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Par avec Antoine Bousseau

De moins en moins de déchets finissent à la décharge


De moins en moins de déchets finissent à la décharge - Comment va la planète
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, comment va la planète ? Eh bien la planète, en tout cas, récupère de moins en moins de déchets, du moins pour la France.
- C'est l'information que nous avons apprise cette semaine. Nous en parlons avec notre invité Antoine Bousseau. Bonjour.
- Bonjour. Bienvenue sur Sud Radio, président de la Fédération nationale des activités de la dépollution et de l'environnement.
- Les activités de la dépollution et de l'environnement, vous regroupez quel type d'activités concrètement ? On a toute la chaîne de gestion et de la filière déchets. On représente 250 entreprises, plus de 50 000 salariés, à peu près 12 milliards de chiffre d'affaires.
- C'est de la collecte, du tri, du traitement, que ce soit effectivement la mise en écharge auquel on reviendra, de l'incinération, de la valorisation des métaux, des matières.
- Mais aussi, dans notre syndicat, les bureaux d'études qui les accompagnent, les constructeurs. Voilà, toute la filière de déchets, qui est une filière d'affaires. Oui.
- C'est une filière remarquable, très développée en France et représentée à la finale de l'année.
- Alors justement, nous l'apprenions cette semaine, 30% de déchets en moins dans les décharges françaises depuis 2010, en 14 ans.
- Ça veut dire qu'on laisse de moins en moins de déchets dans la nature. Ils finissent où s'ils sont pas dans les décharges ? Alors pas dans la nature. Non, c'est vrai.
- Mais évidemment, la mise en décharge est une sorte d'indicateur, un marqueur de la maturité ou de l'évolution du mode de gestion des déchets.
- On a ce qu'on appelle une hiérarchie vertueuse dans la gestion des déchets. Du meilleur au pire, le meilleur événement, c'est de ne pas produire des déchets.
- Ensuite, d'arriver à réemployer ou réparer nos produits, puis de les trier et valoriser la matière. Par exemple, si on a un ensemble, on va valoriser le côté métal, on va valoriser le bois, etc. Et puis valoriser de manière énergétique. Donc ça, c'est les unités de valorisation énergétique, les anciens générateurs qu'on voit sur les périphéries des villes. Et puis, entre guillemets, le pire, la moins vertueuse, c'est la mise en décharge, puisque dans ce cas, le déchet n'est plus du tout une ressource, puisqu'il est enfoui.
- Il est enfoui ou stocké. Concrètement, quand on laisse des déchets à la décharge, ça finit enterré, c'est ça ? Oui, ça finit enterré, mais sur des normes environnementales maintenant qui sont extrêmement strictes, et donc avec des décharges complètement étanches, sur lesquelles on récupère ce qu'on appelle le biogaz, ce qui est une partie encore organique qui est dedans.
- Donc c'est... Voilà. Mais par contre, la matière qu'on enfouit, elle ne sera plus jamais ressource. Or, effectivement, notre métier, nous, c'est d'essayer de recycler au plus la matière, de donner cette vision qui arrive très fort depuis en particulier le Covid et l'Ukraine, la souveraineté, c'est-à-dire d'avoir, puisqu'on a au travers ces déchets, une capacité d'avoir une ressource, que ce soit de la matière, encore une fois, des plastiques, des métaux ou de...

Transcription générée par IA

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