Retranscription des premières minutes du podcast :
- C'est un an avant, c'est un an avant, ouais.
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Vous êtes une million, vous êtes charmante.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, l'Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, j'ai retiré de l'argent.
- Amis, ouvrez vos cœurs, n'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money ! La chronique de Philippe Spanguero, comme tous les vendredis soirs, avec en avant l'écho.
- Le sujet ce soir, les tests de novembre, gagner de l'argent avant de gagner des matchs, est-ce désormais le nouvel objectif ? Pour les nations du Sud, quel est le véritable intérêt de venir en Europe à l'automne, Philippe Spanguero ? Alors, pour répondre très simplement, ce n'est pas du tout une nouveauté.
- De façon historique, il y a un accord tacite entre le Nord et le Sud, qui veut que dans cette fenêtre internationale de novembre, les équipes du Sud viennent, et qu'on les accueille et on les prend en charge financièrement à partir du moment où elles posent le pied sur notre sol.
- Et à l'inverse, en juin, on y va.
- Et donc, ça s'est toujours passé comme ça.
- Là, l'équipe de France s'est engagée avec la Nouvelle-Zélande à l'été 2025.
- Et c'est des discussions qui sont remises sur la table quasiment tous les ans ou tous les deux ans entre les pays du Nord et du Sud.
- Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est un élément.
- C'est un élément extrêmement structurant de l'économie des fédérations du rugby mondial.
- On va parler tout à l'heure des chiffres de ce qui concerne concrètement le rugby français et en quoi cette tournée d'automne a un impact.
- Donc, en fait, ce n'est pas nouveau et ce n'est pas lié à la professionnalisation du rugby.
- Le modèle économique de nos fédérations est construit comme ça.
- Donc, on peut estimer que le sportif est moins considéré sur cette tournée ? Vraiment ? C'est ça le constat peut-être un peu dur qu'on peut faire ? Non, je crois qu'il ne faut pas se dire ça.
- Parce qu'en fait, nous, encore une fois, on ramène ça à notre lecture française parce qu'on a une problématique quand même de relation toujours d'équilibre entre notre fédération et nos clubs par rapport à la mise à disposition des joueurs.
- Mais je le répète souvent, on est quasiment en train de devenir seul dans ce schéma parce qu'il y avait les Anglais qui nous ressemblaient beaucoup.
- On a vu qu'avec les difficultés financières de la rugby professionnelle, finalement, c'était la fédération qui était venue au secours avec cette proposition de contrats fédéraux pour des joueurs de club.
- Et donc, finalement, indirectement, la fédération reprend la main aussi sur ses joueurs cadres et sur son rugby professionnel.
- Donc, en fait, tout ça est corrélé.
- Donc, finalement, dans les autres pays du monde, les grosses puissances du rugby mondial, c'est les fédérations qui décident.
- Donc, en...
Transcription générée par IA