Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Regards de Femmes, Michel Vianès.
- Bonjour Michel.
- Bonjour Jean-Marie.
- Présidente de l'organisation non-gouvernementale Regards de Femmes.
- Michel, lundi prochain, dans deux jours, 25 novembre, c'est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
- Évidemment, ça ne pouvait pas vous échapper, Michel.
- Malheureusement, oui.
- Et pour lutter contre ce fléau, une journée, bien sûr, n'est pas suffisante.
- Et c'est pour ça que l'ONU a mis en place une quinzaine, appelée Oranger le Monde, qui s'étend du 25 novembre au 10 décembre, la journée des droits humains internationaux.
- Et Regards de Femmes lutte contre tout le continuum des violences, qu'elles soient économiques, psychiques, physiques et sexuelles, avec bien sûr le système prostitueur et la maternité de substitution, la GPA.
- Et tant qu'on peut s'approprier le corps des femmes, quelques minutes ou neufs, tant que des personnes trouvent naturel, normal, de payer pour abuser, pour exploiter sexuellement des femmes, que le corps des femmes est un objet marchand, c'est impossible d'éradiquer les violences envers les femmes et les filles.
- Et c'est pourquoi il faut vraiment s'attaquer le mal à la racine, renverser la table, ne plus tolérer l'intolérable, ne plus considérer les femmes comme des êtres de moins droit, ne plus agir pour les femmes mais avec les femmes, présentes et décisionnelles dans tous les espaces et systèmes de prise de décision.
- Bon, alors attaquer le mal à la racine, ça paraît naturel, Michel, mais on commence par quoi, concrètement ? Eh bien, on commence par les violences économiques.
- Et dans le continuum des violences qui est décrit par Regards de Femmes, c'est la première.
- Et justement, les écarts de salaire à poste égal, au détriment des femmes, bien sûr, l'absence de femmes dans les postes de direction, cette présomption d'incompétence, tout ceci insinue que les femmes seraient moins capables que les hommes.
- Et d'ailleurs, cette année, il y a de nombreuses actions qui montrent cette persistance de la hiérarchie patriarcale hommes-femmes dans l'espace économique et proposent des solutions.
- Et pour ma part, je participerai à deux d'entre elles.
- L'une, après-demain, donc lundi, à l'invitation du président de la République à l'Élysée, le lancement de l'action initiée par Marlène Schiappa, le Next Women 40, c'est rendre visible.
- 40 femmes pour être à la tête des entreprises du CAC 40, parce qu'elles sont légitimes et parce qu'elles sont crédibles pour occuper ces postes.
- Et cela permet, entre autres, de répondre à l'argustie qu'on entendait aussi pour la parité politique.
- Nous n'avons pas trouvé de femmes à nommer.
- Effectivement. Vous allez reparler d'ailleurs prochainement de ces violences économiques, Michel.
- Oui, et en particulier, parmi les autres événements auxquels nous allons participer, c'est le 10 décembre, pour clore la quinzaine Orange est le monde, la députée Marie-Pierre Rixin organise à l'Assemblée nationale une rencontre « Rompre le cycle des violences économiques » en présence du ministère de l'Économie, Antoine Armand.
- Et cette parité professionnelle entre les femmes et les hommes, ce n'est pas seulement une question de justice sociale.
-...
Transcription générée par IA