Par Alexandre Priam, Philippe Spanghero
Présidence de World Rugby : Benazzi battu, Brett Robinson élu !
L'Australien Brett Robinson est le nouveau président de World Rugby, la fédération internationale. Abdelatif Benazzi n'est pas passé loin (27 voix à 25). Pour la première fois dans l'histoire, le président de WR est issu de l'hémisphère Sud, mais alors qu'est ce que ce résultat implique ? Réponses avec Philippe Spanghero et Alexandre Priam.
Retranscription des premières minutes du podcast :
- C'est un an avant, c'est un an avant, ouais.
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Des millions, des charmantes.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, l'Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, je viens retirer de l'argent.
- Amis, ouvrez vos cœurs, n'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money ! Comment le rugby vit-il à l'échelle mondiale ? Comment est-il géré ? Comment l'économie s'est-elle construite autour du rugby ? C'est évidemment l'intégralité des sujets que l'on aborde tous les vendredis soirs avec Philippe Spanguero.
- Et ce soir, on va parler de gouvernance avec l'élection à la tête de World Rugby.
- World Rugby, c'est la fédération internationale de rugby.
- C'est une élection extrêmement importante.
- Et malheureusement, puisqu'on aurait vraiment voulu pour lui, Abdel Latif Benazi a été battu à la tête, à la course pour la présidence de World Rugby.
- Bonsoir Abdel Latif.
- Bonsoir, bonsoir Philippe, bonsoir tout le monde.
- Philippe Spanguero qui est avec nous.
- Merci beaucoup d'être avec nous Abdel Latif.
- J'imagine beaucoup de déception de votre côté pour cette campagne.
- Et cette défaite, pour pas grand-chose, 27 voix à 25 face à Brett Robinson, qui est donc le nouveau président de World Rugby, l'Australien Brett Robinson.
- Qu'est-ce qui a manqué à votre campagne pour convaincre un peu plus Abdel Latif ? Effectivement.
- C'est une défaite qui fait très mal.
- Je pensais vraiment, et puis même 24 heures avant, je m'étais préparé.
- Et puis il m'a fait signe qu'il fallait même se préparer pour l'être.
- Écoutez, les choses se sont décomptées les dernières 24 heures.
- Il y a des alliances qui se sont un peu nouées dernièrement.
- Voilà, il faut savoir que pour renverser cette gouvernance et cette pratique et ce mode de fonctionnement, il a fallu beaucoup d'assiduité, beaucoup de travail, beaucoup d'approche.
- Beaucoup de sensibilisation sur ce programme qui bouleversait un petit peu les habitudes.
- Des fois, voir l'alliance et quelques prix britanniques avec moi, ça me reconfortait dans la confiance.
- Donc, c'est quelque chose qui était pratiquement impossible par le passé.
- Donc, c'est ça qui me donnait confiance.
- Et puis voilà, dernière minute.
- Pourtant, je m'étais préparé.
- Je me suis installé à l'hôtel trois jours avant.
- Il y a eu beaucoup de mouvements, beaucoup de choses.
- Et je savais que quelques parties, régions, aux pays qui étaient un petit peu dans le doute, il fallait les convaincre encore plus avec peut-être des deals que je ne peux pas maîtriser.
- Voilà, maintenant, c'est une défaite.
- Il faudra dégérer ça.
- Il faut se relever.
- Je suis dans l'état de quelqu'un qui vient de faire un test match contre l'Alliance britannique.
- Il faut le rajouter, les Australiens et les Nézélandais avec.
- Et voilà, on se remettra.
- Pas de souci.
- C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses qui se jouent dans cette élection.
- Félix Fonguero ? On a tendance, un peu historiquement, à découper le monde du rugby en plusieurs...
Transcription générée par IA