Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et s'il y en a d'avant, c'est simple, il y en a d'avant, vous pouvez...
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Vous êtes une million, vous êtes charmante.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, l'Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, je viens retirer de l'argent.
- Amis, ouvrez vos coeurs, n'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money ! Philippe, cette semaine, les présidents du Top 14 et Pro D2 se sont vus à Lyon pour évoquer le salarié cap, mais rien n'a été tranché, bien que tout le monde ne soit pas d'accord.
- Et c'est même Didier Lacroix qui a envoyé un courrier à ses homologues afin d'expliquer la position de son club, le Stade Toulousain, et pourquoi, selon lui, ce modèle était le bon.
- Toi, ta vision du salarié cap, on en a parlé un peu en off, tu m'as dit que le salarié cap allait être un problème pour le rugby de France dans les mois prochains et surtout dans les années à venir.
- Oui, je crois, parce qu'on voit à quel point ça cristallise les tensions, donc c'est un sujet politique court terme, parce qu'il va être le sujet majeur de débat entre les partis qui vont s'opposer pour la future élection à la présidence de la Ligue, qui arrive dans trois mois.
- Pour l'instant, il n'y a qu'un candidat déclaré, c'est René Bouscatel.
- On sait qu'il est assez proche forcément du Stade Toulousain et de Didier Lacroix dans les idées, mais on sent quand même une vague assez massive de présidents qui ont envie de stopper l'hégémonie toulousaine, et donc il va falloir voir qui est cette figure qui émerge face à René Bouscatel pour aller contrer cet enjeu du salarié cap, le porter en face notamment de la position toulousaine.
- Ça, c'est un premier enjeu politique à court terme, et puis ensuite, à moyen et long terme, il y a cette dimension philosophique, je le répète, aujourd'hui, on a un modèle économique qui est unique au monde, et il faut se poser la question de savoir s'il peut perdurer, s'il peut encore se développer, ou si on doit revenir à quelque chose de plus raisonnable en ayant une vision globalisée.
- C'est-à-dire qu'il faut se poser la question de la situation en se disant, voilà, quel est le prix moyen de marché d'un bon joueur international ? Est-ce que c'est le prix qu'on a aujourd'hui en top 14, ou est-ce que c'est plus bas ? Et derrière ça, il y a des questions beaucoup plus pragmatiques, c'est-à-dire que vous avez aujourd'hui des clubs qui sont en train de signer des joueurs pour 3-4 saisons, et donc s'il y a une réflexion vraiment liée à une baisse du salarié cap, il va falloir mettre en place tout un tas de règles pour que les clubs puissent le digérer.
- Et c'est important de savoir aussi que, le stade toulousain,...
Transcription générée par IA