Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, comment va la planète ? Et donc comment va la planète ? Nous recevons Alexandre Yachine, directeur général de la Fondation de la mer. Bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous. Alors beaucoup ne le savent certainement pas, mais 2025, c'est l'année de la mer. C'est vrai qu'on n'en parle pas tant que ça, finalement.
- Non, on n'en parle pas assez, en tout cas. Oui, c'est l'année de la mer en France. Et ce sera en France la 3e conférence des Nations unies que nous accueillons à Nice en juin prochain.
- C'est fondamental et c'est important, parce qu'on est à un moment charinière où il faut accélérer la protection de l'océan. Et on peut le faire.
- Mais on peut pas le faire sans l'adhésion de tous, parce que nous avons tous un lien à l'océan. Et du coup, nous avons tous une capacité à agir.
- On a tous besoin d'un océan en bonne santé. Moi, j'aime bien dire que l'océan, c'est pas une pousse comme une autre. En fait, c'est 2 tiers de la planète.
- C'est évidemment la plupart des réserves d'eau de notre planète. C'est le régulateur du climat, la première réserve de biodiversité, la moitié de l'oxygène, qui est produite annuellement, un tiers du CO2 qui est capté. Donc, c'est pas juste une pousse comme une autre. En fait, c'est vraiment tous les équilibres de la planète qui dépendent de l'océan. Mais l'océan, c'est loin, c'est profond. Parfois même, ça fait un peu peur. On comprend pas nécessairement le lien qu'on a à l'océan.
- Et du coup, on s'en préoccupe insuffisamment. Et c'est vraiment la mission de la Fondation de la mer.
- Voilà, c'est la mission, avec pas mal de programmes d'action qu'il faut peut-être rappeler, Alexandre Yatchin.
- Oui, la Fondation de la mer, sa mission, c'est d'accélérer la protection de l'océan.
- Ce qui est fabuleux, on va avoir une petite note positive ce matin, c'est que quand on agit, on voit sur le terrain, on voit dans l'océan, les conséquences fabuleuses et parfois au-delà de ce qu'on pouvait imaginer de notre action. La vie revient à foison, on peut encore agir et il faut agir vite.
- Et la mission de la Fondation de la mer, c'est d'être un accélérateur en étant au service de tout un écosystème qui agit, et puis en faisant en sorte que ceux qui n'agissent pas encore puissent s'engager très concrètement avec des outils.
- Des outils pour comprendre notre lien à l'océan, notre capacité à agir, et puis des outils très concrètement pour agir.
- On le fait à tous les niveaux, en contribuant bien sûr au débat public, en soutenant de jeunes chercheurs, la science, en éduquant les jeunes en France avec un partenariat très important avec le ministère d'éducation nationale.
- On fait les chefs d'une classe d'âge en sensibilisant tous les publics, tous, et puis on a des programmes de terrain qui sont absolument fabuleux pour pouvoir lutter contre les pollutions, et puis protéger, protéger les espèces, protéger la biodiversité, les écosystèmes, partout en France, et puis dans la francophonie.
- Ce qui est bien, c'est qu'on sent votre enthousiasme, et on en a bien besoin, Alexandre Liachine.
- Justement, vous avez révélé un programme, les engager pour l'océan avec des lauréats, 4 récompensés pour leur action en faveur de l'océan.
- Vous pouvez nous donner des exemples un peu concrets, qui sont ces personnes-là ? Pourquoi la fondation, votre fondation, les a sélectionnés ? Mais oui, bien sûr. Comme je vous le disais, on a besoin, on a besoin d'être positif, on a besoin d'être engagé, et puis on a besoin aussi de pouvoir être inspiré.
- Et c'est tout l'objectif de ce prix, les engager pour l'océan, qu'on a remis pour la deuxième année consacrative en partenariat avec la Banque transatlantique, qui est de récompenser, de valoriser des personnalités qui sont inspirantes, qui sont engagées, et qui nous poussent à l'action.
- Alors, qui sont-ils ces lauréats, alors ? Qui sont-ils ? Et bien, il y en a 4, il y en a 4.
- Alors, ce sont des responsables associatifs.
- Des responsables associatifs, entrepreneurs, leaders d'entreprises et scientifiques, deux hommes, deux femmes.
- Donc, il y a Hélène Labac, qui est docteure en...
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