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Par avec Alexandre Priam

Le XV de France et les enjeux des équipementiers


La Fédération française de rugby a décidé d'assigner en justice son ancien équipementier, Le Coq Sportif pour 5,3 millions d'euros impayés... Philippe Spanghero revient dessus et sur les enjeux des équipementiers en général.
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- C'est un an avant, c'est un an avant, ouais.
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Vous êtes une million, vous êtes charmante.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, l'Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, je viens retirer de l'argent.
- Amis, ouvrez vos cœurs, n'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money ! La 15 de France, c'est les enjeux des équipementiers.
- La Fédération Française de Rugby a décidé d'assigner en justice son ancien équipementier, le coq sportif, pour 5,3 millions d'euros d'impayés.
- Fin juin, d'ailleurs, le journal L'Équipe avait révélé que le COJOP, l'institution olympique, avait prêté 2,9 millions d'euros à RSIS, qui gère le coq sportif.
- C'est une marque française mythique, mais constamment en difficulté, qui quitte, enlève son logo des maillots du 15 de France pour les prochaines années.
- Ça a été quand même une longue bataille, une sorte de mariage court, entre une marque française et le 15 de France, mais ça s'est malheureusement mal fini.
- Oui, ça s'est malheureusement mal fini.
- Alors, est-ce qu'à l'époque, quand la gouvernance de l'époque avait fait le choix du coq sportif, ils avaient été assez vigilants sur les garanties financières ? C'est une question qu'on peut se poser, parce que même si l'histoire était belle de retrouver une marque française comme équipementier et revenir un peu à l'histoire des années 80, notamment au moment où le coq sportif était affiché sur les maillots de la grande équipe du 15 de France, notamment entraînée par Jean-Pierre Hill, force est de constater que l'enjeu était peut-être un peu trop gros pour le coq sportif.
- Donc aujourd'hui, la situation est assez simple.
- En fait, les dettes du coq sportif se sont accumulées au fil des ans.
- Et l'année dernière, au moment de la Coupe du Monde, il y a eu une négociation entre la Fédération et le coq sportif pour un épurement de la dette, étant entendu qu'il y avait la Coupe du Monde de rugby qui allait devoir renflouer les caisses, qui était censée renflouer les caisses du coq sportif d'abord, puisque ça a été quand même une très grosse réussite commerciale.
- Les ventes de maillots estimées pendant cette période étaient autour de 8-9 millions d'euros.
- Elles ont fini à 20 millions d'euros, malgré le parcours français stoppé en quart de finale.
- Il y a eu un très fort engouement et donc les ventes ont été très importantes.
- La Fédération pensait à ce moment-là que le coq sportif allait recouvrir sa dette.
- Et puis ensuite, il y a eu les Jeux Olympiques, où là on pensait vraiment que le coq sportif allait régler définitivement ses problèmes de trésorerie.
- C'est aussi ce qu'a pensé le Cojo au moment où ils ont prêté au coq sportif pour leur permettre de passer cet orage juste avant les Jeux.
- Et force est de constater qu'aujourd'hui, le coq sportif n'est pas en mesure d'assumer sa dette.
- Et vu...

Transcription générée par IA

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