qu'il y a plus de 10% des Français qui considèrent les rapports non consentis comme pas si particulièrement graves.
- Et il y en a près de 20%, 1 sur 5, qui considèrent que les coûts ne sont pas si graves que ça.
- Oui, voilà, je suis tout à fait d'accord avec vous.
- Mais c'est vrai que par rapport à ce sondage, il a ce côté très, très précis qui nous permet de voir vraiment les différences avec les âges et toutes les générations, comment cela...
Transcription générée par IA