Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Regarde Femme, Michel Vianesse.
- Bonjour Michel.
- Bonjour Jean-Marie.
- Présidente de l'organisation non-gouvernementale Regarde Femme.
- C'est une ONG qui est reconnue par l'ONU, les Nations Unies.
- Et justement, l'ONU travaille sur un combat qui vous est cher, celui qui consiste à faire progresser la parité dans tous les pays du monde, notamment pour faire progresser les politiques publiques.
- Vous en avez parlé il y a quelques jours, avec des centaines de personnalités différentes, des dizaines de nationalités différentes.
- Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la parité progresse.
- Oui, tout à fait.
- En particulier, cette recommandation qui a été décidée par le comité contre toutes les discriminations envers les femmes est très importante parce qu'elle va renverser la table.
- On n'est plus du tout dans le fait de dire qu'on va faire pour les femmes, ces pauvres victimes mineures à vie, incapables, mais avec les femmes présentes à la table de décision, partout.
- Et là, c'est une avancée extrêmement importante parce qu'on parle de culture de l'égalité, culture de l'égalité, bien sûr, et dans tous les domaines, que ce soit les domaines juridiques, que ce soit les domaines économiques, que ce soit les domaines financiers.
- Et d'ailleurs, nous avions à ce niveau-là les bâtonnières ou bâtonniers, la responsable régionale de la Banque de France, la directrice de la centrale du budget, qui nous expliquait comment, elles, elles sont arrivées à faire avancer la parité dans leur système.
- Alors justement, on parle de la parité.
- Nous, quand vous nous parlez de parité en France, on pense un candidat homme, une candidate femme, autant d'élus de part et d'autre.
- Ça va beaucoup plus loin et il y a beaucoup plus de retard à attraper dans le reste du monde.
- Par exemple, et c'est un vieux combat pour vous, Michel, l'accès à l'état civil, obtenir pour les femmes des papiers d'identité.
- Rien que ça, c'est le début.
- C'est le début de la parité.
- Exactement, puisque notre objectif, c'est de faire que toutes les femmes puissent être électrices et éligibles.
- C'est un minimum.
- Et puis qu'elles aient un état civil, c'est-à-dire qu'elles aient des droits.
- Parce que sans état civil, on est à mort civile, si vous permettez l'expression, une mort civile.
- Et donc ça, c'est notre premier combat, puisque la stratégie qui est mise en place par l'AXIDO, c'est de prioriser toutes les actions qui sont, je dirais, transformatrices en faveur de l'égalité des sexes, et c'est une stratégie vitale, aussi bien en France, d'ailleurs, que dans le monde, et pour un développement qui soit vraiment durable et qui ne laisse personne de côté.
- C'est pour cela que l'accès à une identité par l'enregistrement des naissances est indispensable, c'est la condition sine qua non de l'égalité.
- Alors, autre aspect de la lutte pour la parité, c'est pour faire reculer aussi l'obscurantisme et l'extrémisme, Michel.
- Oui, tout à fait.
- Tout à fait, parce qu'on sait qu'aujourd'hui, face à toutes ces mutations stratégiques du monde, que ce soit les changements climatiques,...
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