Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, comment va la planète ? » « Bonjour Morada Itabouche. » « Bonjour Jean-Marie. » « Réalisateur de la série « Saletant pour la planète », c'est sur France 5.
- Vous nous emmenez le dimanche sur Sud Radio, quelque part sur le front du changement climatique. » « Exactement. Et là où je vous emmène ce matin, Jean-Marie, il va falloir s'équiper. » « Hop, on enfile nos waders. C'est une sorte de salopette avec des bottes en plastique.
- « Étanche, a priori. Nous voilà équipés pour suivre les pas de notre guide, Rémi Masson. » « Il est photographe animalier. Mais avant de vous dévoiler l'objet de notre track, sachez que l'animal, pour le prendre en photo, il faut évidemment être discret et avoir surtout une bonne connaissance des milieux aquatiques. » « C'est un peu encombré. » « On avance, je peux vous le dire péniblement, mais il fait très beau au soleil.
- » « Crystalline pour les eaux, condition idéale pour voir l'animal. » « Là, il y a une centre qui est bien marquée. On voit bien, il passe souvent sur les mêmes endroits et donc c'est creusé.
- Il y a plein de petites branches. On voit ce qui a été rongé. » C'est donc un rongeur et pas n'importe lequel. Il peut faire 1,20 m de long et 30 kg.
- C'est le castor. On avance.
- « Avant de pouvoir faire des photos de castor, il y a un gros travail d'enquête qui est de chercher les indices de présence, là où il a grignoté. Il faut passer beaucoup de temps sur le terrain avant même de faire des photos.
- On avance et de nouveaux indices apparaissent. Le profane que je suis ne voit absolument rien.
- Pas le moindre indice. Et pourtant, j'ouvre l'œil. » « Là, par exemple, on voit le tronc, il a été grignoté. Il a enlevé l'écorce, cette partie-là, la partie basse.
- C'est un vrai travail d'enquêteur finalement. Avant de pouvoir l'observer, il faut déjà arriver à repérer les endroits où il passe. » Les profs de son passage sont partout à condition, évidemment, d'avoir tous les sens en éveil.
- « De toute façon, un peu le castoreum, c'est la substance qu'ils utilisent pour marquer.
- C'est son territoire. Parce qu'en fait, les castores, ils ont un territoire, ils n'en bougent pas.
- C'est une odeur forte qui se repère assez facilement.
- Donc ça, c'est des signes quand même qu'il est bien présent et bien actif. » « Vous avez reconnu le jingle. On va faire donc un petit quiz assez simple.
- Jean-Marie, combien l'homme a-t-il de poils au centimètre carré ? » « C'est une question. On va dire 50 ? » « Eh bien non, 140. Et combien, à votre avis, le castore en a-t-il, lui, au centimètre carré également ? » « Je vais vous dire 5 fois plus. » « Eh bien, on va... » « On va conserver un tout petit peu le suspense...
Transcription générée par IA