Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, comment va la planète ? » Bonjour Morada Itabouch.
- Bonjour Jean-Marie.
- Réalisateur de la série « Sale temps pour la planète », c'est sur France 5.
- Alors chaque dimanche sur Sud Radio, vous nous emmenez sur le front du changement climatique à la rencontre de ceux qui se battent et avec enthousiasme.
- Exactement. Et avant les périodes de Noël, on va essayer de distribuer des bons points.
- Hors de question d'être dans une démarche punitive, bien au contraire.
- Alors, pour inaugurer cette période de cadeaux, on va parler d'une belle entreprise française.
- Mais pas n'importe laquelle.
- Avant de vous dévoiler son nom, quelques éléments sur son histoire.
- Tout démarre en 1955 à Mâcon.
- L'alliance de gestion commerciale est lancée.
- Petite idée, Jean-Marie ? AGC, je suppose. Non, ça ne me dit rien.
- Non, on va vous donner un autre indice.
- À ses débuts, l'activité principale, c'est l'exploitation par wagon-citerne de matières premières.
- Alors, matières premières, exploitation du ciment peut-être ? Justement, ils transportent de la farine, du sucre.
- Du ciment et du charbon.
- Hélas, les débuts sont loin d'être éco-responsables.
- Autre époque, me direz-vous, nous sommes dans la fin des Trente Glorieuses.
- Mais c'est là que l'entreprise prend un virage à 180 degrés.
- Des wagons-citernes vers des modules de chantier.
- Et voilà, on comprend mieux le nom d'origine de la société.
- Alliance de gestion commerciale.
- Al...
- Algeco, je l'ai.
- Bravo.
- Exactement.
- Du made in France.
- Évidemment, ça vaut bien une marseillaise.
- L'entreprise est toujours le leader mondial de la fabrication de modules de ce genre.
- Algeco, tout le monde connaît.
- C'est quasiment devenu un nom générique pour parler de leur baraque de chantier, un peu comme frigidaire.
- Des modules que l'on trouve un peu partout en France et à l'étranger.
- Une belle saga industrielle.
- Mais pourquoi parler d'Algeco dans cette chronique consacrée à la planète ? Bonne question.
- Bonne question, oui.
- En fait, ces bungalows sont modulables.
- Comment ça marche ? Simple.
- Un chantier souhaite une base de vie pour ses équipes.
- Des bureaux amovibles.
- Une école, pourquoi pas, qui veut des salles de classe.
- Une mairie, des annexes sportives.
- Ou pour des activités sociales.
- Pas de soucis, l'offre est adaptée et clé en main.
- Mais pourquoi dire que ces Algeco sont modulables ? Suivez-moi, je vous emmène dans leur usine de Strasbourg.
- Hum hum.
- On y va en train, forcément.
- Ici, évidemment, on fait attention à notre empreinte carbone.
- À peine deux heures et on débarque à l'atelier.
- C'est Elsa Delier qui nous accueille.
- Elle est responsable de la politique RSE de l'entreprise.
- Elle est chargée, en fait, d'adapter les nouveaux modules à de nouveaux clients.
- Nous pénétrons dans le hangar où une équipe s'affaire déjà à démanteler l'intérieur de l'Algeco.
- L'évier, les robinets, les radiateurs sont démontés, ça va très vite.
- Tout est bien organisé.
- Alors, vous voyez ici, on est dans ce module qui était, il y a encore quelques semaines, un bureau, probablement.
- Et donc, dans ce module-là, on est en...
Transcription générée par IA