Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien. Jean-François Achély, bonjour d'abord. Bonjour, Jean-Jacques.
- Jean-François, vous avez eu envie de pousser un... Pas un cri de colère, mais un mouvement d'humeur.
- C'est une humeur. Une humeur.
- Vous avez eu ce matin un mouvement d'humeur contre la classe politique qui ne pense qu'à la présidentielle.
- Mais ça, je vous rejoins, mais vous n'imaginez même pas. Voilà que Gabriel Attal a donné 20 minutes d'interview hier soir sur France 2.
- Mais pour nous dire quoi, au juste ? Oui, c'était en prime time, en plus. Je cherche toujours ce matin... J'ai retenu une phrase de Gabriel Attal, qui a du talent, c'est indéniable.
- Il dit « Il reste deux années, moi, je vais agir ». Sous-entendu, je ne suis pas comme les autres qui ne pensent qu'à 2027.
- Lui, il n'y pense pas, bien sûr. L'un de ses proches soutiens m'a appelé. J'ai passé un coup de fil pour comprendre quand même pourquoi il fait le 20h. Il m'a dit, le soutien, « Il a voulu, Gabriel, prendre le contre-pied d'Edouard Philippe ».
- Ah bon ? Tout en avouant « On en a marre, nous, chez Renaissance, de se taire depuis des mois. On est la famille d'un président impopulaire comme jamais.
- On est accusé de déloyauté envers Bargnon. On l'a payé cher. On n'existe plus dans le dialogue entre Bayrou et le PS, dont on parle aujourd'hui, là. » Gabriel Attal nous a donc fait sa rentrée hier. Mais au pire moment, pour nous préciser au passage, je ne suis l'héritier de personne.
- Ça veut dire quoi ? Lui, c'est lui. Moi, c'est moi. Bye-bye Emmanuel Macron.
- Bye-bye Emmanuel Macron. Remarquez, Marine Le Pen était sur LCI. Elle aussi pense qu'à une chose, c'est 2027 à la présidentielle.
- Edouard Philippe ne pense qu'à ça. À gauche, n'en parlons pas.
- François Hollande, Jean-Luc Mélenchon. Olivier Faure, maintenant. Olivier Faure, maintenant.
- Olivier Faure, bravo. Il y a pléthore de candidats pour 2027. Ça devient insupportable. Quant à Gabriel Attal, j'attends toujours ici.
- Pourquoi ? Vous savez que quand il y a des hommes politiques ou des responsables politiques, vous envoyez des SMS à leurs équipes et tout. Ils finissent tous par répondre.
- Ils finissent tous par arriver ici. Un jour, vous savez ce qu'on va faire ? Je vais faire une émission spéciale pour dire un peu ceux qui répondent, ceux qui ne répondent pas.
- Moi, quand on m'envoie un message, la politesse, c'est de répondre. Ils ne répondent pas. Et chez Gabriel Attal, ils sont spécialistes.
- Vous savez que j'ai un ami psychiatre qui parle de la non-réponse. De la non-réponse, oui.
- Et qui me dit... Je trouve ça très puissant à méditer, Jean-François. La non-réponse est une violence.
- Mais oui.
- Parce que la non-réponse est une violence.
- Mais oui.
- C'est une domination sur l'autre. Je vous dis ça, je dirais.
- Et ça vaut en amour aussi.
- Ça vaut en amour, en amitié.
- Alors reprenons. Gabriel Attal qui s'affiche....
Transcription générée par IA