Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, comment va la planète ? » « Bonjour Morad Aïtabouche. » « Bonjour Jean-Marie. » « Réalisateur de la série « Sale temps pour la planète » sur France 5.
- Aujourd'hui, vous nous emmenez dans un endroit paradisiaque qui lutte contre le changement climatique ou qui s'adapte plutôt. » « Exactement, un petit air de vacances et ça tombe bien.
- Dimanche dernier, je vous emmenais dans l'archipel de la Guadeloupe à quelques milliers de kilomètres environ de Paris.
- Eh bien, on va y rester encore un peu, histoire d'amortir quelque peu notre voyage et notre empreinte carbone. » Petit retour en arrière.
- Dans ma dernière chronique, souvenez-vous, on évoquait les conséquences du réchauffement planétaire sur ces îles des Antilles.
- Avec l'effondrement des falaises et forcément des dizaines de maisons installées au bord du gouffre qui sont en danger imminent.
- À tout moment, on l'a dit, elles peuvent tomber.
- Il faut dire qu'ici, les fléaux naturels et climatiques ne manquent pas 100%.
- Deux risques dans l'archipel.
- « Les risques qui sont les plus importants, c'est la hausse cyclonique, le mouvement de terrain et l'inondation.
- C'est ça qui est pris en compte.
- Mais on peut rajouter le volcan, le séisme et les tsunamis.
- Ça fait beaucoup sur un petit territoire, oui.
- Mais on y vit depuis de nombreuses années, donc il faut faire preuve de résilience, mais en accompagnant les populations. » Pour René Saint-Charles, face à toutes ces calamités, la Guadeloupe doit évidemment s'adapter et mieux protéger ses habitants et ses infrastructures les plus sensibles.
- Eh bien, sur place, Jean-Marie, on innove.
- Symbole de la nouvelle politique d'aménagement, le nouvel hôpital, le CHU.
- Il est flambant neuf.
- C'est Laurent-Marc Fischer, l'un des architectes qui nous propose une visite en avant-première.
- Il dirige le cabinet Architecture Studio.
- « Là, nous sommes dans la rue Caraïbe qui distribue tout l'hôpital. » La rue des Caraïbes, c'est l'artère principale et le cœur de l'hôpital.
- Ici, l'été, la température peut monter à plus de 50 degrés.
- Mais la structure des bâtiments est pensée pour limiter les îlots de chaleur.
- Imaginez des patients affaiblis qui attendent sous cette étuve.
- Ce serait vraiment, et c'est vraiment très étouffant.
- Eh bien, et c'est une première, on a pensé à un dispositif très pertinent.
- « Il y a un interstice qui permet aux alizés de ventiler naturellement.
- On est presque comme si c'était naturellement et gratuitement climatisé.
- Orienté vers l'est, ici. » L'est, c'est de là que viennent les alizés, des vents qui vont rafraîchir les bâtiments.
- L'architecte et ses équipes s'inspirent en fête de la nature, et de la nature de la nature.
- Pour réussir cette prouesse technologique.
- Le toit peut aussi bouger ou plier comme un roseau, sans jamais se rompre.
- « En cas de cyclone, la structure, elle résiste.
- Et donc c'est grâce à ces poteaux, là, qui vont fonctionner un peu comme des roseaux ou des palmiers, qui vont être souples et qui vont, comme ça, pas se rompre face...
Transcription générée par IA