Retranscription des premières minutes du podcast :
- C'est un an avant, c'est un an avant, point.
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Vous êtes une million, vous êtes charmante.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, l'Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, je viens de retirer de l'argent.
- Amis, ouvrez vos cœurs, n'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money.
- En avant, l'écho, la chronique rugby-économie de Félix Panguero.
- C'est le seul moment sur Sud Radio Rugby où on tolère les en avant.
- Félix Panguero, rebonsoir.
- On va parler du stade Rochelet.
- Est-il un modèle à suivre ? Depuis le retour du club en top 14 il y a près de dix ans, le stade Rochelet n'a cessé de se développer économiquement, notamment autour de son stade Marcel de Flandre.
- Un stade qui a connu un développement continuel, avec des tribunes qui se créent ou s'agrandissent tous les deux ans, et une ferveur qui n'en démord pas.
- Tout en remplissant les caisses.
- Et en voyant un développement de budget quand même très impressionnant pour le club de Vincent Merlin.
- Oui, c'est assez incroyable ce qu'arrive à faire cette équipe de la Rochelle.
- Alors, c'est un équilibre pour moi quasi parfait entre sagesse et ambition.
- Cette équipe est remontée en top 14 il y a dix ans.
- Elle avait un budget de 15 millions d'euros.
- C'était un budget déjà bien structuré pour espérer se maintenir l'année de la remontée.
- Et puis, ils ont cessé de croître dans leur développement économique en lien aussi avec l'aménagement du club.
- Le stade, tu le disais, pour arriver aujourd'hui à un budget qui tourne aux alentours de 38 millions d'euros, 17 000 places de stade.
- Et donc, on l'a vu le week-end dernier contre Toulouse, centième match à guichet fermé.
- Donc, c'est assez colossal ce qu'arrive à faire cette équipe.
- Et surtout, ce qu'on peut noter, c'est son équilibre et sa stabilité dans l'organisation capitalistique.
- C'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'entreprises régionales importantes qui sont autour de la table, qui sont rentrées au capital de ce club.
- Ce n'est pas la propriété seule de Vincent Merlin.
- Il y a une volonté d'identité territoriale très forte qui explique cette stabilité.
- Oui, effectivement.
- Et quand on regarde un petit peu ce stade Marseille-le-Fond, il est passé de 12 000 à 17 000 en quelques années, avec 14 259 abonnés, ce qui est colossal.
- Il y en a 7 000 sur la liste d'attente.
- Donc, on peut estimer que l'expansion promet de continuer.
- Sauf que la direction du club, et notamment Pierre Wehner, mise aussi sur la frustration, sur cette attente-là.
- Comment faire conjurer ? L'idée de contenter les supporters et aussi de créer cette petite frustration pour avoir envie d'aller au stade.
- C'est toute la fragilité de l'équation et c'est ce qu'arrive très bien à faire cette équipe de la Rochelle.
- Et donc, tu parlais de Pierre Wehner, ce qui est important aussi de préciser dans...
Transcription générée par IA